www.claudereichman.com |
A la une |
5/9/06 |
Lettre de Claude Reichman à Michel
Schifres, Directeur de la rédaction du Figaro Magazine Le 5 septembre 2006 Monsieur Michel SCHIFRES Monsieur le Directeur, Votre journal organise auprès de ses lecteurs une consultation sur le modèle social français. Les questions posées ne tiennent pas compte d’un élément essentiel : l’abrogation du monopole de la sécurité sociale. Cette abrogation résulte de directives européennes de 1992, entièrement transposées dans le droit français et qui ont donc force de loi dans notre pays. J’ai personnellement tenu informée la rédaction du Figaro Magazine de cet évènement essentiel, à commencer par votre prédécesseur, Joseph Macé-Scaron, que j’ai rencontré plusieurs fois à ce sujet, ainsi que Véronique Grousset, Thierry Deransart, Gilles Denis et Ghislain de Montalembert. En dépit de tous ces contacts et des innombrables documents que je lui transmis, jamais la rédaction du Figaro Magazine n’a informé ses lecteurs de la fin du monopole de la sécurité sociale et de ses immenses conséquences sur la vie économique, sociale et politique de notre pays. Organiser une consultation sur le modèle social français sans que les véritables données du problème ne soient exposées à vos lecteurs nous paraît donc une entreprise contraire au devoir d’information de la presse. C’est la raison pour laquelle la Révolution bleue organise le jeudi 14 septembre 2006 à 17 h 30 un rassemblement devant le siège de votre journal, 14 Boulevard Haussmann, Paris (9e). L’objet de ce rassemblement est de remettre publiquement et solennellement à votre rédaction, dans le cadre de votre consultation sur le modèle social français, les éléments d’information attestant l’abrogation du monopole de la sécurité sociale, afin de vous inviter à en informer vos lecteurs. Nous serions très honorés, Monsieur le Directeur, si vous acceptiez de recevoir personnellement ce dossier à 18 heures dans le hall de l’immeuble qui abrite vos bureaux. Veuillez agréer, Monsieur le Directeur, l’expression de mes sentiments
les meilleurs. Claude Reichman
|