Trop, c’est trop ! 
	 
	Monsieur François Hollande et Monsieur Nicolas 
	Sarkozy,
	Je ne sais pas si cela vous a échappé dans votre campagne et celle de 
	tous les candidats, mais il s’agit des cinq millions de chômeurs actuels.
	 
	De bonnes paroles ont été dites pour que certains d’entre eux retrouvent 
	plus ou moins un travail, et d’autres ont été dites pour mieux les assister. 
	 
	Savez vous qu’un créateur de travail, c’est un entrepreneur, et que ce sont 
	seulement des entrepreneurs qui pourront donner du travail ? Et certainement 
	pas de répartir dans la caisse de tous pour encore redonner, ce qui 
	affaiblira un peu plus le pouvoir d’achat de chacun. Nous n’avons pas 
	entendu dans cette campagne qu’il fallait absolument favoriser et aider 
	l’esprit d’entreprise, mais au contraire, nous avons plutôt entendu des 
	attaques contre des patrons menaçant de licenciement et de délocalisation. 
	 
	La question est : pourquoi ces patrons et entrepreneurs privés en sont-ils 
	arrivés là ? Voilà la principale question : 
	 
	- Est-ce que c’est pour s’enrichir ? 
	 
	- Est-ce que c’est pour punir leurs employés ? 
	 
	- Ou est-ce que c’est uniquement pour pouvoir persister et persévérer dans 
	leur esprit d’entreprise ? 
	 
	Pourquoi actuellement n’avons-nous plus de nouveaux noms comme Renault, 
	Dassault, Peugeot, Fournier etc. ? Tout simplement parce qu’il est devenu 
	pratiquement impossible d’installer des entreprises rentables dans de bonnes 
	conditions en France. 
	 
	Certes, des lois sociales ont été nécessaires, mais actuellement trop c’est 
	trop. Un ouvrier non qualifié touchant actuellement 1 200 € nets mensuels 
	sait-il que son patron devra débourser en fin de compte environ 3 000 € 
	mensuels pour lui ? Personne ne le sait en France, c’est une hypocrisie 
	générale qui a contribué à déstabiliser et à décourager tout entrepreneur. 
	 
	Voilà, messieurs les candidats, un grand sujet pour la France et pour son 
	économie. Dans le cadre actuel, la plupart des entrepreneurs pouvant le 
	faire ne pensent qu’à délocaliser pour survivre, et c’est là où votre action 
	doit intervenir. C’est pourquoi de vrais soutiens à l’entreprise et aux 
	entrepreneurs devront émerger, si les travailleurs veulent avoir du travail. 
	 
	Il est incompréhensible que les syndicats du patronat ou des confédérations 
	patronales ne fassent pas entendre ce message. 
	 
	Cette information ne prend en aucun compte les planqués de la République qui 
	s’intitulent patrons de grosses entreprises de l’Etat et qui sont une caste 
	à part, n’ayant pas développé, pour la plupart, l’esprit du vrai 
	entrepreneur de la base. 
	 
	Marcel Campion 
	Chef d’entreprise, dirigeant de sociétés, artisan forain, président de l’Intersyndicale 
	foraine représentant 200 000 emplois.  
	
	 
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