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1/12/12 Claude Reichman
                  L’UMP meurt de son inutilité !

L’UMP ne meurt pas des ambitions excessives des candidats à sa présidence. Elle meurt de son inutilité.

Succédant au RPR et à l’UDF qui n’avaient jamais su arrêter la marche au socialisme de notre pays, pire : qui l’avaient accentuée, l’UMP a offert à la France deux quinquennats calamiteux, ceux de Jacques Chirac et de Nicolas Sarkozy, au cours desquels notre économie s’est effondrée, tandis que les immigrés continuaient d’affluer en masse, déstabilisant toutes les structures publiques qui n’avaient pas été préparées pour une telle augmentation de population.

Le parti socialiste est parvenu à faire élire son candidat à la présidence de la République en 2012, mais il ne lui a fallu que quelques semaines pour perdre pied, en raison de l’inadaptation totale de son programme à la situation du pays.

Aux extrémités de l’échiquier politique, que ce soit à gauche ou à droite, on n’est capable d’incarner que la protestation et en aucun cas une relève crédible.

Ce paysage dévasté rend indispensable et inévitable la naissance d’une nouvelle force politique. Celle-ci ne peut être que libérale et conservatrice, de façon à doter enfin notre pays d’une vraie droite modérée, comme il en existe dans tous les pays développés. Cette nouvelle force aura deux missions urgentes à remplir : ramener les dépenses publiques à un étiage permettant aux entreprises de survivre et de se développer, interrompre le flux migratoire de façon à permettre l’assimilation des immigrés présents sur notre sol et à rejeter ainsi toute évolution communautariste en France.

Bien entendu il existe beaucoup d’autres problèmes à régler dans notre pays, et la nouvelle force politique devra s’y atteler, mais elle ne parviendra à aucun résultat si l’économie ne repart pas et que l’immigration continue au rythme actuel. Elle ne sera d’ailleurs crédible aux yeux de l’opinion que si elle fait de ces deux objectifs sa priorité absolue.

L’éclatement de l’UMP était le préalable à toute recomposition politique. Ce parti n’a fait que piper les voix de droite pour les obliger à cautionner une politique de gauche. Une telle contradiction ne pouvait que se terminer en faillite, surtout à partir du moment où la crise mondiale rendait urgente la solution de nos problèmes, dont chacun peut aujourd’hui constater l’aggravation cataclysmique.

La voie est désormais ouverte à toutes les initiatives. La première revient aux grands médias. Ils doivent enfin s’ouvrir à l’expression des divers courants de la droite libérale conservatrice, qui en sont aujourd’hui bannis ou au mieux réduits à des apparitions fugaces. Or ce sont eux qui portent l’unique espoir de redressement de la France, puisqu’ils préconisent les seuls remèdes qui aient jamais marché dans le monde.

Comme l’explique excellemment un de nos plus grands intellectuels, Philippe Nemo, l’expression multiple des opinions telle qu’elle peut se diffuser par exemple sur Internet ne se cristallise pas tant qu’elle n’est pas présente sur l’agora, ce lieu où la démocratie athénienne tenait ses débats et qui est aujourd’hui constitué par l’ensemble des grands médias. Ce que l’accès à cette vaste tribune permet, c’est « de savoir que tout le monde sait ». A partir de cette prise de conscience, les grandes décisions deviennent possibles et elles trouvent toujours les hommes et les femmes dont elles ont besoin pour s’incarner et s’inscrire dans la réalité.

Actuellement, les grands médias n’offrent à leurs lecteurs et spectateurs que les propos insipides d’une classe parlante épuisée d’avoir dit trop de banalités et de bêtises depuis trop longtemps. Un grand coup de balai s’impose. Je sais, cela va être dur pour ceux qui s’imaginent que leurs crachotements dans les micros et leurs lignes de bâtons sur le papier des journaux ordonnent la vie de l’univers. Mais la sauvegarde de la France exige qu’ils disparaissent de notre vue, car comme l’écrivait Albert Camus « une société qui supporte d’être distraite par une presse déshonorée et par un millier d’amuseurs cyniques court à l’esclavage malgré les protestations de ceux-là mêmes qui contribuent à sa dégradation ».

Aujourd’hui, l’esclavage est là : il a pris la forme d’une soumission corps et âme à une caste d’Etat et à ses sicaires qui assassinent d’impôts et de règlements insensés et cruels toute activité libre et utile. Seule une nouvelle force politique pourra rétablir nos libertés. Elle va pouvoir s’édifier sur les décombres de l’UMP qui aura au moins l’ultime satisfaction de n’être pas morte pour rien !

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue.


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