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	     Lettre 
	ouverte aux candidats à l’élection présidentielle de 2012 
	       
	Il ne vous reste plus qu’à nommer un syndic  
	                                  
	de faillite !   
	 
	Mesdames et Messieurs les candidats,  
	 
	la banqueroute est à nos portes et, à une vingtaine de jours du premier tour 
	des élections présidentielles, vous n’avez présenté aucun programme clair et 
	précis pour sortir la France de la situation où vous l’avez mise. 
	 
	Ne vous étonnez pas qu’un Français sur trois ne prévoie pas d’aller voter et 
	qu’une autre partie se munira du carton rouge en votant blanc. 
	 
	Les Français, depuis longtemps, n’ont plus de considération pour leur classe 
	politique car celle-ci les a conduits à la ruine faute d’avoir pris les 
	mesures de sauvegarde nécessaires alors que la crise actuelle était prévue. 
	 
	Ils n’ont pas oublié par exemple qu’un ancien ministre des finances devenu 
	directeur du FMI annonçait aux Français en septembre 2007 que la crise était 
	derrière nous. 
	 
	Cette lettre s’adresse à vous et vos collègues, tous bords politiques 
	confondus, et d’ailleurs vous êtes tous partie du même parti, celui qui vit 
	avec ses mains dans nos poches ! 
	 
	Vos programmes semblent n’avoir qu’un seul but, celui de nous dépouiller du 
	fruit de notre travail au profit de votre fonds de commerce, la « solidarité 
	». 
	 
	Pour preuve, à chaque meeting ou intervention télévisée, chacun de vous 
	invente ou imagine un prélèvement nouveau, des recettes supplémentaires, 
	alors que le bon sens serait de gérer au mieux, d’assainir les comptes de 
	l’entreprise dont vous briguez la présidence. 
	 
	Ne trouvez-vous pas que les prélèvements actuels sont beaucoup trop lourds ? 
	 
	Le peuple français attend un plan de redressement simple et clair des 
	finances de l’entreprise « Etat », comme l’on fait plusieurs pays, le 
	Canada, l’Australie, la Suède et l’Allemagne. 
	 
	Les Français ne sont pas dupes et savent que la crise actuelle n’est pas 
	terminée. 
	 
	Donc avant de faire notre choix, nous vous prions de résoudre l’équation 
	suivante : 
	 
	- Une dette qui ne cesse de croître.  
	- Un déficit équivalent à 5,2 % du PIB, c'est-à-dire en gros 100 milliard 
	d’euros. 
	 
	- Une dette cumulée d’environ 1700 milliards. 
	 
	- Une croissance en berne, et actuellement je peux vous certifier que 
	l’encéphalogramme économique français est plat.  
	- Un ralentissement de la croissance chez les pays émergents, dont nous 
	subirons les effets car l’économie est définitivement mondialisée. 
	 
	- Une probable augmentation des taux d’intérêts. 
	 
	- Un taux de prélèvements fiscaux et sociaux les plus élevés du monde. 
	 
	- Toute hausse d’impôts ajoutée à ces prélèvements entraînerait un 
	appauvrissement rapide du tissu économique, une réduction du PIB et ainsi 
	des recettes fiscales, phénomène que l’on observe actuellement en Espagne, 
	au Portugal, en Italie, et cela malgré les mille milliards d’euros injectés 
	par la BCE. 
	 
	Nous nous permettons de vous rappeler ici que vos propositions 
	d’exonérations de charges sociales pour réduire le chômage sont déjà 
	inscrites dans les lois françaises. 
	 
	Nous vous demandons de bien vouloir annoncer aux Français qu’ils peuvent 
	choisir librement l’organisme qui assure leur protection sociale et ainsi 
	augmenter leur pouvoir d’achat. 
	 
	Nous vous souhaitons bien du courage car les Français savent que la crise 
	actuelle, dont le point de non-retour a été dépassé, ira jusqu'à son 
	paroxysme ! 
	 
	Nous vous demandons donc de bien vouloir nous proposer vos solutions à cette 
	équation qui est le fruit de toutes vos politiques. 
	 
	A défaut nous vous proposons de nommer rapidement un mandataire judiciaire 
	et que l’on en finisse rapidement avec cette situation. 
	 
	Qu’il liquide rapidement l’entreprise « Etat, car les Français en ont assez 
	de souffrir et de n’avoir pas d’avenir ! 
	 
	Veuillez agréer Mesdames, Messieurs l’expression de mes salutations 
	désolées.  
	Dr Faraj Chemsi 
	 
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