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5/12/09 Vincent Bénard
Les grands mythes du réchauffement climatique : le                    CO2 est tout, sauf un polluant !

Alors que la conférence de Copenhague est pour nos médias l'occasion de nous servir une campagne de propagande climatique alarmiste sans précédent, analysons aujourd'hui une des plus extraordinaires contre-vérités de la "néo-science" issue des cogitations de la confrérie du réchauffement climatique global: le CO2 considéré comme un polluant ! Allons à la rencontre des terrifiants dangers que nous fait courir ce nouvel ennemi public numéro 1... Brrrr...

CO2 "polluant" : un concept récent mais déjà bien enraciné dans l'opinion et les médias
Aujourd'hui, la littérature officielle et la presse affirment souvent que le dioxyde de carbone ( CO2 ) serait un "polluant": la taxe carbone, qui pénalisera fiscalement les systèmes émettant du CO2 (moteurs, principalement), est vendue comme un outil de lutte contre la pollution, le CO2 étant ici considéré comme polluant du fait de ses supposées propriétés climatiques, et du fait qu'un réchauffement qui serait provoqué par le CO2 serait catastrophique. Les systèmes d'échange Cap and Trade étant au départ conçus pour inciter les entreprises à réduire leurs émissions de substances polluantes, les appliquer au CO2 revient donc à classer ce gaz comme un polluant. Les sites ministériels sont truffés d'allusions au caractère polluant du CO2.

Lorsque vous débattez avec des "alarmistes militants", ou simplement des gens de bonne foi conditionnés par la propagande ambiante, sur l'absence de relation claire entre CO2 et températures, avec de bons arguments, il n'est pas rare que votre interlocuteur essaie de "changer de champ de bataille" et vous déclare en substance que "certes, le CO2 n'est peut être pas aussi coupable (sic) qu'on ne le dit pour le climat, mais est-ce une raison pour continuer à polluer ?"

Aucun être humain sérieux n'est favorable à une poursuite délibérée et irraisonnée des pollutions chimiques. Mais cela ne veut pas dire que le CO2 doive être la cible de nos actions.

Car prétendre lutter contre la pollution en luttant contre les rejets de CO2 est une hérésie scientifique absolue: Le CO2 est tout, sauf un polluant !

Attention: ne pas confondre, comme semblent à ma grande surprise le faire certaines personnes dans certains forums, le CO, monoxyde de carbone, gaz mortel qui est issu de la mauvaise combustion de chaudières ou de moteurs mal réglés, avec le CO2, dioxyde de carbone, dont il est question ici.

Toxicité: Le CO2 n'est jamais toxique pour les humains aux concentrations observables
Tout un chacun sait que l'air que nous expirons est plus riche en CO2 que celui que nous inspirons: le CO2 est un produit "d'échappement" de l'activité physique. Ce gaz coule dans nos veines, et traverse nos poumons.

Tout est question de degré, une substance peut être parfaitement inoffensive à des taux "ordinaires" et empoisonnante au delà. Ne risquons nous pas de "polluer" l'atmosphère en y augmentant le taux de CO2 ?

Eh bien non. Les concentrations de CO2 "rencontrables" hors expériences de laboratoire ne sont en aucun cas toxiques, et les seuils de mortalité sont purement théoriques. Les données qui suivent sont traduites du guide en ligne des inspecteurs de sécurité des bâtiments aux USA :

