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	 Monsieur Sarkozy, avec votre Sécu en 
	faillite, vous n’auriez pas dû faire le malin devant Obama !  
	Les élections régionales, dont est sortie victorieuse l’abstention, a 
	permis de révéler la défiance des Français à l’égard de leur classe 
	dirigeante tous bords politiques confondus. 
	Dès le lendemain, vaincus et vainqueurs, ignorant cet avertissement sans 
	précédent, recommencent leur manège, galopant de plateaux télé en stations 
	de radio, en racontant tout et son contraire… 
	 
	Tout cela ne fait qu’augmenter la colère, et le petit espoir qui subsistait 
	a disparu.  
	C’est fini, la majorité du peuple ne les écoute plus ! 
	 
	Ces notables de partis, à force de multiplier des promesses non tenues, à 
	n’apporter aucune solution aux graves problèmes économiques actuels, ayant 
	pour seul projet de se maintenir à leur poste, ont fini par obliger les 
	Français à trouver seuls les solutions à leurs difficultés. 
	 
	Ils sont inquiets face à la situation économique de notre pays, dont ils 
	sont les principaux acteurs, comme par exemple, ces chauffeurs-livreurs qui, 
	avec leur camion à moitié vide, terminent leur tournée à 15 heures au lieu 
	de 18 heures. 
	 
	Ils sont conscients des déficits abyssaux de notre pays, ils ont compris la 
	gravité de la situation des finances publiques et que le soi-disant bouclier 
	social non-financé, dont ils n’ont vu aucun effet, n’est qu’un 
	surendettement supplémentaire. Ils sentent la débâcle, la banqueroute 
	proche. En effet, vu l’endettement de la France, le spectre de la Grèce 
	n’est pas loin. 
	 
	Et la principale cause est ce système de Sécurité sociale tentaculaire dont 
	le budget représente plus de la moitié des dépenses publiques. 
	 
	Pour la retraite, pour ceux dont le compte ne vire pas au rouge dès le 
	quinze du mois, les Français savent qu’il faut se la faire soi-même. Ils 
	veulent donc la constituer de la manière la plus libérale qui soit, par la 
	capitalisation. Cela représente un double effort, alors que les lois 
	françaises issues des directives européennes permettent à tous les Français 
	la liberté de leur protection sociale ! 
	 
	Alors, si à l’occasion de la prochaine réforme où Sarkozy a promis de tout 
	mettre à plat, on n’introduit pas la capitalisation, les retraites des 
	Français seront promises à la catastrophe. 
	 
	Pour l’assurance maladie, la couverture et les avantages peuvent disparaître 
	rapidement, comme le souligne le député PS Gérard Bapt : la Sécurité sociale 
	sera en banqueroute en 2011, son financement n’étant plus assuré. Les 
	besoins de trésorerie de l’ACOSS atteignant 65 milliards d’euros en fin 
	d’année 2010, il est probable que leur couverture par un programme 
	d’émission de billets de trésorerie à un niveau record ne pourra être 
	atteinte, mettant l’ACOSS en situation de rupture de paiement. 
	 
	Mais ce qui est gravissime dans un pays qui se targue d’être le champion des 
	droits de l’Homme, c’est que ce système est verrouillé par ses dirigeants, 
	qui en vivent et en abusent et sont, comme l’actuelle classe politique, sans 
	arrêt dans le mensonge, la compromission et qui surtout ne respectent ni les 
	libertés, ni les lois ! 
	 
	Malgré cela, de nombreux Français lucides, se comportant en bon père de 
	famille, ont décidé de prendre leurs responsabilités et disent non à 
	l’obligation de cotiser, de participer à ce suicide collectif programmé.  
	 
	Pourquoi risquer de se trouver en faillite personnelle en donnant une partie 
	du fruit de son travail pour une retraite que l’on n’aura pas ? Pourquoi 
	cotiser de force à l’assurance maladie de la Sécu qui ne couvre au mieux que 
	55% des dépenses, comme c’est le cas pour certains à qui leur salaire permet 
	à peine de payer un loyer et qui se voient contraints de faire les poubelles 
	pour se nourrir ! 
	 
	C’est donc de cela qu’il s’agit, un véritable suicide collectif avec la Sécu 
	comme gourou ! 
	C’est pour cela que de nombreux Français disent non à ce système aberrant 
	qui oblige les entreprises à licencier pour payer les charges, à cet ordre 
	social dépensier, gaspilleur, générateur de charges administratives, bâti 
	sur les déficits. 
	 
	Après l’avertissement donné par le peuple français lors des dernières 
	élections, si rien n’est entrepris pour en finir avec ce système d’après 
	guerre, l’améliorer, le renouveler, l’ouvrir à la concurrence comme le 
	permet l’Europe, c’est à la société civile de prendre le relais. 
	 
	Le comportement actuel de la classe dirigeante ne fait qu’aggraver la 
	situation et révèle son incompétence, son incapacité à présenter ne 
	serait-ce qu’une ébauche de solution constructive. 
	 
	Cette situation ne peut plus durer ainsi. 
	 
	Puisque ce système de Sécurité sociale, principale cause de 
	l’appauvrissement de la France, continue d’ignorer la loi et la liberté, de 
	ruiner nos enfants, d’emprisonner les Français dans un étau, de les conduire 
	à marche forcée à la misère, alors il ne reste plus qu’a le traduire devant 
	une juridiction internationale. 
	 
	Dr Faraj CHEMSI 
	 
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