La France victime de ses médias !
D’où vient le sentiment religieux ? Evidemment de la peur. C’est
l’origine des sacrifices humains, destinés à apaiser la colère des
dieux. L’humanité a mis longtemps à les abandonner en leur substituant
un bélier. Et le Christ lui-même s’est offert en sacrifice pour sauver
les hommes.
Il n’empêche que, sur terre, presque tout le monde a peur. Et quand
une religion n’est pas là pour calmer les angoisses, on en invente une
d’urgence.
Tel est le cas de l’écologie. Il s’agit de « sauver la planète » en
s’empêchant de vivre, ce qui est le pari de toutes les religions.
L’écologie multiplie les interdits et tente de faire honte à ceux qui ne
les respectent pas. Jusque là, rien de nouveau. Mais là où l’écologie se
surpasse, c’est quand elle invente des prophètes inspirés, parfois très
jeunes comme Greta Thunberg, qui nous fait revivre les sorcières de
Salem. Ce n’est pourtant rien à côté de l’immense apport de l’écologie à
la psychiatrie. Désigner des cibles parmi l’humanité, c’est satisfaire
l’irrépressible besoin de haine qui emplit le cerveau de l’homme.
On retrouve cette fonction dans la doctrine sanitaire, qui est
devenue une dictature alors qu’elle était justifiée historiquement quand
il s’agissait de faire échapper l’humanité aux virus par la vaccination.
C’est ce qui s’est passé dans la pandémie du coronavirus. Certains y ont
vu une occasion rêvée de retrouver leur pouvoir sur les individus, mis à
mal par l’épanouissement de l’individualisme moderne depuis les
Lumières. Et quand on parle de « certains », il s’agit forcément de ceux
qui exercent le pouvoir et se heurtent à l’esprit d’indépendance et de
liberté si difficilement acquis lors des derniers siècles.
En France, on s’est surpassé. Il faut dire que notre pays est celui
où règnent l’autoritarisme et le mépris du droit le plus avéré du monde,
même en y incluant certaines dictatures. On n’a jamais vu, où que ce
soit sur la planète, des technocrates aussi bornés et sûrs d’eux que
chez nous. Après des décennies d’échecs, ils viennent vous expliquer que
jamais on n’a créé autant d’emplois dans notre pays grâce à l’ampleur
des fonds débloqués (c’est-à-dire volés aux citoyens). Et pas un seul
instant ils n’avouent qu’il s’agit d’emplois artificiels, qui
s’évanouiront sitôt la pluie de subventions interrompue.
Ils veulent absolument avoir sauvé le pays du virus, alors qu’il
devient chaque jour un peu plus évident que la vaccination généralisée
n’était qu’un leurre. Quand on pense qu’Israël, donné en exemple de
démocratie et d’efficacité, doit avouer qu’il a vacciné à tout va …pour
rien ! Un tel aveu est inimaginable en France où M. Macron s’est donné
il y a quelques jours ce programme: « Vacciner, vacciner, vacciner ! ».
Mais l’essentiel est atteint pour nos gouvernants : ils ont fourni sa
ration de haine au peuple. ll faut voir sur les plateaux de télévision
les vaccinés fanatiques haranguer la bave aux lèvres les rétifs, qu’ils
ne laissent même pas expliquer qu’en refusant l’universelle piquouse ils
n’augmentent pas la contamination, puisque celle-ci se fait tout autant
par les vaccinés.
On n’est même plus certain que les cas graves épargnent les vaccinés,
puisqu’il semble que le facteur déterminant soit le surpoids et
l’immunodéficience. Mais quoi qu’il en soit la stratégie raisonnable
aurait consisté à laisser à chacun, en liaison avec son médecin, le
choix de se vacciner ou non.
Tout le monde est en train de comprendre, en France, que le
gouvernement n’avait pas pour ambition de combattre le virus, mais
d’empêcher le Pr Raoult de se vanter d’avoir vaincu l épidémie, alors
que « le savant de Marseille » ne prétendait à rien de tel et se tenait
à l’écart de la politique. L’aberration du tout vaccinal n’était
possible que dans un pays qui a perdu ses repères et où le pouvoir n’a
plus de légitimité ni d’autorité. La France répondait à tous ces
critères, les Français n’ont pas fini de le payer.
Plus que jamais, les médias concentrent la colère du peuple. Les
folies du pouvoir n’auraient pas résisté à des débats télévisés dignes
de ce nom. C’est une leçon pour la suite des évènements. Nous réclamons
des médias dignes de la France, où il n’y a pas que deux dizaines
d’amuseurs de plateaux télévisés, mais bien des centaines
d’intellectuels et de savants capables de démêler le vrai du faux et
dotés d’une morale universitaire qui les met à l’abri de la corruption
des esprits.
« Je ne possède que mon cerveau », disait le général de Gaulle. Cela
n’était déjà pas si mal !
Claude Reichman