- Tout d'abord une convention d'écriture : 1,000,000 ppm d'un gaz = 100 % de concentration de ce gaz, et 10,000 ppm d'un gaz dans l'air=1% de concentration.
- La concentration actuelle du CO2 est de 385 ppm, soit 0,038%.
- Une maison fermée renferme, selon la qualité de son aération, de 600 à 800ppm, liés à la respiration des êtres vivants qui s'y trouvent. Soit 0,06/0,08%. Ces concentrations sont celles qui pourraient être rencontrées dans l'atmosphère au siècle prochain selon les estimations les plus pessimistes du GIEC.
- Un auditorium fermé et moyennement ventilé peut atteindre 1200 ppm, 0,12% Aucune personne ne sera incommodée par le CO2 lui-même, ceci dit, la mauvaise ventilation aura d'autres effets pervers. Les normes de sécurité considèrent qu'au-delà de 1200ppm, une pièce présente un défaut de ventilation potentiellement gênant, mais pas à cause du CO2.
- A 1%, soit 10 000 ppm, soit 25 fois plus que dans l'air ambiant extérieur, et 14 fois plus que dans une maison, ce qui n'est concevable que dans un auditorium de grande contenance et très mal ventilé, où la même foule resterait plusieurs heures sans aération
(!), des occupants sont susceptibles de ressentir une somnolence.
- C'est à partir de 20 000ppm, soit 2%, que des problèmes de nature médicale peuvent survenir: lourdeurs de poitrine et essoufflement. Ce niveau ne peut pas se rencontrer en situation naturelle, les effets de telles concentrations ont été étudiés en laboratoire.
- A 3%, la respiration devient deux fois plus rapide que la normale. A 5%, quatre fois plus. A 5% (50 000 ppm, 125 fois les niveaux actuels), le CO2 est directement toxique voire mortel, par détresse respiratoire principalement.

On le voit, avant que le CO2 ne devienne un"polluant direct", il y a une marge énorme: le GIEC prévoit 560ppm à la fin du 21ème siècle dans l'atmosphère. Le CO2, à l'état naturel, quelle que soit sa concentration, n'est pas un problème pour la vie humaine, et d'une façon générale pour les mammifères. Je n'ai pas de données de toxicité pour les autres espèces (oiseaux, insectes...), mais même les sites alarmistes sont assez peu prolixes sur la question. S'il y avait le moindre risque, nous serions bombardés de messages plus pessimistes les uns que les autres, soyez en sûrs. Ce n'est pas une preuve, juste une indication...

L'acidification des océans: une bien mauvaise roue de secours pour alarmistes en mal d'anti-carbonisme
 

Qu'à cela ne tienne, le CO2 se voit affublé d'autres défauts rédhibitoires. Maintenant que les alarmistes sentent le vent tourner en leur défaveur en matière de température, un nouveau lapin sort de leur chapeau: le CO2 augmenterait l'acidité des océans et menacerait les barrières de corail et la vie océanique, rien moins. Un article d'une organisation alarmiste parle d'un arrêt de la formation des coraux, voire... de leur possible dissolution ! Rien de moins.

On imaginerait presque de pauvres cétacés se débattre dans un bain d'acide sulfurique, et des panaches de fumée s'élevant au dessus des barrières de corail attaquées à l'acide chlorhydrique !

Court rappel de niveau lycée. Les pH se mesurent d'une échelle logarithmique (base 10) de 1 (acide pur) à 14 (soude pure). L'eau parfaitement pure à un pH de 7 dit "neutre", tout pH inférieur à 7 caractérise une solution "acide", et tout pH supérieur à 7 caractérise une solution "basique" ou "alcaline".

La réalité est totalement différente. Plusieurs articles clés sont résumés et vulgarisés par David Middleton, un géophysicien employé par l'industrie du pétrole (horreur suprême, le diable personnifié !), qui tient un blog de réinformation scientifique très recommandable. Je résume son propos:

Selon Pelejero et al ', le pH moyen de la mer de Chine, reconstitué à partir, notamment, des coraux, a varié de façon cyclique, entre 1750 et maintenant, entre 8,17 et 7,90, ce point bas étant atteint en 1990. Le lecteur avec des notions... basiques (!) de chimie remarquera d'ailleurs que l'océan est légèrement alcalin, et pas acide. Parler d'acidification lorsque le pH baisse en direction de sa valeur neutre n'est pas scientifiquement inexact, mais le choix du terme ne paraît pas anodin: le terme acidification fait plus peur que "neutralisation", par exemple...

