Programme présenté par Claude
Reichman à l'élection présidentielle de 2002
Investi de la confiance de très nombreux groupements,
syndicats et associations de la société civile, je suis candidat à lélection
présidentielle.
Voici mon programme. Il représente une rupture avec les
dérives actuelles qui ont fait de la France un pays où le citoyen nest plus
protégé et où les malfaiteurs sont rois, où il est devenu impossible
dentreprendre et de créer des richesses, où ladministration exerce une
tutelle insupportable sur la société civile, où une immigration incontrôlée et mal
intégrée fait peser une grave menace sur léquilibre de la société, et où les
jeunes gens, désespérant de lavenir, émigrent vers des cieux plus engageants.
Les politiciens actuels sont incapables de proposer et de
réaliser les indispensables réformes. Ils sont même incapables de les concevoir.
Cest pourquoi il faut les remplacer.
La France vit encore à lheure napoléonienne,
lorsque le pouvoir, issu dune révolution sanglante, jugeait les citoyens dangereux.
Aujourdhui, cest le pouvoir lui-même qui est dangereux, par son laxisme, par
sa démagogie, par son impuissance. La société civile doit reprendre le pouvoir. Pour
faire entrer la France dans le XXI ème siècle.
Rétablir
la sécurité |
- Rétablir lordre en six mois dans les 1000
quartiers de non-droit par laction conjuguée des forces de police et de
gendarmerie, avec laide des agents de sécurité privés. Si nécessaire, faire
intervenir larmée. - Renforcer nos capacités
militaires
- Création dune garde nationale.
- Institution de la tolérance zéro.
- Renforcer les sanctions et veiller à leur stricte
application par la justice.
- Sanctionner financièrement les familles des délinquants
mineurs.
- Expulsion des délinquants étrangers. |
Rendre
le pouvoir à la société civile |
- Supprimer le statut de la fonction publique aux nouveaux
entrants, qui bénéficieront dun contrat de travail de droit privé. - Interdire par la loi le paiement des jours de grève dans le
secteur public.
- Ne pas remplacer les fonctionnaires partant à la
retraite, de façon à obtenir en dix ans une réduction de moitié des effectifs et à
les ramener à la norme des pays les plus développés.
- Obliger tout fonctionnaire élu à démissionner de
ladministration.
- Responsabiliser les enseignants et rétablir la
discipline dans les établissements scolaires. Suppression de la carte scolaire. Autonomie
des établissements scolaires et universitaires.
- Privatisation des hôpitaux publics, à lexception
des CHU.
- Créer un service civil obligatoire pour les jeunes gens
et les jeunes filles.
- Sanctionner la mauvaise foi et le mensonge de
ladministration par des pénalités administratives et financières envers les
fonctionnaires qui sen rendent coupables.
- Supprimer toute forme dinquisition fiscale.
- Rétablir une justice fondée sur le droit et non sur
lopportunité politique ou sociale. Faire respecter les principes de confiance
légitime et de sécurité juridique.
- Interdire toute rétroactivité en matière de lois.
- Suppression des juridictions corporatistes.
- Suppression des amendes civiles décernées par les
tribunaux pour de prétendus abus dester en justice et qui ne visent quà
décourager les justiciables de faire valoir leurs droits.
- Supprimer le monopole syndical de présentation des
candidats aux élections professionnelles.
- Naccorder la nationalité française quaux
personnes ayant séjourné en France pendant au moins huit ans, parlant le français et
prêtant serment de fidélité à la France et à ses lois. |
Diminuer
limpôt, libérer linitiative |
- Annulation de toutes les procédures fiscales en cours. - Abrogation du code général des impôts, du livre des procédures
fiscales et du service de législation fiscale du ministère des finances.
- Rédaction dun nouveau code général des impôts
de trente pages au maximum.
- Remplacement de limpôt sur le revenu par une
cotisation fiscale généralisée frappant tous les contribuables, proportionnelle et de
faible taux.
- Suppression de la CSG et de la CRDS qui sont illégales
au regard des dispositions européennes et nationales.
- Suppression des droits de succession et de LISF,
qui frappent des biens acquis avec des sommes ayant déjà payé limpôt.
- Suppression des subventions aux associations de
complaisance.
- Instaurer lamortissement libre par les entreprises
de leurs investissements.
- Privatisation des dernières entreprises publiques
(France Télécom, EDF, GDF, SNCF, RATP, Transports publics de province).
- Ouverture immédiate à la concurrence de toutes les
lignes de transport de voyageurs par route, dans les agglomérations et entre elles. |
Libérer
la politique sociale |
- Mettre résolument en application les lois du 4 janvier
1994, 8 août 1994 et 17 juillet 2001 qui abrogent le monopole de la sécurité sociale et
instituent la concurrence, pour la couverture de tous les risques sociaux, entre les
institutions de prévoyance, les sociétés dassurance et les mutuelles. - Création dun fonds de solidarité pour les personnes ne
pouvant, pour cause économique, souscrire une assurance maladie.
- Réformer le système de retraite qui court à la
catastrophe. La situation nest quapparemment sans issue. Car une circonstance
exceptionnelle et historique se présente à la France. Dans notre pays, la fonction
publique représente 25 % de la population active, contre une moyenne de 13,2 % dans les
pays du G7. Autrement dit, un actif sur quatre chez nous est fonctionnaire, contre un peu
plus de un sur dix chez nos principaux partenaires et concurrents. Or il se trouve que
dici à 2012, près de la moitié des fonctionnaires actuellement en activité vont
partir à la retraite. Il suffit donc de ne pas les remplacer pour retrouver
létiage normal des pays développés.
Quand on sait que les dépenses de personnel des
administrations publiques représentent actuellement 1200 milliards de francs par an, on
voit bien quune réduction de moitié sur douze ans nous permettra
déconomiser des milliers de milliards de francs. On pourra alors baisser
dautant les impôts et donc permettre aux actifs dépargner pour leur
retraite, tout diminuant fortement la pression fiscale sur les retraités, ce qui
atténuera sensiblement la stagnation et la baisse des pensions. On pourra aussi venir en
aide aux régimes les plus sinistrés et donc éviter des drames humains qui, sans cela,
sont inéluctables. On passera ainsi progressivement dun système de répartition
condamné par la démographie à une capitalisation fondée sur des bases saines. Ces
mesures devront saccompagner du rétablissement de légalité entre les
retraités du secteur privé et ceux de la fonction publique. Il ny a aucune raison
démocratique pour que ces derniers continuent de bénéficier de leurs privilèges
actuels.
Sur un sujet dune telle importance, le pays sera
invité à se prononcer par référendum.
- Traiter les causes profondes et véritables de
limmigration en supprimant la politique dassistanat généralisé qui fait
quil est devenu facile de vivre en France sans travailler. |
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