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18/12/11 | Claude Reichman |
Ils n’ont
pas compris que le peuple les déteste ! Il y a plus de vingt ans, j’ai publié « La révolution des termites ». Le livre raconte comment la France s’effondre pans par pans. C’était une fiction. C’est aujourd’hui une réalité. La France s’effondre parce qu’elle a défié les lois économiques, qui ne
sont en fait que les lois de la nature. Travailler, épargner, investir,
depuis des millions d’années, depuis qu’il a lentement émergé de l’animalité
- et se souvenant même, au cœur de ses gènes, de cette ascendance qui, par
exemple, dicte à l’oiseau de capitaliser des brindilles pour construire son
nid et y faire naître les petits qui assureront la survie de l’espèce -
l’homme n’a fait que cela. Et c’est pour cela que nous, les hommes
d’aujourd’hui, sommes là. Hayek a trouvé l’expression qui résume tout : la « présomption fatale ». Si certains trouvent la formule trop policée, je leur en propose une autre : la « mortelle connerie ». Comment a-t-on pu faire croire aux Français que le développement cancéreux d’un Etat qui ne produit rien pourrait les enrichir ? Comment les a-t-on persuadés qu’ils seraient soignés et toucheraient une retraite en étouffant l’activité économique sous le poids de prélèvements sociaux sans cesse alourdis ? Comment leur a-t-on fait accepter que des immigrants s’installent par millions en France alors que les citoyens n’avaient pas leur mot à dire sur cet évènement inouï dans l’histoire de notre pays et sans que jamais on leur ait représenté l’immensité des conséquences et le poids des sacrifices qu’ils allaient devoir faire pour accueillir et assimiler ces nouvelles populations ? Comment se sont-ils laissé imposer la dictature d’une technocratie arrogante et incompétente, qu’ils reconduisent au pouvoir scrutin après scrutin, comment supportent-ils que leurs médias ne soient pleins que des faits et gestes de ces satrapes férocement cupides qui les tyrannisent et insultent jusqu’à l’idée même de démocratie ? La réponse à ces questions est simple : on a vendu aux Français le paradis à crédit. Ils ont été assez stupides pour croire à la bonne affaire, et aujourd’hui que ceux qui leur ont prêté l’argent refusent de passer encore à la caisse pour continuer à entretenir l’illusion de ces cinglés, ceux-ci crient au voleur ! Que personne ne se fasse la moindre illusion : la punition va être cruelle. Mais elle ne sera jamais que le juste châtiment d’un peuple vaincu. Vaincu par lui-même, par ses dirigeants au fil des décennies, par la folle inconscience de ceux qui détenaient le droit à la parole et qui ne s’en sont servis que pour flatter les puissants du moment et se faire une vie pépère. Quand on voit parader encore aux étranges lucarnes les fourriers de la catastrophe, politiciens minables, éditorialistes aussi minables qu’eux, spécialistes en tout genre et surtout en promotion de leur personne, on se dit qu’ils sont follement imprudents. Ils feraient vraiment mieux de disparaître et de se faire oublier. Mais voilà : pas plus qu’ils n’ont jamais eu la moindre once de lucidité, ils n’ont compris que le peuple les déteste. Ils ont pourtant un bon exemple de l’autre côté des Pyrénées : Zapatero, dit « Bambi », l’incapable en chef qui a régné huit ans sur l’Espagne, a tiré sa révérence dès qu’il a vu que les choses tournaient au vinaigre. Son nom veut dire « cordonnier » : il savait mieux que personne comment s’administrent les coups de pied au cul ! Les satrapes cupides qui ont posé le leur sur la tête des Français rêveront bientôt d’un châtiment aussi doux ! Claude Reichman
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