(Note personnelle : je serai curieux de savoir si les valeurs observées dans des mers très fermées comme la Mer noire ou la Baltique, avec des températures différentes, sont du même ordre... Pas trouvé).

Selon ces chercheurs, même si le point le plus bas correspond à la période 1988-90, dernier échantillon de leur mesure, aucune tendance longue à l'acidification ne peut être observée, au contraire, l'océan semble connaître des variations cycliques de son PH entre 7,9 et 8,2, en gros.

Mieux, ces variations cycliques sont bien corrélées avec ce que les océanographes appellent la "Pacific interdecadal oscillation", un mouvement périodique de réchauffement et refroidissement du Pacifique dont on pense qu'il a une influence importante (et multiséculaire) sur notre climat, et dont les causes déterminantes profondes sont à ce jour encore mal expliquées.

Une autre étude (Wei et al), citée dans une étude du SPPI dont je reparlerai plus loin, confirme le caractère cyclique du pH des eaux marines près du récif corallien d'Australie, avec une fourchette un peu plus large, 7,6/8,2.

Bref, la variation du CO2 atmosphérique n'est pas corrélée avec la variation cyclique du pH des océans, mais l'oscillation interdécennale des températures de l'Océan Pacifique l'est.

Mais qu'importe: à ce stade, un alarmiste pourrait observer que "depuis le XXème siècle, nous rejetons tant de CO2 que cela pourrait perturber le cycle naturel et l'acidification induite menacer l'équilibre biologique des océans". Cette hypothèse mérite d'être examinée.

Middleton a utilisé les données de Pelejero et a représenté graphiquement la corrélation entre pH et vitesse de formation du corail: la corrélation est quasi-nulle.

Enfin, et ce n'est pas la moindre des choses, deux recherches récentes, (Yglesias et Rodriguez, 2008 - Checkley and al, 2009), concluent, soit de l'observation in vivo, soit de tests en laboratoire, que d'une part la formation de coraux s'est plutôt accélérée avec la concentration de CO2, d'autre part que la croissance des petits poissons au départ de la chaîne alimentaire marine est supérieure lorsque le taux de CO2 dissous dans l'eau (moindre pH) s'élève.

Le Global Warming Science and Public Policy Institute publie une étude (Idso et Ferguson) plus complète, ou plutôt une compilation d'études qui recense plus de 150 références dont environ 10% pro alarmistes (reprises de citations du GIEC) et le reste qui va dans le sens opposé.

Il en ressort, comme dans ce qui précède, que non seulement le pH moyen des océans ne sort pas d'une certaine épure (7,9/8,2) sur des durées longues (l'étude de Pelejero est complétée par des études allant dans le même sens), mais que des variations saisonnières peuvent être très importantes, comme l'ont montré des chercheurs danois en Mer du Nord (Middleboe et al.), avec des pointes supérieures à 9 (pH basique, pas acide) en été.

L'ensemble des études montre que les périodes de pH bas (plus de CO2) sont plutôt favorables au développement de la vie, et que même en créant en laboratoire des conditions de pH en dessous de 7,8, voire très en dessous, la vie s'adapte et ne se détruit pas.

Deux publications (Lymen & Junniper, 2006 - Tunnicliffe, 2009) citent l'observation d'un milieu naturel fortement impacté par des fuites de sulfures volcaniques au niveau de l'arc des Mariannes, avec un pH variant de 5,36 à 7,29, soit des conditions "infernales" par rapport à la fourchette 7,9/8,2 (rappelons que le pH est une échelle logarithmique, et qu'un point de pH en moins signifie une concentration d'ions H+ 10 fois plus élevée), et montrent que diverses variétés de coquillages, d'une durée de vie de 4 décennies, ont su s'adapter à ces variations et ces conditions extrêmes, et que leur croissance n'est "que" deux fois moins rapide que celle des mêmes espèces placées en milieu à pH>7,8 malgré l'acidité ambiante. L'étude SPPI, (Dre'ath & al) montre que la formation du corail depuis l'année 1600 a fortement augmenté, et que le léger déclin observé depuis 1960 nous laisse tout de même avec une formation de corail plus rapide de 23% qu'en 1600.

