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2/4/12 Faraj Chemsi
     Lettre ouverte aux candidats à l’élection présidentielle de 2012

       Il ne vous reste plus qu’à nommer un syndic
                                   de faillite !  

Mesdames et Messieurs les candidats,

la banqueroute est à nos portes et, à une vingtaine de jours du premier tour des élections présidentielles, vous n’avez présenté aucun programme clair et précis pour sortir la France de la situation où vous l’avez mise.

Ne vous étonnez pas qu’un Français sur trois ne prévoie pas d’aller voter et qu’une autre partie se munira du carton rouge en votant blanc.

Les Français, depuis longtemps, n’ont plus de considération pour leur classe politique car celle-ci les a conduits à la ruine faute d’avoir pris les mesures de sauvegarde nécessaires alors que la crise actuelle était prévue.

Ils n’ont pas oublié par exemple qu’un ancien ministre des finances devenu directeur du FMI annonçait aux Français en septembre 2007 que la crise était derrière nous.

Cette lettre s’adresse à vous et vos collègues, tous bords politiques confondus, et d’ailleurs vous êtes tous partie du même parti, celui qui vit avec ses mains dans nos poches !

Vos programmes semblent n’avoir qu’un seul but, celui de nous dépouiller du fruit de notre travail au profit de votre fonds de commerce, la « solidarité ».

Pour preuve, à chaque meeting ou intervention télévisée, chacun de vous invente ou imagine un prélèvement nouveau, des recettes supplémentaires, alors que le bon sens serait de gérer au mieux, d’assainir les comptes de l’entreprise dont vous briguez la présidence.

Ne trouvez-vous pas que les prélèvements actuels sont beaucoup trop lourds ?

Le peuple français attend un plan de redressement simple et clair des finances de l’entreprise « Etat », comme l’on fait plusieurs pays, le Canada, l’Australie, la Suède et l’Allemagne.

Les Français ne sont pas dupes et savent que la crise actuelle n’est pas terminée.

Donc avant de faire notre choix, nous vous prions de résoudre l’équation suivante :

- Une dette qui ne cesse de croître.

- Un déficit équivalent à 5,2 % du PIB, c'est-à-dire en gros 100 milliard d’euros.

- Une dette cumulée d’environ 1700 milliards.

- Une croissance en berne, et actuellement je peux vous certifier que l’encéphalogramme économique français est plat.

- Un ralentissement de la croissance chez les pays émergents, dont nous subirons les effets car l’économie est définitivement mondialisée.

- Une probable augmentation des taux d’intérêts.

- Un taux de prélèvements fiscaux et sociaux les plus élevés du monde.

- Toute hausse d’impôts ajoutée à ces prélèvements entraînerait un appauvrissement rapide du tissu économique, une réduction du PIB et ainsi des recettes fiscales, phénomène que l’on observe actuellement en Espagne, au Portugal, en Italie, et cela malgré les mille milliards d’euros injectés par la BCE.

Nous nous permettons de vous rappeler ici que vos propositions d’exonérations de charges sociales pour réduire le chômage sont déjà inscrites dans les lois françaises.

Nous vous demandons de bien vouloir annoncer aux Français qu’ils peuvent choisir librement l’organisme qui assure leur protection sociale et ainsi augmenter leur pouvoir d’achat.

Nous vous souhaitons bien du courage car les Français savent que la crise actuelle, dont le point de non-retour a été dépassé, ira jusqu'à son paroxysme !

Nous vous demandons donc de bien vouloir nous proposer vos solutions à cette équation qui est le fruit de toutes vos politiques.

A défaut nous vous proposons de nommer rapidement un mandataire judiciaire et que l’on en finisse rapidement avec cette situation.

Qu’il liquide rapidement l’entreprise « Etat, car les Français en ont assez de souffrir et de n’avoir pas d’avenir !

Veuillez agréer Mesdames, Messieurs l’expression de mes salutations désolées.

Dr Faraj Chemsi

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