Les Libérés veulent en finir avec le 
		goulag français !
		
		En présentant en grand nombre devant les tribunaux une question 
		prioritaire de constitutionalité (QPC) sur les droits naturels et 
		imprescriptibles de l'Homme tels que les établit l’article 2 de la 
		Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, les Libérés 
		démontrent que la Sécurité sociale n’a pu s’
instaurer
		qu’en violation de 
		ces droits fondamentaux et a permis l’établissement d’un régime 
		dictatorial qui n’a d’égal que le goulag soviétique heureusement 
		disparu.
		
		Si les Français de 1789 ont fait la Révolution, c’est qu’ils ne 
		supportaient plus la violation de leurs droits non écrits mais que tout 
		homme porte dans son cœur. Et par la déclaration du 26 août 1789, ils 
		ont voulu les graver dans le marbre. Pour la France et le monde, les 
		droits naturels et imprescriptibles de l'Homme sont donc désormais et 
		pour toute éternité la liberté, la propriété, la sûreté, et la 
		résistance à l'oppression.
		
		Il suffit de les énoncer pour être frappé par la violation brutale dont 
		ils sont victimes dans le système de sécurité sociale.
		
		Aux termes de l’article L111-1 du code de la sécurité sociale, toute 
		personne travaillant ou résidant en France de façon stable et régulière, 
		doit s’affilier obligatoirement à un régime français de sécurité 
		sociale. 
		
		Le citoyen français n’a pas la liberté de choisir son régime de 
		protection sociale et notamment d’en choisir un autre qu’il estimerait 
		plus avantageux pour lui que que le régime français. 
		
En obligeant le citoyen français à cotiser au régime français de 
		protection sociale, l’article L111-1 du code de la sécurité sociale 
		l’oblige à se départir de sommes qui sont sa propriété et qui peuvent 
		être très supérieures à celles qui correspondent à un régime de 
		protection sociale plus avantageux.
		
		En obligeant le citoyen français à cotiser au régime français de 
		protection sociale, l’article L111-1 du code de la sécurité sociale 
		l’oblige à cotiser à un régime qui du fait de sa structure et de son 
		financement par répartition accumule les déficits et les dettes, au 
		point de mettre en cause son existence même, et offre de ce fait moins 
		de sûreté que des régimes fonctionnant sur la base du libre choix et par 
		capitalisation.
		
		Enfin, en obligeant le citoyen français à cotiser au régime français de 
		protection sociale sans lui en laisser le choix, l’article L111-1 du 
		code de la sécurité sociale constitue un outil d’oppression, dont on 
		sait par les innombrables contestations qu’il suscite, qu’il est 
		douloureusement ressenti par un nombre de plus en plus important de 
		citoyens français.
		
		L’article L111-1 du code de la sécurité sociale, qui dispose que 
		toute personne travaillant ou résidant en France de façon stable et 
		régulière doit s’affilier obligatoirement à un régime français de 
		sécurité sociale, est donc contraire à l’article 2 de la Déclaration des 
		droits de l’homme et du citoyen de 1789 qui dispose : « Le but de toute 
		association politique est la conservation des droits naturels et 
		imprescriptibles de l'Homme. Ces droits sont la liberté, la propriété, 
		la sûreté, et la résistance à l'oppression. »
		
		Comment un système aussi dictatorial que monstrueux a-t-il pu s’établir? 
		En s’appuyant sur le préambule de la Constitution de 1946, exigé par le 
		parti communiste, et qui, après avoir « réaffirmé solennellement les 
		droits et libertés de l'homme et du citoyen consacrés par la Déclaration 
		des droits de 1789 et les principes fondamentaux reconnus par les lois 
		de la République, introduit un 11e alinéa qui dispose :
		
		« Elle garantit à tous, notamment à l'enfant, à la mère et aux vieux 
		travailleurs, la protection de la santé, la sécurité matérielle, le 
		repos et les loisirs. Tout être humain qui, en raison de son âge, de son 
		état physique ou mental, de la situation économique, se trouve dans 
		l'incapacité de travailler a le droit d'obtenir de la collectivité des 
		moyens convenables d'existence. »
		
		C’est ce ver qui va pourrir le fruit. En effet c’est en vertu de 
		ce 11e alinéa qu’on va, au fil des années, faire disparaître toutes les 
		garanties offertes par les principes fondamentaux. Pour en arriver à cet 
		arrêt monstrueux du 22 octobre 2015 (N° de pourvoi 15-16312) de la Cour 
		de cassation qui rejette une QPC portant sur des contraintes délivrées 
		par la Sécurité sociale au motif que « les dispositions critiquées ayant 
		pour objet une mutualisation des risques dans le cadre d'un régime de 
		sécurité sociale fondé sur le principe de solidarité nationale et 
		répondant aux exigences de valeur constitutionnelle qui résultent du 
		onzième alinéa du préambule de la Constitution de 1946, il ne saurait 
		être sérieusement soutenu qu'elles portent atteinte à la liberté 
		contractuelle, à la liberté d'entreprendre et à la liberté personnelle, 
		telles qu'elles découlent de l'article 4 de la Déclaration des droits de 
		l'homme et du citoyen du 26 août 1789 ».
		
		Autrement dit, pour la Cour de cassation, aucune liberté fondamentale 
		ne vaut face aux nécessités de la Sécurité sociale. 
		Dans n’importe quel pays démocratique au monde, une telle affirmation 
		aurait jeté le peuple dans la rue. En France, elle n’a ému que l’auteur 
		de ces lignes ! 
		L’offensive lancée par les Libérés a pour but de mettre un terme à ce 
		silence criminel de la France face au massacre de ses droits 
		fondamentaux. 
		Le Conseil constitutionnel doit en être saisi de toute urgence, et 
		les rétablir. 
		Sinon, il ne nous restera plus qu’à refaire la Révolution ! 
		Claude Reichman