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30/3/10 Faraj Chemsi

Monsieur Sarkozy, avec votre Sécu en faillite, vous n’auriez pas dû faire le malin devant Obama !

Les élections régionales, dont est sortie victorieuse l’abstention, a permis de révéler la défiance des Français à l’égard de leur classe dirigeante tous bords politiques confondus.
Dès le lendemain, vaincus et vainqueurs, ignorant cet avertissement sans précédent, recommencent leur manège, galopant de plateaux télé en stations de radio, en racontant tout et son contraire…

Tout cela ne fait qu’augmenter la colère, et le petit espoir qui subsistait a disparu.
C’est fini, la majorité du peuple ne les écoute plus !

Ces notables de partis, à force de multiplier des promesses non tenues, à n’apporter aucune solution aux graves problèmes économiques actuels, ayant pour seul projet de se maintenir à leur poste, ont fini par obliger les Français à trouver seuls les solutions à leurs difficultés.

Ils sont inquiets face à la situation économique de notre pays, dont ils sont les principaux acteurs, comme par exemple, ces chauffeurs-livreurs qui, avec leur camion à moitié vide, terminent leur tournée à 15 heures au lieu de 18 heures.

Ils sont conscients des déficits abyssaux de notre pays, ils ont compris la gravité de la situation des finances publiques et que le soi-disant bouclier social non-financé, dont ils n’ont vu aucun effet, n’est qu’un surendettement supplémentaire. Ils sentent la débâcle, la banqueroute proche. En effet, vu l’endettement de la France, le spectre de la Grèce n’est pas loin.

Et la principale cause est ce système de Sécurité sociale tentaculaire dont le budget représente plus de la moitié des dépenses publiques.

Pour la retraite, pour ceux dont le compte ne vire pas au rouge dès le quinze du mois, les Français savent qu’il faut se la faire soi-même. Ils veulent donc la constituer de la manière la plus libérale qui soit, par la capitalisation. Cela représente un double effort, alors que les lois françaises issues des directives européennes permettent à tous les Français la liberté de leur protection sociale !

Alors, si à l’occasion de la prochaine réforme où Sarkozy a promis de tout mettre à plat, on n’introduit pas la capitalisation, les retraites des Français seront promises à la catastrophe.

Pour l’assurance maladie, la couverture et les avantages peuvent disparaître rapidement, comme le souligne le député PS Gérard Bapt : la Sécurité sociale sera en banqueroute en 2011, son financement n’étant plus assuré. Les besoins de trésorerie de l’ACOSS atteignant 65 milliards d’euros en fin d’année 2010, il est probable que leur couverture par un programme d’émission de billets de trésorerie à un niveau record ne pourra être atteinte, mettant l’ACOSS en situation de rupture de paiement.

Mais ce qui est gravissime dans un pays qui se targue d’être le champion des droits de l’Homme, c’est que ce système est verrouillé par ses dirigeants, qui en vivent et en abusent et sont, comme l’actuelle classe politique, sans arrêt dans le mensonge, la compromission et qui surtout ne respectent ni les libertés, ni les lois !

Malgré cela, de nombreux Français lucides, se comportant en bon père de famille, ont décidé de prendre leurs responsabilités et disent non à l’obligation de cotiser, de participer à ce suicide collectif programmé.

Pourquoi risquer de se trouver en faillite personnelle en donnant une partie du fruit de son travail pour une retraite que l’on n’aura pas ? Pourquoi cotiser de force à l’assurance maladie de la Sécu qui ne couvre au mieux que 55% des dépenses, comme c’est le cas pour certains à qui leur salaire permet à peine de payer un loyer et qui se voient contraints de faire les poubelles pour se nourrir !

C’est donc de cela qu’il s’agit, un véritable suicide collectif avec la Sécu comme gourou !
C’est pour cela que de nombreux Français disent non à ce système aberrant qui oblige les entreprises à licencier pour payer les charges, à cet ordre social dépensier, gaspilleur, générateur de charges administratives, bâti sur les déficits.

Après l’avertissement donné par le peuple français lors des dernières élections, si rien n’est entrepris pour en finir avec ce système d’après guerre, l’améliorer, le renouveler, l’ouvrir à la concurrence comme le permet l’Europe, c’est à la société civile de prendre le relais.

Le comportement actuel de la classe dirigeante ne fait qu’aggraver la situation et révèle son incompétence, son incapacité à présenter ne serait-ce qu’une ébauche de solution constructive.

Cette situation ne peut plus durer ainsi.

Puisque ce système de Sécurité sociale, principale cause de l’appauvrissement de la France, continue d’ignorer la loi et la liberté, de ruiner nos enfants, d’emprisonner les Français dans un étau, de les conduire à marche forcée à la misère, alors il ne reste plus qu’a le traduire devant une juridiction internationale.

Dr Faraj CHEMSI

 

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