L'hypothèse qui prévaut est que l'augmentation de CO2 est favorable à la photosynthèse marine qui elle même nourrit la calcification et le récif corallien.

Notons par ailleurs que certains papiers alarmistes ont présenté ces chiffres à partir de 1850. Inutile d'expliquer pourquoi !

D'autres études récentes confirment que plus de CO2 est bénéfique pour la vie marine. Ainsi, une étude de la Woods Hole Oceonographic Institution a montré qu'en laboratoire il fallait que les taux de CO2 dissous dans l'eau correspondent à des concentrations atmosphériques multipliées par 7 (soit 2800 ppm) pour que des phénomènes de dissolution des constituants calcaires de coraux et de coquillages apparaissent. La plupart des espèces ne semblent pas réagir jusqu'à des concentrations trois fois plus élevées que la normale. Or, dans les pires scénarios du GIEC, le CO2 atmosphérique atteindrait 900 ppm dans 2 siècles. Et encore la façon dont le GIEC présente les cycles du CO2 est elle aussi contestée... Mais je garde cela pour plus tard.

Bref, par quelque bout que l'on prenne le problème, l'augmentation du taux de CO2 atmosphérique n'est pas un problème pour les océans.

Ajoutons que d'ici deux siècles, les substituts non fossiles au pétrole devraient être pleinement opérationnels dans le domaine des transports, ce qui devrait ralentir légèrement le rythme des émissions : une modification durable du cycle de l'acidité des milliards de kilomètres cubes que comporte l'océan n'est donc pas à l'ordre du jour !

Que certaines barrières de corail ou certaines formes de vie marine puissent être attaquées par d'autres pollutions purement chimiques est indiscutable, et indiscuté : ce sont ces pollutions-là qui doivent être la cible de l'intervention législative, et pas le faux problème du CO2.

Plus de CO2 = plus de plantes !

Tout élève de CM2 sait que le CO2 est le gaz capté par les plantes par photosynthèse pour assurer leur croissance. Mais les niveaux actuels de CO2 atmosphériques sont-ils les meilleurs pour favoriser la pousse des plantes ? L'agriculture, ou les forêts, se porteraient-elles mieux ou moins bien si, toutes choses égales par ailleurs, les taux de CO2 atmosphériques venaient à augmenter ?

Le phénomène est documenté depuis longtemps par une abondante recherche, car le milieu agricole est depuis longtemps sensible à ces questions. Et la conclusion est absolument sans appel : plus de CO2 entraîne une meilleure pousse des végétaux.
A tel point que les serres (les vraies !) sont souvent équipées d'injecteurs de CO2 !

L'expérience agricole montre que des niveaux de CO2 sous serre de 750 à
1 000ppm produisent des pousses végétales bien plus abondantes (une augmentation de 300ppm par rapport au taux atmosphérique produit en moyenne une surpousse de 33%), et parfois qualitativement supérieures (plus de sucre dans les fruits, plus de couleurs dans les fleurs, etc.).

Le site Co2science maintient une très impressionnante base de données de centaines d'études et observations qui corroborent cette affirmation, espèce par espèce.
Pour ceux qui souhaiteraient une synthèse plus complète sur cette question, le désormais indispensable Papy Jako a publié un résumé d'une note de synthèse du ministère de l'agriculture canadien qui dit en substance que :

- En dessous de 340 ppm, le taux est trop faible, cette valeur constituant un seuil de carence préjudiciable à la bonne croissance des plantes. Autrement dit, notre concentration atmosphérique actuelle est juste légèrement supérieure à ce seuil de carence !
- Selon le type de plantes, la concentration de CO2 au delà de laquelle une augmentation n'a plus d'impact sur la croissance des plantes ("point de saturation") est de l'ordre de 1000 à 1300 ppm, soit 2,6 à 3,2 fois les concentrations actuelles. Si l'augmentation du CO2 atmosphérique devait se produire au même rythme qu'actuellement, il faudrait plus de 400 ans pour atteindre 1000ppm.

