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8/5/15 | Jean-Michel Le Bot |
Manifeste pour la liberté La liberté, premier mot écrit au fronton des 36 500 mairies de notre magnifique pays, la France, a été encore une fois violée par la toute puissante et redoutable URSSaf, ce lundi 27 avril à 19 h 45 à Plougastel-Daoulas. A l’occasion d'une réunion privée tout à fait légale, contrat de réservation signé par les organisateurs et le loueur de la salle à l’appui, l’URSSaf a saisi le TGI de Brest pour mandater 3 huissiers afin de distribuer 9 ordonnances et de constater : 1. que Claude Reichman, président du Mouvement pour la Liberté de la Protection Sociale animait la réunion, 2. que durant cette réunion, les participants étaient incités à se désaffilier des régimes de protection sociale, 3. que les intervenants niaient le monopole de la protection sociale, 4. que les interventions avaient pour objectif d'expliquer la marche à suivre pour se désaffilier de la sécurité sociale. Apres s’être vu remettre chacun en main propre nos 3 ordonnances respectives, Roland Le Gall, Claude Reichman et moi-même avons contesté la présence de ces huissiers à notre réunion. En effet, cette ordonnance viole le principe du droit de réunion dans le cadre de la vie privée et viole le droit à la liberté d'expression. Ces ordonnances seront donc rejetées dans les heures qui viennent, annulées et les enregistrements détruits. L'URSSaf a donc utilisé les cotisations de ses affiliés, pour ne pas dire assujettis, pour surveiller celles et ceux qui n’ont plus rien à voir avec elle, puisque nous n’avons jamais signé de contrat avec cet organisme de droit privé ! Nous sommes face à des organismes qui suent la peur et craignent la révolte des Français qui travaillent. Je dis bien tous les Français qui travaillent, car la liberté de la protection sociale existe dans notre pays depuis 1992 et plus particulièrement depuis le 17 juillet 2001. Chaque travailleur sur le sol français a le choix de contracter son assurance santé au premier euro et son assurance retraite où il le souhaite en Europe. Pourquoi prendre la plume encore une fois aujourd’hui ? Parce qu’il me semble que Charlie est mort une nouvelle fois ce lundi soir à Plougastel-Daoulas. Comment peut-on encore accepter dans notre pays que les gouvernements successifs et les organismes sociaux (sic) continuent à spolier l'ensemble des Français qui travaillent, en les assurant de moins en moins et en les imposant de plus en plus ? Comment peut-on encore accepter que 150 entreprises ferment chaque jour dans notre pays ? Comment peut-on encore accepter que sur ces 150 entreprises, 3 entrepreneurs finissent au bout d’une corde chaque jour ? Je suis complètement révolté par cette situation, l'Etat, sous la forme des gouvernements successifs, les « sociaux », les sénateurs, les députés, les élus de tout bord qui jouissent d’un tant soit peu de pouvoir, se croient au-dessus du peuple, donc des lois. N’oublions pas que nos bulletins de vote les placent sur leurs sièges dorés, et qu'une fois en place, ils s'attribuent les privilèges qu'ils doivent au peuple ! Nous ne sommes plus des citoyens, nous sommes réduits au simple stade d’électeurs. Or nous devrions pouvoir écrire les lois, notamment la constitution, qui devrait protéger le peuple contre les dérives mafieuses des puissants, des technocrates, des élus, en les forçant à appliquer les lois du peuple, pour le peuple, par le peuple. Tous les monopoles sont tombés en Europe depuis 1992. OUI le monopole de la Sécu est tombé ! Et si je tombe sous le coup de la loi pour le dire encore ici, alors vous devrez également condamner François Mitterrand, Lionel Jospin, Nicolas Sarkozy, Philippe Douste-Blazy et Marc Le Fur. • François Mitterrand, Président de la République, qui a signé les textes en 1992. • Lionel Jospin qui a ratifié dans le droit français en 2001 les ordonnances de 1992. • Nicolas Sarkozy qui déclare en 2002 que s’il revient aux affaires il promet de faire appliquer les lois. • Philippe Douste-Blazy, Ministre de la Santé, par l'intermédiaire de son chef de cabinet, qui déclare en 2004 : « Le monopole de la Sécu est tombé, mais pour le moment ce serait un suicide politique d'annoncer une chose pareille. » • Marc Le Fur, député de la 3eme circonscription des Côtes-d’Armor, vice-président de l'Assemblée nationale, qui déclare en public, devant Jean-Noël Le Gall, maire d'Irvillac, Jacques Gouerou, maire de Cast et conseiller