www.claudereichman.com


Accueil | Articles | Livres | Agenda | Le fait du jour | Programme

A la une

29/12/11 Claude Reichman

       Ces quatre présidents socialistes qui ont fait
                           sombrer la France !

Cela fait 37 ans que la France marche à reculons. Pendant ce tiers de siècle, qui commence en 1974, notre pays a eu quatre présidents socialistes – Giscard, Mitterrand, Chirac, Sarkozy – qui n’ont su que dépenser et matraquer les entreprises. Le résultat est là : l’économie nationale est en récession, le chômage explose, le pays est endetté de1700 milliards d’euros (et de cinq fois plus si l’on compte les engagements de retraite) et l’on ne voit pas d’issue à cette situation.

Le désespoir des Français se lit partout. Ils ne croient plus dans les politiciens parce qu’ils savent que ceux-ci n’ont aucune solution aux problèmes du pays. Et – bien pire – ils ne croient plus en eux-mêmes. La dernière fois que j’ai rencontré une telle ambiance, c’était dans un pays de l’est encore sous la coupe soviétique. Terrible référence !

Le virage tragique a été pris au début du septennat de Giscard. Le premier choc pétrolier est venu mettre un terme aux Trente Glorieuses. Il a soudain fallu payer un lourd tribut aux Etats producteurs. L’économie, qui progressait en moyenne au rythme de 6 % par an est tombée à 2 %. Dans le même temps, la France adoptait le regroupement familial des immigrés. Il a fallu d’urgence trouver des ressources pour la Sécurité sociale. Il existait un plafond aux cotisations afin d’en rendre la charge tolérable. Il fut supprimé. Les petites entreprises furent obligées de se délester de leurs salariés. La descente aux enfers commençait pour notre pays. Elle ne s’est jamais interrompue depuis.

Bien au contraire, au moment où la construction européenne nous obligeait à ouvrir nos frontières, nos présidents socialistes maintenaient et aggravaient les impôts et les charges sur les entreprises. Celles-ci allaient perdre toutes leurs chances dans la concurrence internationale.

« Et maintenant, que vais-je faire ? », chantait Gilbert Bécaud. Cela pourrait devenir notre hymne national en lieu et place de la Marseillaise qui appelle en vain aux armes des citoyens si désemparés qu’ils ont perdu foi et courage.

Alors oui, maintenant, qu’allons-nous faire ? Dans quatre mois, élire un nouveau président ou reconduire l’ancien. Dans tout pays normal - c’est-à-dire où la politique assume à peu près sa mission de régler les problèmes – le peuple attendrait ce moment avec le plus grand intérêt, les uns espérant le changement qu’ils désirent, les autres le craignant. En France, en 2012, nul changement n’est à attendre, et personne n’a donc à craindre de surprise : la descente aux enfers va se poursuivre inexorablement.

Quand Sarkozy s’est présenté à l’élection présidentielle, j’ai écrit qu’il serait Gorbatchev : celui qui croit que des réformes cosmétiques peuvent sauver le système et qui, bien entendu, y échoue complètement. C’est exactement ce qui s’est passé. En URSS, le système s’était alors effondré. En sera-t-il de même du système français ? Tout porte à le croire, et notamment la crise financière qui assèche les recettes de l’Etat-providence dont notre pays, pour son malheur, a fait l’armature de la société.

La tentation est grande, alors, de faire sien le dicton (attribué à Lao Tseu) : « Assieds-toi au bord du fleuve et tu verras passer le cadavre de ton ennemi. » En fait de cadavre, il n’y en aura pas qu’un seul. Au contraire, on se pressera en foule. C’est toute la classe politicienne, parlante et administrative qui défilera au long des berges, comme autant de chiens crevés au fil de l’eau.

Mais comme la vie et l’histoire ne s’arrêtent jamais, on ne peut se contenter d’attendre ce spectacle : il faut bien, pour nous comme pour nos enfants, prendre notre destin en main.

Nous n’avons en fait que deux solutions : susciter une candidature de salut national, ou se rallier au candidat le moins éloigné de nos aspirations. Il y au moins quelque chose d’encourageant dans cette alternative : elle nous démontrera que nous ne sommes pas morts. Et tant qu’il y a de la vie …

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.


Accueil | Articles | Livres | Agenda | Le fait du jour | Programme