Plus de CO2 dans l'atmosphère promet donc un monde plus vert et des rendements agricoles meilleurs, ce qui devrait réjouir ceux qui s'inquiètent des problèmes de faim dans le monde. Pourquoi alors sont-ce souvent les mêmes qui crient au loup face à l'augmentation du CO2 ?

Et le climat, alors ?

A ce stade, nous voyons que le CO2 ne pose aucun problème direct de nature biologique ni pour la vie terrestre, ni pour la vie marine, et ce même à des concentrations trois à quatre fois supérieures à celles que nous observons actuellement.

Notamment, l'acidification des océans, argument hélas repris de bonne foi par des scientifiques pourtant prudents dans leurs affirmations tels que Vincent Courtillot ou Claude Allègre, ne résiste pas à un examen approfondi. Ce soudain intérêt pour un problème qui n'en est pas un ressemble à une nouvelle et misérable tentative des mouvements alarmistes pour forcer coûte que coûte les sociétés consommatrices de pétrole et charbon à changer de mode de vie. "A trick", comme dirait un mail de Phil Jones. Dans lequel certains sont tombés.

Bref, il ne reste comme possibilité de classer le CO2 comme "polluant" qu'une très éventuelle implication de ce gaz dans l'augmentation des températures terrestres. Or, là aussi, les publications qui remettent en cause ce dogme abondent. Un article de JM Belouve, concluant à la non responsabilité du CO2 dans l'évolution des températures à partir de travaux de plusieurs équipes de très haut niveau, en a déjà évoqué certains.

Je vous renvoie aussi à une conférence de Vincent Courtillot montrant à partir de plusieurs travaux d'équipes spécialisées, que le GIEC a sous-estimé d'un facteur 20 le rôle du soleil dans l'importance des facteurs influant sur le climat, et à une autre ou l'on apprend qu'il a surestimé d'un facteur 6 celle du CO2.

Après le Climategate, la théorie du CO2 comme déterminant majeur de la température en prend pour son grade !

Ajoutons qu'à la lumière du scandale du Climategate, il est désormais probable que l'augmentation de la température moyenne au cours du XXème siècle ait été quelque peu surestimée par le CRU par des artifices purement mathématiques, ce qui affaiblirait encore la thèse de la causalité CO2 ==> températures. Si l'on ajoute à cela les nombreuses fraudes de Mann et Briffa pour masquer l'optimum médiéval et forcer sur l'apparente surpousse des arbres récents, il est évident que la courbe de températures en crosse de Hockey de Mann, censée correspondre à l'accroissement du CO2 issu de notre consommation de fossiles, est fausse.

Joanne Nova, une journaliste scientifique australienne sceptique de longue date, publie sur son site une compilation de travaux rétablissant les courbes authentiques de température depuis le moyen âge, suite aux diverses réfutations de McIntyre et Loehle antérieures au Climategate, mais dont cet épisode confirme combien le problème des falsifications était profond.

La corrélation entre CO2 et températures semble difficile à établir dans le temps!

Rappelons en outre que les hypothèses de persistance du CO2 retenues par le GIEC ont été établies à partir de modèles informatisés. Mais le GIEC a pris pour hypothèse que le temps de persistance d'une molécule de CO2 dans l'atmosphère était de 100 années. Il ignore en cela une petite quarantaine de recherches estimant, par plusieurs méthodes différentes, ce temps de rémanence entre 5 et 20 ans, avec une moyenne autour de 10.

Or, faut-il le préciser, ces 37 recherches, dont les mesures ont été effectuées par plusieurs méthodes différentes, datent toutes d'avant 1997, date à laquelle un article de Segalstadt, de l'université d'Oslo, les a recensées. Il y a pu en avoir d'autres depuis. Segalstadt, déjà, en déduisait que les hypothèses du GIEC relèvent du dogme et non de la science, et expliquait les fautes de raisonnement du GIEC qui conduisent à prendre en compte des durées erronées.

