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1/7/23 Claude Reichman
     
         

La déroute française doit cesser !
 

Les jeunes gens des banlieues qui cassent et brûlent la France sont des fils ou petits fils d’immigrés musulmans. Que reprochent-ils au pays qui a accueilli leurs parents ? De ne pas leur donner leur chance. C’est aussi simple que cela. Bien entendu, on peut disserter à l’infini sur les raisons de leur révolte et s’indigner autant qu’on voudra de leur comportement, il n’en reste pas moins que, comme toute action humaine, celle-ci a des causes et il faut savoir les analyser.

La religion n’a pas grand-chose à voir dans la crise actuelle. Certes les jeunes gens en révolte éprouvent un attachement envers la religion de leur famille, mais ils ne brûlent, cassent et pillent pas au nom du prophète. Ce qu’ils détruisent, ce sont les atours de la société française moderne, comme les magasins de fringues et d’instruments ménagers, et même ses institutions comme les mairies, les écoles et les hôpitaux. Parce qu’ils considèrent que tout cela n’est pas fait pour eux.

J’entendais un maire pleurnicher en invoquant la médiathèque qu’il a créée, comme si celle-ci était le meilleur outil de l’intégration. On a déversé des dizaines de milliards dans ce qu’on appelle « la politique de la ville ». En vain. Jean-Louis Borloo, le grand manitou de cette vertueuse tornade, se tord les mains de n’être pas écouté quand il veut rajouter des milliards aux milliards, alors que s’il avait deux sous de bon sens, il saurait que ces milliards sont arrachés à l’économie du pays et nuisent gravement à son progrès et à la création d’emplois. Ces emplois précisément qui pourraient offrir aux jeunes des banlieues une chance de s’insérer dans la société française.

On touche ici du doigt la cause de la crise actuelle. Bien sûr, il a été déraisonnable d’ouvrir grand nos frontières et d’accepter une immigration massive. Mais c’est fait ! Alors il faut en réparer les conséquences. Malheureusement, les politiciens français ne savent que faire appel à l’Etat. Et celui ne sait produire que des lois, des taxes, des impôts, des règlements, des hautes autorités, et des fonctionnaires, qui tous réunis fabriquent une ruineuse machine à broyer le vide, à ruiner les citoyens et à étouffer les initiatives.

Comme dans tout accident, les causes se conjuguent. L’immigration et l’étatisme (dans lequel il faut évidemment inclure l’Etat providence) ont créé la crise actuelle. Et comme on ne peut pas faire disparaître les immigrés, il faut faire disparaître l’étatisme. Il s’agit là du simple bon sens. Mais la tâche s’avère au-dessus des moyens de notre régime politique, qui ne parvient même pas à rétablir l’ordre ! Tout fait craindre que la crise ne devienne permanente, ce qu’elle est en fait depuis des décennies sans qu’on ne l’ait vraiment vue dérouler ses fastes jusqu’à l’explosion actuelle.

La seule mesure qu’on puisse prendre – et elle est de taille – est l’abrogation dans les faits du monopole de la sécurité sociale. Il n’y a pas de lois à prendre, elles sont votées. Il n’y a pas de mesures d’autorité à imposer, il ne s’agit là que de libertés. Le seul effort à produire est la garantie des retraites actuelles, que des économies du train de vie de l’Etat peuvent assurer. Rien que ne puissent faire des politiciens ordinaires.

La déroute française doit cesser. J’en appelle au patriotisme de tous. Il est réel. Allez dans un stade, vous y entendrez déferler les Marseillaises. Soyez orateur dans une réunion, comme je l’ai fait toutes ces années récentes, et terminez votre propos par « Vive la France », et vous entendrez la ferveur se manifester sans retenue. Dites à tous que nous avons un pays, la France, et que nous n’en aurons pas d’autre, alors faisons tout pour le conserver. Dites à ceux qui n’ont brillé que par la médiocrité de leur ministère d’Etat que la décence leur commande de laisser la place. Bref, prenez la parole et gardez-la jusqu’à ce que la France soit sauvée.

Une vague d’excuses parcourt l’Occident. Nous sommes coupables de tout. Or nous ne sommes coupables que de ne pas assumer notre position au sommet de la culture et du développement économique. Nous avons créé la civilisation la plus avancée que le monde ait connue. Nos erreurs ont été largement payées par nos échecs, que nous avons su surmonter. Nous n’avons pas à nous voiler la face. Surtout quand la plupart des 192 Etats de la planète sont dirigés par des dictateurs ou de faux démocrates. Nous avons su vaincre le nazisme et le communisme, qui furent d’abominables entreprises de négation de l’humanité. Rien dans ce bilan ne doit nous conduire à nous battre la poitrine. Tout, au contraire, nous engage à être dignes de notre passé. Ceux qui cassent la France par ressentiment cesseront de le faire face à notre fermeté et au nouveau cours des choses qui offrira à tous la promesse d’un accomplissement.

J’ai très envie de vous dire « Vive la France » !

Claude Reichman



 


  
 

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