La déroute française doit cesser !
Les jeunes gens des banlieues qui cassent et
brûlent la France sont des fils ou petits fils d’immigrés musulmans. Que
reprochent-ils au pays qui a accueilli leurs parents ? De ne pas leur
donner leur chance. C’est aussi simple que cela. Bien entendu, on peut
disserter à l’infini sur les raisons de leur révolte et s’indigner
autant qu’on voudra de leur comportement, il n’en reste pas moins que,
comme toute action humaine, celle-ci a des causes et il faut savoir les
analyser.
La religion n’a pas grand-chose à voir dans la crise actuelle. Certes
les jeunes gens en révolte éprouvent un attachement envers la religion
de leur famille, mais ils ne brûlent, cassent et pillent pas au nom du
prophète. Ce qu’ils détruisent, ce sont les atours de la société
française moderne, comme les magasins de fringues et d’instruments
ménagers, et même ses institutions comme les mairies, les écoles et les
hôpitaux. Parce qu’ils considèrent que tout cela n’est pas fait pour
eux.
J’entendais un maire pleurnicher en invoquant la médiathèque qu’il a
créée, comme si celle-ci était le meilleur outil de l’intégration. On a
déversé des dizaines de milliards dans ce qu’on appelle « la politique
de la ville ». En vain. Jean-Louis Borloo, le grand manitou de cette
vertueuse tornade, se tord les mains de n’être pas écouté quand il veut
rajouter des milliards aux milliards, alors que s’il avait deux sous de
bon sens, il saurait que ces milliards sont arrachés à l’économie du
pays et nuisent gravement à son progrès et à la création d’emplois. Ces
emplois précisément qui pourraient offrir aux jeunes des banlieues une
chance de s’insérer dans la société française.
On touche ici du doigt la cause de la crise actuelle. Bien sûr, il a été
déraisonnable d’ouvrir grand nos frontières et d’accepter une
immigration massive. Mais c’est fait ! Alors il faut en réparer les
conséquences. Malheureusement, les politiciens français ne savent que
faire appel à l’Etat. Et celui ne sait produire que des lois, des taxes,
des impôts, des règlements, des hautes autorités, et des fonctionnaires,
qui tous réunis fabriquent une ruineuse machine à broyer le vide, à
ruiner les citoyens et à étouffer les initiatives.
Comme dans tout accident, les causes se conjuguent. L’immigration et
l’étatisme (dans lequel il faut évidemment inclure l’Etat providence)
ont créé la crise actuelle. Et comme on ne peut pas faire disparaître
les immigrés, il faut faire disparaître l’étatisme. Il s’agit là du
simple bon sens. Mais la tâche s’avère au-dessus des moyens de notre
régime politique, qui ne parvient même pas à rétablir l’ordre ! Tout
fait craindre que la crise ne devienne permanente, ce qu’elle est en
fait depuis des décennies sans qu’on ne l’ait vraiment vue dérouler ses
fastes jusqu’à l’explosion actuelle.
La seule mesure qu’on puisse prendre – et elle est de taille – est
l’abrogation dans les faits du monopole de la sécurité sociale. Il n’y a
pas de lois à prendre, elles sont votées. Il n’y a pas de mesures
d’autorité à imposer, il ne s’agit là que de libertés. Le seul effort à
produire est la garantie des retraites actuelles, que des économies du
train de vie de l’Etat peuvent assurer. Rien que ne puissent faire des
politiciens ordinaires.
La déroute française doit cesser. J’en appelle au patriotisme de tous.
Il est réel. Allez dans un stade, vous y entendrez déferler les
Marseillaises. Soyez orateur dans une réunion, comme je l’ai fait toutes
ces années récentes, et terminez votre propos par « Vive la France », et
vous entendrez la ferveur se manifester sans retenue. Dites à tous que
nous avons un pays, la France, et que nous n’en aurons pas d’autre,
alors faisons tout pour le conserver. Dites à ceux qui n’ont brillé que
par la médiocrité de leur ministère d’Etat que la décence leur commande
de laisser la place. Bref, prenez la parole et gardez-la jusqu’à ce que
la France soit sauvée.
Une vague d’excuses parcourt l’Occident. Nous sommes coupables de tout.
Or nous ne sommes coupables que de ne pas assumer notre position au
sommet de la culture et du développement économique. Nous avons créé la
civilisation la plus avancée que le monde ait connue. Nos erreurs ont
été largement payées par nos échecs, que nous avons su surmonter. Nous
n’avons pas à nous voiler la face. Surtout quand la plupart des 192
Etats de la planète sont dirigés par des dictateurs ou de faux
démocrates. Nous avons su vaincre le nazisme et le communisme, qui
furent d’abominables entreprises de négation de l’humanité. Rien dans ce
bilan ne doit nous conduire à nous battre la poitrine. Tout, au
contraire, nous engage à être dignes de notre passé. Ceux qui cassent la
France par ressentiment cesseront de le faire face à notre fermeté et au
nouveau cours des choses qui offrira à tous la promesse d’un
accomplissement.
J’ai très envie de vous dire « Vive la France » !
Claude Reichman