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8/7/12 |
Après
la démission de Hollande L’allocution du nouveau président ! Françaises, Français, le président de la République élu le 6 mai 2012, M. François Hollande, a démissionné. Il a tiré la leçon de son incapacité à redresser la situation de la France. En ne comprenant pas qu’augmenter les impôts était criminel dans un pays en récession, il se condamnait à un échec inéluctable. Celui-ci est venu plus vite qu’il ne l’imaginait, car la France a perdu la confiance de ceux à qui elle demande de lui prêter de l’argent. Incapable de financer ses déficits et sa dette, notre pays s’est trouvé dans l’impossibilité de payer les fonctionnaires, les hôpitaux, les retraites. M. Hollande en a tiré la leçon rapidement : qu’il en soit remercié. Se maintenir par on ne sait quel artifice aurait encore aggravé la crise et retardé le redressement. Au terme d’une campagne où je n’ai pas eu besoin d’insister sur la gravité de la situation, tant chacun pouvait enfin la constater après trop d’années d’aveuglement, et après avoir promis de redresser le pays en trois ans au prix de sacrifices lourds mais qui ne nous tueront pas, me voici à pied d’œuvre. Je vous annonce aujourd’hui mes premières décisions. Je dissous l’Assemblée nationale, en remerciant l’assemblée sortante de m’avoir autorisé à gouverner par ordonnances. Je demande au pays de me donner une majorité parlementaire. Partout des candidats se réclamant de mon action se présenteront à vos suffrages. La France dépense chaque année 200 milliards d’euros de trop par rapport à l’Allemagne. Nous allons revenir à son niveau en trois ans et donc réduire de 20 % nos dépenses publiques. Les budgets de l’Etat, des collectivités territoriales et des régimes sociaux seront diminués de 10 % la première année, et de 5 % les deux années suivantes. N’importe quelle famille française en difficulté peut réduire ses dépenses de 20 % sans en mourir. Nous allons faire de même. J’abroge le code général des impôts et le remplace par un texte de 20
pages qui fixe les principes d’une fiscalité non confiscatoire. J’abroge le
code de la sécurité sociale et le remplace également par un texte de 20
pages qui institue une protection sociale fondée sur la liberté et la
responsabilité. La retraite par répartition est remplacée par un régime de
capitalisation libre. Je crée une institution nationale des retraites qui
réunira par l’impôt les fonds nécessaires pour assurer du mieux qu’il est
possible les pensions de retraités actuels et à venir dans les dix
prochaines années, jusqu’au décès du dernier bénéficiaire. Les retraités,
dont les pensions ne sont plus payées depuis des mois, doivent bénéficier de
la solidarité nationale. Je rétablis, dans le cadre de la procédure d’urgence prévue par les traités, les contrôles à toutes nos frontières. Nous devons ramener l’immigration à un niveau que nous puissions assumer, dans l’intérêt même des immigrés. Ceux qui sont présents sur notre sol seront traités avec respect, tout comme nous leur demanderons de respecter leur pays d’accueil. D’autres réformes interviendront rapidement. Certaines demanderont qu’on prenne l’avis du peuple : nous organiserons des référendums autant qu’il sera nécessaire. Le temps nous est compté, aussi n’allons-nous pas en perdre. La terrible crise que traversent l’Europe et la France est en réalité une crise de confiance. Nous nous sommes laissé enfermer dans un système économique et social où la dépense publique a étouffé la production de richesse et dont nous ne savions pas comment sortir. Aujourd’hui, la France en prend le contrepied et appelle tous les pays européens en difficulté à faire de même. C’est ainsi que nous nous sauverons et que nous offrirons à nouveau un avenir à notre continent, lui qui a donné naissance au monde moderne. Vive la République, vive la France ! (Pour copie conforme, Claude Reichman, porte-parole de la Révolution bleue).
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