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30/10/21 | Claude Reichman |
« Groupiert ! »
A mesure que le temps passe, on découvre de nouveaux médicaments qui traitent le coronavirus. La plupart d’entre eux ont des résultats qui les apparentent à ceux des vaccins : ils évitent les formes graves, mais n’empêchent pas la contagion. C’est dire qu’ils font moins bien que le duo hydroxychloroquine-azithromycine et que l’ivermectine, qui détruisent la charge virale et donc évitent les formes graves et font baisser la contamination. Le Covid 19 a été traité n’importe comment : tel est aujourd’hui le verdict qui s’impose. Pourquoi ? Parce que ce sont les autorités politiques qui ont imposé leurs solutions, alors que les médecins du monde entier seraient rapidement venus à bout de la pandémie, armés de leur savoir, de leur formidable capacité à s’informer, et de la vitesse de propagation de la moindre nouvelle positive qui est la caractéristique du monde médical moderne. La France a cependant accompli un exploit : elle a vacciné 50 millions de personnes en un an. Cette performance est assez singulière pour qu’on s’y intéresse. Le premier constat qu’on peut formuler, c’est que l’Etat a fait la preuve de son efficacité. Ah ! vous voyez, vont s’écrier ceux qui supportent mal nos critiques de la mainmise étatique sur la société. Eh bien non ! Ils se trompent. Ce que les 50 millions de vaccinés français démontrent, ce n’est que le pouvoir de tromperie de l’Etat. Si aucun médicament n’avait existé, le vaccin eût été un grand succès. Mais ce n’est nullement le cas. Des milliers de témoignages de médecins de terrain le démontrent. Alors il a fallu que l’Etat ordonne aux médecins des plateaux télévisés de crier urbi et orbi qu’il n’y avait pas de traitement. Sans ce mensonge, la vaccination n’avait aucune chance de prospérer. Et comme les journalistes avaient reçu la même consigne (qui dans leur cas était un ordre), la vérité a été étouffée, réduite à circuler dans le fatras d’internet, au milieu des fake news et des délires de la paranoïa. Cela n’empêchait pas la vérité d’être la vérité, mais la rendait inaccessible à l’immense majorité des citoyens, désarmés par leur absence de culture médicale. D’où cette vérité tant de fois confirmée par l’histoire : l’Etat ne peut mentir qu’à un peuple ignorant. Si l’Etat avait laissé faire les médecins, il n’y avait aucune raison
d’arrêter l’économie et de ruiner la France. D’autant que les mauvaises
habitudes se prenant vite, la moindre corporation touchée par une
difficulté se met à hurler à tous vents que sans l’aide de l’Etat elle
ne s’en sortira pas et que le montant obtenu est strictement conforme à
la stridence des cris. « La grande vadrouille » est un des plus grands succès cinématographiques du dernier demi-siècle. Il avait fallu vingt ans après la Libération pour arriver à faire rire les Français de l’occupation allemande. Un des personnages secondaires du film y a gagné une notoriété indéniable : il s’agit du soldat allemand qui louche. Et qui bien entendu rate sa cible. Ce qui évidemment soulage le public. Rendons hommage à l’excellent comédien Michel Modo, aujourd’hui décédé, de sa composition. Dans « La 7e compagnie » toutefois, le même soldat allemand, qui cette fois ne louche plus, escorte des prisonniers français. « Groupiert ! » leur ordonne-t-il sans succès. Que voulez-vous, les Français sont désobéissants. Eh bien, cela vient de changer. Les Français sont désormais obéissants. Et vaccinés. Il a suffi que Herr General Macron leur crie « Groupiert », et ils sont allés se faire vacciner. « Qui chante en groupe, a dit le poète Henri Michaux, mettra, quand on le lui demandera, son frère en prison. » Pourquoi croyez-vous que la classe politique unanime réclame qu’on construise de nouvelles places de prison ? Parce le nombre de frères en France est très supérieur à celui des délinquants. Pour une fois, on n’accusera pas les politiciens d’imprévoyance ! Claude Reichman
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