Le goulag français vit ses dernières heures !
On ne peut que constater que les prochaines élections présidentielle
nous ramèneront toujours les mêmes et serviront surtout à maintenir le
terrorisme d’Etat en France, renforcé par un véritable terrorisme
social.
Oui, un terrorisme social, qui s’est progressivement étendu depuis 1945,
instituant en France un mode d’exercice du pouvoir qui consiste à
pratiquer l’extorsion de fonds à large échelle au nom d’un principe
aussi culpabilisant et imparable que faux, celui de la « solidarité ».
Les candidats à la présidentielle ne sont là que pour se disputer la
place de leader et pour maintenir cet Etat dans l’Etat qu’est la
Sécurité sociale monopolistique, dont la première fonction (non avouée
mais bien réelle) est de détruire les créateurs de richesses, qui sont
les seuls véritables concurrents des énarques pour la direction du pays.
Les candidats à la présidentielle n’ont pas d’autre ambition que de
servir leurs intérêts personnels, qu’ils placent au dessus de tout et
pour lesquels ils sont prêts à faire violence au peuple et à le
précipiter dans la misère. On s’explique donc facilement pourquoi aucun
d’entre eux n’a abordé la réforme de la Sécurité sociale, dont le
premier effet serait d’enrichir le peuple et de le rendre moins docile.
Et c’est ainsi qu’un immobilisme cinquantenaire a amené la France à
être la championne du monde des dépenses sociales, avec un niveau
atteignant 31,5% du PIB. C’est presque deux fois celui du Canada (17,2%)
!
On peut donc affirmer que la France est le pays le moins libéral au
monde, ce qui a conduit une célèbre journaliste étrangère à constater
que celui qui tente « de se retirer du régime de soins de santé national
en faveur d'une assurance privée aurait une meilleure chance d'échapper
à un goulag nord-coréen. »
Les « Libérés » l’ont compris depuis longtemps.
Ils sont de source officielle plus de 450 000.
Cela fait certainement autant d’entreprises sauvées et aussi un bon
million d’emplois préservés. Et pourtant nous guettons la liste des
promotions dans l’Ordre de la Légion d’honneur sans jamais y trouver le
nom de l’un d’entre nous !
La Sécurité dite « sociale » n’a plus de monopole, elle ne survit que
par l’emprunt, tous les politiques le savent, mais aucun candidat ne
s’engagera pour sortir la France de la récession actuelle de peur que la
prospérité enfin revenue ne mette fin à leur carrière de fourrier du
communisme.
On peut d’ailleurs se demander aussi pourquoi la « Sécu » a peur de sa
mise en concurrence, puisqu’elle s’estime, comme l’a proclamé
dernièrement M. Sarkozy, dans un élan lyrique digne de Léonid Brejnev, «
la meilleure du monde » ?
On ne s’explique pas, dans ces conditions, pourquoi des millions
d’Européens ne font pas la queue devant les caisses de sécurité sociale
frontalières afin de profiter d’urgence de leurs bienfaits.
Pour ce qui concerne les Allemands, on connaît la réponse : leur
Sécurité sociale a engrangé 12 milliards d'euros d'excédents au cours
des quinze dernières années tandis que la France affichait105 milliards
d'euros de déficit !
L’Allemagne s’est réformée par la mise en concurrence de ses caisses
d’assurance maladie en 1992, conformément aux directives européennes.
C’est donc outre-Rhin qu’Emmanuel Sieyès, l’inspirateur de la Révolution
française, a trouvé ses disciples, lui qui affirmait en 1788 que « le
monopole a pour effet connu d'arrêter l'essor de ceux qui auraient pu
montrer des talents dans une concurrence libre ».
Il est clair que si la « Sécu » française, nourrie par l’esclavage des
Français actifs, tient à ce point à son monopole, c‘est que certains
doivent y avoir une gamelle bien pleine, quitte à plonger le peuple dans
la misère économique.
En effet, on peut constater qu’avant les années 90, le travail d’un des
parents suffisait à nourrir une famille. Actuellement, pour survivre, il
faut faire la chasse aux aides sociales multiples ou obligatoirement
travailler à deux en confiant aux grands-parents la garde des enfants.
Il faudrait que les Français laborieux analysent sérieusement leur fiche
de paie et la comparent à celle de leurs parents : ils comprendraient la
raison de leur asservissement. Ils ignorent en effet pour la plupart
(parce que les politiciens et la presse le leur cachent) qu’ils ont
droit à la liberté de la protection sociale et à une meilleure vie !
Ne comptons par sur les candidats actuels à l’élection présidentielle
pour rendre aux Français leur droit à la liberté de la protection
sociale.
En observant leurs gesticulations stériles, nous sommes forcés de
rejoindre Claude Reichman : « Je n'ai personnellement confiance dans
aucun homme politique présidentiable, et je sais que nous gagnerons
notre combat non seulement sans eux, mais contre eux ».
J’ai pourtant un grand espoir : les Libérés sont un demi million. Et
ils parlent. De leur liberté, de celle de leurs compatriotes, de celle
de la France. Si le mur de Berlin est tombé, c’est parce que la peur
avait soudain disparu. Le goulag français vit ses dernières heures !
Dr Faraj Chemsi