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29/12/12 | Claude Reichman |
Réunissons les Etats généraux de la nouvelle opposition ! Le pire des défauts pour un gouvernant, c’est la faiblesse. En huit mois de règne à l’Elysée, François Hollande a démontré que telle est bien sa tare fondamentale. L’homme n’a ni stature, ni rayonnement, ni le moindre charisme. Il n’est protégé que par sa fonction. Mais celle-ci n’est pas un bouclier à toute épreuve. Les évènements peuvent le transpercer à tout moment. François Hollande est en outre affligé d’une compagne qui, après avoir patiemment peint ce roseau en fer, estime que c’est elle en fait qui a accédé à la fonction suprême et se pavane avec insolence face au peuple, en Marie-Antoinette de modeste extraction. Si encore François Hollande était porteur de solutions propres à résoudre le mal français, il pourrait compter sur le soutien, dans sa majorité, de caractères mieux trempés que le sien. Mais les socialistes français, qui n’ont jamais su que distribuer de l’argent volé aux citoyens qui travaillent, sont frappés de stupeur face à une économie qui s’effondre, vidée de son sang par des saignées féroces depuis plus de trente ans et achevée par celle que l’inconscient Hollande a pratiquée dès son arrivée au pouvoir. Il est inévitable, dans ces conditions, que de graves évènements se produisent. Et le plus inquiétant est qu’il n’existe pas, dans le pays, de parti constitué capable de prendre les rênes. Nous allons donc passer par une phase d’anarchie qui ne prendra fin qu’avec l’émergence d’une nouvelle force politique. Celle-ci est en train de naître sur les réseaux sociaux. Mais elle reste encore virtuelle, ce qui est le propre d’Internet, formidable vecteur de communication mais que l’anonymat des contributions condamne à l’inefficacité pratique. Internet n’est utile à l’action que s’il suscite des rassemblements physiques. Seuls ces derniers peuvent changer la donne. Il faut donc s’employer à les susciter, fût-ce en commençant modestement. Nous prenons donc aujourd’hui l’initiative d’appeler à la réunion d’Etats généraux de la nouvelle opposition. Ceux-ci doivent s’organiser sans souci d’hégémonie et avec la volonté de s’en tenir à l’essentiel. Pour nous, l’essentiel est le recul de l’Etat et des dépenses publiques. Bien entendu, la nécessité des réformes embrasse un champ beaucoup plus vaste, mais aucune réforme ne sera possible tant que les citoyens continueront d’étouffer sous la férule et le poids de l’Etat. Je demande aux responsables de groupes déjà constitués, quelle que soit leur importance, et partageant cet objectif de prendre contact avec moi en m’écrivant à l’adresse suivante : claudereichman@yahoo.fr Nous nous concerterons ensuite pour fixer, à notre initiative commune, la date et le lieu d’une première réunion d’organisation des Etats généraux. Nos compatriotes attendent dans leur immense majorité une telle initiative. Sinon ils n’exprimeraient pas avec unanimité leur dégoût de la politique et ne s’abstiendraient pas massivement aux élections. Parmi les vers les plus célèbres de la littérature française, il y a ceux-ci : « Nous partîmes cinq cents ; mais par un prompt renfort On oublie le plus souvent de citer les deux qui suivent : « Tant, à nous voir marcher avec un tel visage, Reprendre courage ! Telle est bien la condition du redressement de la France. Alors, haut les cœurs ! Claude Reichman
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