général du canton de Châteaulin, et moi : - "Vous avez tout à fait raison, monsieur Le Bot, le monopole de la Sécu est tombé depuis très longtemps, je connais très bien le sujet. » -"Alors qu'attendez-vous pour le dire aux Français ?" - "Je l'ai dit de nombreuses fois à l'Assemblée nationale..." - "Maintenant il va falloir se battre pour ouvrir à la concurrence la Sécu pour que chaque Français puisse s'assurer ou bon lui semble, non ?..." Et il fait demi-tour, serre quelques louches et trace son chemin.... Vous l'avez deviné depuis longtemps, les politiques se moquent de vous à plein tube depuis 1992... Et sans vergogne ils nous envoient devant les tribunaux par l'intermédiaire de ces pseudos organismes d’Etat que sont les entreprises privées URSSaf, RSI, MSA et compagnie. Le RSI parlons-en, perdons un peu de temps pour parler de cet organisme qui a du sang sur les mains. Oui, j'ose l’écrire, cet organisme a du sang sur les mains. Il tue toutes les entreprises, les empêche de progresser, d'investir, de créer de l’emploi. Cet organisme devrait nous aider, au lieu de cela il a mis la France à genoux. Je le dénonce ici, publiquement, sans aucune peur de subir quoi que ce soit de sa part. La peur ne fait plus partie de mon quotidien, car la liberté ne s'écrit pas seulement dans les textes, elle s'acquiert grâce au combat. Il est temps que tout cela change. Il est temps que les Français s'expriment et fassent valoir leurs droits ! Les Français n'en peuvent plus de subir les énarques et les technocrates « sociaux », et ces personnages politiques que vous connaissez bien, et dont Cahuzac est l'emblème. Les yeux dans les yeux, je vous le dis : le peuple reprend le pouvoir ! Offrez-lui tout de suite votre démission, et le peuple sera clément, le peuple vous jugera mais vous obtiendrez sa clémence. Sinon le peuple vous fera tomber, et vous serez jugé par la vindicte populaire, laissant la foule décider de votre sort. Vous risquez une peine équivalente à la souffrance de tous les Français que vous avez violentés. En décembre dernier, j'ai écrit 800 emails à nos députés et sénateurs, j'ai reçu 4 réponses évasives (belle abstention), dont celle de l'ancien président de l’Assemblée nationale, Bernard Accoyer. Depuis c'est silence radio, rien à voir, circulez ! J’ai découpé ma carte Vitale devant les caméras de France 2, dans l'émission de François Lenglet, diffusée le lundi 20 avril 2015 à 23h00. L'ancien système, votre système est mort. Je ne coûte plus un seul centime à la Sécu française, donc aux travailleurs de ce pays, et vous voulez me condamner pour cela ? Le jour de ma retraite, vos enfants n'auront pas besoin d’amputer leur salaire pour moi. Et vous voulez me condamner pour cela ? Je m'assure seul, je suis un être responsable, je suis un homme libre, je suis un homme debout ! Je pense à mes enfants, je ne veux pas leur laisser le même fardeau que vous nous avez laissé. Je ne veux pas leur laisser de dettes, ni leur laisser uniquement des devoirs. Au contraire, je veux laisser à mes enfants des droits. Je veux qu’ils puissent vivre la tête haute, qu'ils puissent profiter de la vie, s'épanouir et vivre en paix dans cette France si belle, que j'ai traversée souvent d'Ouest en Est et du Sud au Nord. En rencontrant 200 chefs d'entreprises en 15 ans, des décideurs, des créateurs, j'ai toujours observé cette petite flamme dans leurs yeux, la flamme qui n'attend qu'une chose : qu'on y apporte de l'oxygène, pour qu'elle puisse grandir encore et toujours. La flamme, ce symbole que porte le sportif à l'ouverture des Jeux olympiques. Cette flamme que porte la statue de la liberté offerte par la France aux USA ! La liberté ! Oui, messieurs les politiques, c'est ici que s'arrête votre route. Le peuple vous l'a déjà dit, et hurlé maintes et maintes fois. Mais vous avez persisté à ne pas écouter, à ne pas entendre. Pourtant la France gronde et elle se soulève maintenant ! Ce n'est pas une révolte, c’est une révolution ! Charb déclara, dans le journal Le Monde en 2012 : "C'est peut-être un peu pompeux ce que je vais dire, mais je préfère mourir debout que vivre à genoux." J'ai beaucoup de respect pour ce qu'il a dit, mais, en ce qui me concerne, je préfère vivre debout que de mourir à genoux. A mon père. Jean-Michel Le Bot PS : Je suis le seul responsable de ce texte. Tout éditorialiste de quelque média que ce soit ne saurait être tenu responsable de mes propos.
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