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12/12/10 Bernard Martoïa
                       Il ne neige pas à Cancun !

« Voici ce que dit le Maître, fils de David, roi à Jérusalem : vanité des vanités, oui tout est dérisoire. Quel avantage l’homme retire-t-il de toute la peine qu’il se donne sous le soleil ? Une génération s’en va, une autre vient, et la terre est toujours là. Le soleil se lève, le soleil se couche et il se hâte vers l’endroit d’où il devra de nouveau se lever. […] L’oreille n’est jamais remplie de ce qu’elle entend. Ce qui a été, c’est ce qui sera, et ce qui s’est fait, c’est ce qui se fera : il n’y a rien de nouveau sous le soleil. Si l’on dit : « Tenez ! Voilà quelque chose de nouveau », en fait, cela a déjà existé dans les temps qui nous ont précédés depuis longtemps. Seulement, on ne se souvient plus de ce qui s’est passé autrefois, et il en sera de même pour ce qui se produira dans l’avenir : ceux qui viendront après nous n’en auront aucun souvenir. » L’Ecclésiaste

Un an après le fiasco du sommet de Copenhague où furent divulgués des messages électroniques dubitatifs de chercheurs de l’université d’East Anglia, au Royaume-Uni, qui ne trouvaient aucune corrélation entre le réchauffement climatique de la planète et l’activité industrielle, la secte verte s’est donné rendez-vous à Cancun au Mexique.

C’est est un meilleur choix que la capitale danoise pour causer ad nauseam du réchauffement climatique. Située à la pointe de la péninsule du Yucatan, Cancun bénéficie d’un climat tropical qui ferait rêver les banlieusards parisiens pris dans une tempête de neige et qui ont dû abandonner leur véhicule en rase campagne pour rentrer péniblement à pied à leur domicile, en maudissant les incapables qui nous gouvernent…

On ne sait si cette réunion sous les auspices des Nations Unies tiendra toutes ses illusoires promesses. Il se murmure que la délégation japonaise ne veut signer aucun accord. Venant de la part de la marraine qui a donné son nom au traité de Kyoto, qui est le Graal de la secte verte, on mesure le chemin parcouru depuis 1997.

Comme disait le président Abraham Lincoln, on peut tromper certains tout le temps, on peut tromper tout le monde un certain temps, mais on ne peut pas tromper tout le monde tout le temps ! C’est ce qui s’est finalement produit après treize ans d’une propagande ahurissante. Les citoyens ont constaté, à leurs dépens, qu’on leur a menti. Ils grelottent, sont exaspérés par les taxes ubuesques, imposées par la secte verte, qui font disparaître les emplois dans nos usines au profit de celles du Tiers Monde (la nature n’a-t-elle pas horreur du vide ?) et ils le font savoir clairement à leurs dirigeants politiques.

Ce cher George Bush que toute l’élite française vomissait et prenait pour un imbécile, avait donc raison. Crime impardonnable pour une élite arrogante ! Le journal Le Monde qui a été l’étendard de la secte verte en France, n’a pas encore fait son mea culpa. Il se contente d’adopter un profil bas. Le sommet de Cancun n’est plus à la une de son triste canard. Le titre est moins serein que d’habitude : « Accord de Cancun : une timide avancée qui restaure la confiance dans le multilatéralisme ».

Même réaction négative du gouvernement français, pris en flagrant délit d’incompétence en ce mercredi 8 décembre, et qui a osé rejeter la responsabilité du désastre sur l’agence de météorologie ; un commode bouc-émissaire mais qui ne passe plus auprès des Français, exaspérés d’être dirigés par des incapables. Pour une fois, la sémillante Ségolène Royal avait raison de demander que le chef du gouvernement présente ses excuses aux automobilistes naufragés. On ne poussera pas plus loin le compliment, car la châtelaine du Poitou ne se débarrasse pas de ses tics sa phraséologie. Elle se déclare toujours en faveur d’une croissance « verte » dont plus personne ne veut à l’étranger.

En ce dimanche 12 décembre se tient le second tour de l’élection municipale à Corbeil-Essonnes, où la tempête de neige a sévi cette semaine. Il se dit que l’écart est très serré entre la coalition rose-verte et la fausse droite. Si cette élection municipale se tenait lors d’une canicule, comme ce fut le cas lors de l’élection parlementaire de Rambouillet des dimanches 4 et 11 juillet, dans laquelle votre humble serviteur était concerné, nous serions très inquiets du résultat. Prions le Seigneur, lors de la messe dominicale, pour que les brebis égarées de Corbeil-Essonnes retrouvent le chemin de la raison lorsqu’elles iront déposer leur bulletin dans l’urne. Amen.

Bernard Martoïa




 
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