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20/3//21 Claude Reichman
     
             Ce sont les plus décidés qui gagnent !

Le pire, pour une armée, c’est de se savoir mal commandée. Il en va de même pour un peuple, ou d’ailleurs pour n’importe quel groupe humain ayant besoin d’agir.

A cette aune, la France actuelle remplit toutes les cases. Il est arrivé que nos troupes aient de mauvais généraux, et nous l’avons payé très cher. De même bien de nos gouvernements ne se sont signalés que par leur médiocrité, et là encore notre pays l’a payé très cher. Mais sous M. Macron, nous avons atteint le fond (même s’il est vrai qu’on peut encore creuser) !

M. Macron a réussi l’exploit de détruire l’économie de la France, tout en affichant un sinistre bilan de 90 000 morts en un an. Quelle est la raison de ce terrible échec ? Elle réside dans la structure du pouvoir politique qui règne sur notre pays. La France est aux mains de ses fonctionnaires. Les plus gradés donnent les ordres, les autres les exécutent sans réfléchir (ils n’en ont d’ailleurs pas le droit). Les élus n’ont pas d’autre pouvoir que de voter une motion de censure, qui n’empêche nullement le président de nommer le même gouvernement ou un autre fort peu différent.

Il n’y a pas d’autre contre-pouvoir, même si certains groupes s’imaginent bien à tort dans ce rôle. Certes, les protestataires ne manquent pas. Mais leur manifestation terminée, ils ramènent leurs banderoles chez eux, tout fiers d’avoir défilé.

Quand on fait le bilan des décennies écoulées depuis la Libération, on n’aperçoit rien de vraiment marquant, hormis bien sûr la guerre d’Algérie, qui a failli emporter le régime, et la construction européenne, qui a failli le sauver.

La décolonisation s’est mal passée pour la France parce qu’elle n’avait au fond pas tranché le débat entre Jules Ferry et Clemenceau, le premier voulant assumer le devoir moral de « civiliser les races inférieures », le second s’y refusant, ne voyant rien d’inférieur dans les grandes civilisations de la planète. Les colonies nous sont en quelque sorte tombées dans le bec, avant que de nous peser sur l’estomac et, aujourd’hui, d’alimenter une immigration dont nous ne savons pas comment assumer les conséquences.

Quant à l’Europe, grand projet pour rendre impossibles les guerres européennes, elle n’a pas réussi à dompter les fonctionnaires français, qui résistent dans les bastions où ils ont résolu de s’enfermer, c’est-à-dire dans les organismes sociaux dont les dépenses monstrueuses interdisent toute modernisation économique du pays.

Et c’est le petit Macron qui prétendait bousculer tout cela ! Kolossale rigolade ! Son échec est finalement celui du système français, qui n’a pas plus réussi à se moderniser que Gorbatchev n’a rendu viable l’Union soviétique.

Nous voilà donc entrés dans une nouvelle ère, dont nul ne dessine bien les contours, tant il est vrai que le pire n’est jamais impossible. Osons une prédiction : le pouvoir ira à celui qui aura su rassembler une petite troupe décidée. Elle suffira pour s’emparer de tous les bastions, parce que personne n’est prêt à se lever pour les défendre.

Et voilà que tout d’un coup un évènement majeur de l’année écoulée s’éclaire d’un jour aveuglant. Le Pr Raoult était celui qui, bien que dépourvu de toute ambition politique, paraissait capable de mobiliser autour de lui assez de Français pour chasser les incapables du pouvoir. Et c’est la raison pour laquelle les maîtres du système ont fait de l’hydroxychloroquine leur ennemie et, de ce fait, condamné à mort sans hésiter tous ceux que leur impéritie et la paralysie de l’Etat étaient incapables de protéger.

Disons les choses simplement. On peut combattre le coronavirus victorieusement avec l’hydroxychloroquine ou avec certains antibiotiques, ou avec les deux associés, à condition de l’attaquer dès qu’il est décelé. Et ce combat victorieux est d’autant plus important qu’il rend en peu de jours le malade non contagieux et qu’il le guérit.

Toute personne aspirant à diriger la France n’a plus qu’à réunir autour de sa personne tous ceux qui ne veulent pas mourir du virus ou de ses conséquences économiques et, munie d’un fanion portant le mot de « chloroquine », à défiler dans les rues avec ses partisans. Rappelez-vous Chaplin. Il a suffi d’un petit drapeau rouge tombé d’un camion pour entraîner une foule. Aucune révolution n’échappe à la règle : ce sont les plus décidés qui gagnent !

Claude Reichman







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