Un catastrophisme injustifié

Ajoutons également que malgré les dires du GIEC, il n'est pas évident qu'une température un poil plus élevée serait maléfique pour la planète. Après tout, alors que la tendance depuis les années 70 est au réchauffement, on n’a vu ni hausse inconsidérée des niveaux marins, et les déserts d'Afrique tropicale ont plutôt eu tendance à reverdir, la chaleur augmentant la condensation et les précipitations.

De même, le professeur Reiter, de l'Institut Pasteur, un des meilleurs spécialistes des maladies tropicales au monde, affirme que le GIEC, dont il a claqué la porte, ment effrontément (il ne dit pas "se trompe"...) pour faire croire qu'un accroissement des températures signifierait un retour de la malaria sous les latitudes européennes, alors que le moustique a longtemps aussi sévi en Sibérie ou dans les pays nordiques, signe que ce n'est pas une maladie des tropiques, mais une maladie du manque d'hygiène né de la pauvreté. Il existe de nombreuses réfutations des allégations du GIEC sur le niveau des mers (notamment par Nils Axel Mörner), et sur la plupart des catastrophes attribuées à une mer chaude. Je n'en ferai pas la litanie aujourd’hui, car l'article est déjà long, mais j'y reviendrai ultérieurement.

En clair, le GIEC, à partir de courbes de températures fausses car ouvertement trafiquées, d'affirmations surprenantes sur la durée de vie du CO2 dans l'atmosphère, et d'hypothèses totalement infondées sur les conséquences éventuelles d'une variation des températures, nous affirme que le CO2 serait le "principal facteur de réchauffement climatique porteur de calamités". Et voilà comment on transforme un gaz vital en épouvantail pour populations que l'on espère ainsi manipuler.

Pourquoi tant de haine ?

On se perd en conjectures sur l'intérêt de certains groupes à vouloir à tout prix que ce gaz indispensable à la vie, et même bénéfique, soit combattu, jusqu'à vouloir dépenser des sommes astronomiques pour l'enfouir sous terre. Si ces groupes se préoccupaient sérieusement de l'état environnemental de la planète, ne devraient-ils pas se féliciter de ce que l'on découvre que le CO2 a des impacts positifs pour elle ? Ne devraient-ils pas prôner l'abandon de la lutte contre ce gaz vital pour dégager des ressources pour traiter d'autres problèmes écologiques autrement plus importants ?

La réaction anti-CO2 des militants écologistes de diverses mouvances, parmi lesquels on trouve bon nombre de ces scientifiques d'un genre nouveau, "les scientifiques d'opinion", relayée par nos politiques rendus aveugles, ne peut que nous interroger sur ses motivations réelles.

Ne s'agit-il pas d'un moyen habile trouvé par ceux qui n'aiment pas les sociétés occidentales, de les mettre à mal, en sabrant leurs économies, dont la combustion des énergies fossiles est pour un temps encore le pilier, et plus encore en sapant dans l'esprit des populations l'appétence au progrès, en persuadant nos contemporains que toute marche vers plus de progrès technologique, plus de croissance économique, sont nuisibles ?

Urgence économique et sociale : abandonner les politiques "anti-CO2" !

Les politiques promulguent un peu partout des lois à la fois financièrement très lourdes et souvent attentatoires à nos libertés au nom du combat contre un gaz vital et favorable à la vie, soudainement et odieusement promu au rang d'ennemi mortel.

Mesdames et Messieurs les politiques, STOP, arrêtez cette folie ! Vous avez été trompés, ressaisissez vous !

Il convient absolument de suspendre d'urgence toutes les taxes et toutes les législations liberticides ou économiquement castratrices prises au nom de la lutte contre un danger qui n'existe pas.

Vincent Bénard

https://www.objectifliberte.fr  

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