www.claudereichman.com


Accueil | Articles | Livres | Agenda | Le fait du jour | Programme

A la une

10/7/21 Claude Reichman
     
             Comment M. Macron a-t-il été soigné
                              contre le Covid ?

Jean-Marie Bigard n’est certes pas l’arbitre des élégances, mais il n’est pas un menteur. Dans une vidéo, il raconte qu’au début de l’épidémie du coronavirus, il a parlé au téléphone avec Emmanuel Macron et lui a demandé si, au cas où il serait contaminé, il prendrait le traitement du professeur Raoult. Le président de la République lui a répondu : « Oui, dès le premier jour. » En décembre 2020, le président a été atteint du covid, ainsi que son épouse. Ils se sont rétablis en quelques jours, mais on n’a jamais su quel traitement ils avaient pris.

Dans un tel cas, le silence sur la santé du président est inacceptable. En effet le traitement Raoult, dont les publications très étayées du professeur marseillais démontrent, plusieurs milliers de cas à l’appui, l’efficacité en utilisation précoce, a été interdit aux Français par les autorités politiques, sanitaires et par le conseil de l’ordre des médecins. Décision stupéfiante, puisque pour la première fois dans l’histoire, on a interdit aux médecins de soigner des malades ! Hippocrate s’est retourné dans sa tombe !

Mais si le président de la République a suivi le protocole Raoult sans le faire savoir, il s’agit d’une affaire d’Etat dont on n’imaginait pas qu’elle puisse survenir dans un pays démocratique où l’égalité des citoyens est la règle.

Nous demandons donc à M. Macron, à un moment où l’épidémie continue de sévir sous l’effet de variants successifs, de dire la vérité sur le traitement qu’il a reçu. La vaccination massive de la population est en cours, mais on n’est pas certain qu’elle élimine tout risque d’être contaminé chez les vaccinés, ni de transmission du virus de leur part. Alors même que le protocole Raoult diminue et supprime la charge virale, ce qui est la meilleure garantie contre l’extension de la contagion.

On est effaré que les journalistes se soient tus sur cette affaire. Même habitué à leur soumission proverbiale, on ne peut comprendre une telle attitude. Seul le conte d’Andersen, « Les habits neufs de l’empereur », peut fournir une explication, avec sa chute « Le roi est nu », sortie de la bouche d’un enfant. Quand l’esprit de cour et la soumission règnent dans un pays et que la population en est elle-même contaminée, les pires inepties sont à craindre, ainsi que les crimes collectifs les plus horribles, comme le nazisme l’a démontré.

La France contemporaine doit nous faire peur. Chaque jour qui passe amène son lot d’interdictions et de contraintes, dans le silence religieux des médias, qui pour rien au monde ne troubleraient le déroulement de l’office. Le peuple lui-même en est en majorité reconnaissant, pensant que sa santé en est mieux protégée. Tout est réuni pour que notre démocratie subisse un traumatisme majeur, dont elle mettra des décennies à se remettre. Il est donc urgent de se mobiliser.

Les follicules ne manquent pas dans notre pays. On peut y lire la description et l’analyse détaillées des diverses manifestation du mal français. Mais rien ne change parce qu’il n’y a pas d’action. Sur la forme que celle-ci devrait prendre, il peut y avoir diverses opinions. La seule caractéristique vraiment indispensable, est que l’action doit gêner le pouvoir. Rien, à mon sens, n’est plus efficace que la défense des droits fondamentaux de l’homme et du citoyen tels que les définit la déclaration de 1789. Non qu’il faille se saouler de mots, mais parce que ces droits sont régulièrement violés en France, à commencer par la cour de cassation et le conseil constitutionnel. C’est de la dérive de ces institutions que le reste découle.

Aucun pouvoir ne peut résister à une révolte de ses citoyens fondée sur le respect des principes qui fondent la nation. Nous avons, en nous fondant sur ces derniers, réussi à faire supprimer les tribunaux des affaires de sécurité sociale, où le droit et l’impartialité étaient absents, et dans la foulée le régime social des indépendants (RSI), qui n’était qu’une entreprise de spoliation des travailleurs indépendants. Malheureusement les parlementaires et les éditorialistes se sont courageusement abstenus de nous soutenir quand il a fallu remplacer ces institutions malfaisantes, et nous les a resservies sous une forme à peine différente. La trahison des clercs est une constante de notre histoire !

Nous ne sommes toutefois nullement découragés. Le pouvoir est faible, nous l’avons démontré. A la détermination des combattants doit maintenant s’ajouter le nombre. Il faut vraiment que chacun se réveille !

Claude Reichman


Accueil | Articles | Livres | Agenda | Le fait du jour | Programme