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20/7/24 | Claude Reichman |
Il faut gagner la guerre idéologique ! Au Ve siècle avant JC, à Athènes, Hérodote et Thucydide ont inventé l’histoire. Pour la première fois, l’humanité ne s’est plus contentée de raconter des faits, mais a cherché à en comprendre les causes. Au 21e siècle, en France, on a tout oublié des leçons des historiens grecs. On se jette des insultes à la figure, et ces insultes n’ont aucune trace de vérité. Simplement, elles ont pour but de discréditer des adversaires politiques. Les plus insultants sont ceux qui se déclarent « insoumis », sans qu’on sache précisément la soumission qu’ils rejettent, même si tout le monde a compris qu’ils veulent abattre les riches afin d’enrichir les pauvres. En résumé, ce dont ils ne veulent plus, c’est une société libérale, telle qu’elle s’est développée depuis plusieurs siècles en Occident et qui se caractérise par la liberté politique, l’égalité des droits, la propriété et la liberté d’entreprendre. L’action des « insoumis » est une complète régression de notre civilisation. Elle n’est pas la première dans l’histoire à vouloir créer une dictature collectiviste. Mais il faut noter que l’échec n’a jamais découragé les tenants de cette doctrine. Au contraire, il les encourage à persévérer au motif que l’échec n’est dû qu’à une insuffisance de mesures dictatoriales. On n’a jamais trouvé un meilleur moyen d’annihiler ces gens qu’en les combattant avec détermination et en faisant en sorte que la société libérale donne satisfaction au plus grand nombre et, pourquoi pas, à tout le monde. Là où les choses se gâtent, c’est quand la société libérale s’enraye et aboutit à une société d’exclusion pour la majorité du peuple. C’est le cas en France aujourd’hui. La société française s’est enrayée parce que les représentants politiques de la liberté ont cessé de défendre celle-ci, au profit d’une gestion étatique des problèmes. Ils ont été dominés intellectuellement et moralement par les collectivistes, car ceux-ci se sont emparés des moyens d’expression, qu’il s’agisse des journaux et des médias audiovisuels, et n’ont cessé de déverser sur le pays des idées économiques insensées et des informations dénaturées. La liberté est devenue une doctrine inacceptable en France, et seul compte l’Etat qui doit se charger de tout. On remarquera que cette soumission de la société à l’Etat est très exactement la doctrine fasciste que Mussolini exprimait ainsi : « L’individu n’existe qu’autant qu’il fait partie de l’Etat et qu’il demeure subordonné aux nécessités de l’Etat. » On remarquera que l’épithète de « fasciste » que l’extrême gauche accole aux représentants de la droite nationale n’a aucun sens puisque celle-ci a fondé son développement sur le refus de la domination étatique. De même le qualificatif de « raciste » qui vise les mêmes est tout aussi dépourvu de sens, car le fait de vouloir réduire l’immigration repose sur la nécessité de préserver l’équilibre de la société, qui est très perturbé par l’insécurité et la violence qui résultent d’immigrés non intégrés. En fait, nous sommes plongés dans une guerre idéologique qui n’a aucun rapport avec le bien de la population, et qui peut se résumer à la volonté de l’extrême gauche de prendre le pouvoir et de l’exercer de façon dictatoriale. Ce constat implique, de la part des partisans de la liberté, une révision complète de leurs méthodes. A commencer par le remplacement de leurs représentants habituels que la propagande gauchiste a complètement décérébrés. Le renouvellement des générations va faire son œuvre. Les jeunes gens d’une vingtaine d’années ne réagissent pas comme leurs aînés. Ils sont pragmatiques, mais hélas peu préparés au combat, tant on les a bercés de chansons douces ou assourdis de hurlements métalliques censés être de la musique. Mais ils ne refusent pas les réalités, au contraire de leurs parents qui ont cru que l’Etat les ferait vivre à crédit et paierait leur retraite. La découverte de leurs droits, qu’ils tiennent de la construction européenne, sera pour eux une révélation, et ils ne tarderont pas à s’en emparer tant ils ont besoin de liberté et d’avenir. La France va passer de sales moments, mais elle se ressaisira. Parce qu’il n’y a rien d’irrémédiable dans les conséquences d’une mauvaise gestion. Cela demande seulement du courage et des sacrifices matériels. Notre pays a perdu un million et demi de ses jeunes gens pendant la guerre de 14-18, et elle a été en partie détruite. Le redressement a été très difficile, mais un siècle plus tard, la France est toujours debout, même si elle est affligée de troubles qu’il faut soigner d’urgence. Un bon gouvernement aidera à la guérison. Nous allons aussi y contribuer en libérant les actifs de la tyrannie sociale. J’aime entendre la Marseillaise au début des matchs de rugby. Un stade entier se sent français. Et ce n’est pas une illusion. Ce que nous, Français, avons en commun, c’est ce qui unit les citoyens de tout pays : l’appartenance. Vivons la nôtre avec joie et courage. Il n’est pas de meilleur viatique que ce sentiment. C’est lui qui nous maintient debout ! Claude Reichman
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