Monsieur Hollande, cessez de tourner le dos aux  
                
		Français assassinés par la Sécu !
		
		
		Docteur Faraj CHEMSI
		Cabinet médical des Sources
		76560 HERICOURT-EN-CAUX
		Recommandée avec avis de réception
		
Le 21 décembre 2015
		
		Monsieur François HOLLANDE
		Président de la République
		Palais de l’Elysée
		55, rue du Faubourg Saint Honoré
		75008 PARIS 
		
		Monsieur le Président,
		
		je vous interpelle au nom des « Libérés » (mouvement-des-libérés.com), 
		par lettre recommandée pour que ce document ait une valeur juridique.
		
		Cette année 2015 a été marquée à jamais par les attentats qui ont fait 
		130 morts et 350 blessés, innocentes victimes de terroristes dont la 
		plupart étaient français. 
		
		Suite à ces événements, vous avez immédiatement réagi en vous portant, 
		quelques heures après la fusillade, au Bataclan, pour montrer que nous 
		n’avons pas peur de ces assassins.
		
		Savez-vous que depuis le début de ces évènements, où vous avez multiplié 
		les attitudes de recueillement, de compassion, et les mines attristées, 
		840 artisans, agriculteurs, et chefs de petites entreprises se sont 
		suicidés, parce qu’ils étaient ruinés, écrasés, saignés par les charges 
		sociales, par les voies de fait, l’intimidation, et les menaces de 
		directeurs de caisses dites de « sécurité sociale » ? Vous avez dit « 
		sécurité » ? Vous avez dit « social » ?
		
		Cette politique d’assassinat, consciencieusement menée par les tenants 
		du système dont vous êtes un des maillons, laisse des familles dans le 
		deuil et des centaines de salariés sur le carreau.
		
		Ne trouvez-vous pas que ce comportement illégal de destruction sociale 
		des directeurs de caisses est un facteur favorisant de votre échec, 
		celui de l’inversion de la courbe du chômage, avec ses 6 millions de 
		chômeurs, ses 8 millions de pauvres et ses plus de 3 millions de 
		personnes assistées ?
		
		Depuis le funeste 7 janvier 2015, nous enregistrons un nombre de 
		victimes de ce système « social » égal à six fois le massacre de Charlie 
		et du Bataclan, et vous ne vous ruez pas dans les locaux de ces 
		directeurs assassins pour arrêter le génocide d’une partie des forces 
		vives de la nation ? Existe-t-il des sous-Français ?
		
		Il est nul besoin d’imaginer un autre pacte (un de ces pactes que vous 
		multipliez et qui ne servent à rien), la solution est là, simple, 
		légale, pratique et pleine de bon sens : dire tout simplement la vérité 
		aux Français, dire que le monopole de la sécurité sociale est mort et 
		enterré, après plus de 70 ans pendant lesquels il a méthodiquement 
		détruit l’économie française et plongé dans le malheur d’innombrables 
		Français. 
		
		En effet, en vertu de l’ordonnance de 1945, les caisses de sécurité 
		sociale sont des mutuelles. Depuis que le nouveau code de la mutualité a 
		été édicté, le 19 avril 2001, par Lionel Jospin, en transposition des 
		directives européennes de 1992, ces caisses de sécurité sociale sont en 
		concurrence et l’adhésion y a un caractère contractuel. Un contrat doit 
		donc lier la caisse et le cotisant, et elle n’a pas le droit d’employer 
		la contrainte et la terreur pour extorquer les fonds des Français, comme 
		l’a fait dernièrement la MSA (Mutualité Sociale Agricole). Cet organisme 
		a obtenu du procureur de la République qu’il dépêche 40 gendarmes arme 
		au poing pour fermer une entreprise prospère qui emploie 15 salariés, 
		parce que son propriétaire a contracté une assurance sociale européenne, 
		autre donc que celle de la MSA, et a « libéré » ses salariés pour qu’ils 
		puissent véritablement jouir du fruit leur labeur !
		
		Il vous suffit d’un peu de bons sens pour constater que la courbe du 
		chômage ne peut pas s’inverser avec de tels agissements, qui sont dignes 
		de la mafia calabraise, qui elle aussi déboule l’arme au poing pour 
		récolter le « pizzo » !
		
		Vous ne pouvez que constater que la France est le seul pays européen qui 
		ne renoue pas avec la croissance, qui s’enfonce dans la misère, alors 
		que ses voisins, eux, ont profité d’un euro très faible, des taux 
		bancaires négatifs et d’un prix du baril au plus bas pour libérer leur 
		économie et atteindre le plein emploi.
		
		Plusieurs dizaines de milliers d’indépendants, professions libérales, 
		artisans, agriculteurs et salariés ont décidé de contourner cette 
		surcharge sociale pour sauver leur outil de travail et leur pouvoir 
		d’achat.
		
		L’un deux, un entrepreneur haut-normand, a été sauvé par sa femme qui 
		lui a ôté in extremis la corde qu’il avait passée à son cou, et pour 
		pouvoir survivre, il a décidé de franchir le pas, est sorti du système 
		et ainsi a sauvé son entreprise et sa vie ! Il a embauché un salarié au 
		bout de huit mois et actuellement il rachète l’entreprise d’un confrère 
		qui part à la retraite, sauvant ainsi une quinzaine d’emplois.
		
		L’autre, un restaurateur de la Loire, ruiné par l’excès de charges 
		sociales, s’est lui aussi « libéré », a ainsi sauvé son entreprise, ses 
		23 salariés et leur famille, et a donc évité à 102 personnes de plonger 
		dans le malheur, si l’on compte deux enfants par couple. 
		Voilà deux exemples parmi des dizaines de milliers d’autres. Les 
		Français sont en train de se sauver sans les politiciens, et même contre 
		eux, et vous, vous restez les bras ballants, attendant avec impatience 
		la prochaine catastrophe pour pouvoir incarner le chagrin du peuple, 
		seul talent que vous montrez dans la fonction que vous occupez.
		Votre devoir, votre urgence immédiate est de libérer la France de cette 
		Sécurité sociale illégalement monopolistique qui la tue. 
		La France, Monsieur le Président, est en grand danger. C’est d’un 
		génocide social qu’elle est victime. Vous allez devoir assumer vos 
		responsabilités, tant vis- à- vis du peuple que du droit international.
		
		Veuillez agréer Monsieur le Président, l’expression de mes salutations 
		distinguées.
		
		Dr Faraj Chemsi 
		Mouvement des Libérés