Nous n’avons plus le choix : il faut résister à
à l'oppression !
Déclaration des Droits de l'Homme et du Citoyen de 1789
Art. 2. Le but de toute association politique est la
conservation des droits naturels et imprescriptibles de l'Homme. Ces
droits sont la liberté, la propriété, la sûreté, et la résistance à
l'oppression.
Quand la cour de cassation, la juridiction suprême de l'ordre
judiciaire, sous prétexte du filtre préalable du caractère sérieux et
nouveau d'une uestion prioritaire de constitutionnalité (QPC), s'arroge,
contre toute règle de droit, le pouvoir de juger de la
constitutionnalité des lois...
Quand d'autres juridictions de l'ordre judiciaire, financées et
comportant des assesseurs choisis par une des parties au procès,
bafouent tout droit à un procès équitable...
Quand le pouvoir législatif, se prononçant pour la transposition
intégrale d'une directive européenne, ne se rend même pas compte qu'il a
été trompé par une mafia infiltrée au plus haut niveau de l'Etat et que
le texte final ne correspond pas à ce qu'il avait cru voter...
Quand un pouvoir exécutif corrompu fait passer des lois iniques
détruisant la médecine libérale et mettant en danger la santé des
patients, au seul profit des centaines de mutuelles privées gérant la
protection sociale de base et complémentaire des Français...
Quand un Etat-providence obèse et tentaculaire absorbe les trois quarts
de prélèvements obligatoires devenus insoutenables, ne laissant que la
portion congrue aux seules vraies fonctions régaliennes de l'Etat, à
savoir assurer la sécurité intérieure et extérieure et faire respecter
les droits des citoyens...
Quand la liberté des citoyens est bafouée, à commencer par la liberté de
contracter avec l'assurance de son choix, la liberté d'exprimer ses
opinions concernant la protection sociale...
Quand le droit de propriété est bafoué, que les citoyens sont spoliés du
fruit de leur travail par une mafia constituée d'organismes privés, avec
la complicité de tous les pouvoirs de l'Etat...
Quand, par incompétence et par aveuglement idéologique, la sécurité des
citoyens n'est même plus assurée, et que le gouvernement attend que 130
Français meurent dans des attentats prévus et annoncés pour surfer sur
la vague médiatique et récupérer une légitime émotion en tentant de
redorer son blason...
Quand donc, par un "coup d'Etat permanent", les droits "naturels et
imprescriptibles" de l'Homme, la liberté, la propriété, la sûreté, sont
bafoués...
Alors il ne reste en dernier recours au citoyen qu'à exercer un autre de
ses droits "naturels et imprescriptibles", un droit qu'aucun pouvoir ne
pourra jamais lui retirer, celui de résister à l'oppression.
Dr Jean-Nicolas Boullenois