François Hollande est incapable de diriger le pays !
François Hollande a dû s’aposter de toute urgence aux étranges lucarnes pour
éviter la noyade. Le président de la République est pris dans un torrent qui
l’emporte aux enfers. Il ne maîtrise plus rien et doit maudire à chaque
instant la folie de son ambition qui l’a poussé à revendiquer une place
qu’il est bien incapable de tenir.
Un homme politique digne de ce nom, c’est quelqu’un qui a, comme le
disait De Gaulle, « une certaine idée » de son pays. De la France, Hollande
a l’idée d’un petit groupe d’apparatchiks débattant de motions au congrès du
parti. Et lui, Hollande, a été le roi, l’as, le virtuose des motions de
synthèse. Il n’a jamais rien fait d’autre dans sa vie. Et le voilà président
de la République pendant la plus grave des crises que celle-ci a dû
affronter depuis des décennies !
Il est clair que la France n’a pas élu la bonne personne. Mais elle n’a
pas eu le choix. La classe politique s’est racornie au fil des ans et
n’offre plus au suffrage des citoyens que des demi-pointures. A force de
vouloir rester entre eux, les politiciens en sont arrivés à n’être plus
qu’une petite troupe faisant le spectacle à l’Alcazar de Rodez, avec vente
de friandises à l’entracte pour payer le billet de retour. Bref, du Fernand
Raynaud d’aujourd’hui, l’humour en moins et le drame en plus.
François Hollande est strictement incapable de diriger le pays, et sa
pitoyable prestation sur TF1, dimanche soir, le démontre à l’envi. Ce n’est
d’ailleurs pas sa faute à lui seul, mais à la pensée dominante en France qui
ne voit dans l’économie qu’une grosse livre de chair que les prédateurs
sociaux déchiquètent à belles dents. Encore une petite faim, mesdames et
messieurs ? Qu’à cela ne tienne : je vous coupe encore un gros bout de la
bête.
Un an pour « inverser la courbe du chômage », deux ans « pour à
la fois mettre en œuvre une politique pour l’emploi, pour la compétitivité
et le redressement des comptes publics », il y va à la manœuvre l’ancien
député de Corrèze dans son nouveau rôle de roi de la galéjade. Qui peut
croire une seule seconde au sérieux de ces promesses proférées devant les
Français ?
La réalité des faits est fort simple. Dans l’état où se trouve la France,
dont les entreprises sont empêchées de produire par des dépenses publiques
en folie, toute hausse d’impôts revient à saigner un malade exsangue. C’est
ce qu’est en train de faire le docteur Hollande. Il faut l’interdire
d’exercice de toute urgence. Le seul moyen d’y parvenir est de constituer
une opposition digne de ce nom. Bien entendu les charlatans qui ont dirigé
le pays pendant les dix dernières années sont à rejeter sans ménagement. Il
nous faut des chirurgiens experts en amputation de membres gangrénés. La
France en possède-t-elle ? On n’en sait rien, mais nous passons ici une
petite annonce pour en trouver.
Si personne ne se présente, voici ce qui va se passer. Le malade va
s’agiter de plus en plus et il va finir, dans un sursaut désespéré, par
cogner son mauvais médecin, arracher les perfusions et se rouler sur le sol.
Panique à l’hôpital. Les soignants vont se mettre à courir en tous sens et
les membres de la famille à se battre entre eux pour décider d’un nouveau
traitement. Cela ne va pas être beau à voir, mais il faut sans doute en
passer par là pour espérer sauver le malade.
On aura évidemment compris à cette allégorie que le temps de l’illusion
s’est achevé le dimanche 9 septembre 2012 sur TF1 aux environs de 20 heures.
Les semaines et les mois qui viennent vont faire souffrir la France et les
Français. Puissent-ils dominer leur douleur et exiger d’être enfin respectés
dans leur dignité d’hommes et de femmes libres que de minables lilliputiens
ont enchaînés et torturent sans fin. Pour cela il va falloir mettre un terme
à la dictature des « inspecteurs des platanes » qui peuplent tous les
bureaux de la République où ils vivent aux frais du peuple. Bref, ce qu’il
nous faut, c’est une révolution. Chacun de vous le sait mieux que personne,
puisque c’est ce qu’il répète en boucle depuis des années. Mais maintenant,
c’est le moment !
Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.
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