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17/3/12 François R.
      Grâce à vos conseils, j’ai gardé mon triple A !

En ce qui me concerne, j'ai moi-même réduit mes dépenses personnelles de 20 %, comme recommandé dans vos éditos et sur REICHMANTV : vos conseils sont suivis à la lettre !

De plus, je suis en train de faire un régime alimentaire depuis quelques mois. En effet, je commençais à prendre un peu trop de poids, et j'ai réussi à maigrir de 10 kg progressivement. Ma recette ? Du poisson et encore du poisson, du fromage blanc à 0 % et moins de fromage, moins de charcuterie, davantage de fruits et légumes. Le tout est accompagné d'un abonnement à un club de sport, ce qui me force à faire de l'aquagym et du fitness une à deux fois par semaine. Voilà pour ma bonne résolution de l'armée 2012.

D'une manière générale, les différents pays d'Europe ne souffrent-ils pas d'un autre mal intérieur qui obstrue leur fluidité et empêche, tout à la fois, leur action et leur liberté de mouvement ?

A mon avis, le "coupable" est désigné à la vindicte populaire. Il pèse lourd dans nos systèmes économiques protecteurs en y laissant de gros déficits. De quoi s'agit-il ?
Il s'agit de la graisse, bien sûr (et la Grèce aussi !)...

D'autant que, depuis des décennies, on a pris l'habitude de garder cette dette de graisse bien au chaud : nous brûlons moins, bien moins, que nous n'emmagasinons.Tout cela accroît notre déficit d'exercices physiques et participe activement à creuser le cratère de la sécurité sociale (en France) et du budget des Etats (dans presque tous les pays d'Europe).

Et chacun peut constater les résultats désastreux de cette politique alimentaire qui se traduit par une obésité galopante (dont les USA n'ont plus le monopole). L'obésité touche désormais, non seulement les adolescents, mais aussi les plus jeunes enfants en France.

Ainsi, sans mon petit régime alimentaire entrepris depuis 2011, je risquais de perdre ma propre notation AAA (= Amoureux d'Actions Aérobic) pour devenir un simple AA (Actif Amateur), autrement dit un vrai drame qui me ferait emprunter des chemins bien plus délicats aux pentes plus rudes à gravir !

Face à cette situation, certains gouvernements renoncent à employer un vocabulaire de crise et notamment le mot rigueur.

Pourtant, le mot "rigueur" ne revêt pas de connotation négative, à mon avis.

Ainsi, il est rigoureux, ou plutôt responsable, d'inverser la tendance, d'affirmer qu'il n'y a pas de fatalité, et que personne n'est obligé de subir les dures lois internationales des franchises de "fast-food" ou des fabricants de soda, ou qu'il devient enfin impératif d'équilibrer les recettes et les dépenses caloriques, même si cela parait plus douloureux.
Au fur et à mesure des années passées dans l'inaction et la facilité, ma dette calorique (c'est-à-dire la différence entre mes calories englouties et celles brûlées) n'a cessé d'enfler, provoquant un déficit de plusieurs centaines de milliards de calories sans que les gouvernements européens ne puissent réagir vigoureusement à mon encontre.

Et voilà, grâce à mon petit régime personnel (à la fois financier d'un côté et alimentaire de l'autre), j'ai retrouvé la joie de vivre.

Mais qu'attendent-ils donc pour mettre les déficits de la graisse (la Grèce ?) sous tutelle internationale, afin d'en contrôler l'évolution et les recettes, et si possible avant que ce mal ne nous mette en faillite ?

Dans cette situation internationale, qui peut apparaître particulièrement anxiogène, il me semble que le besoin d'exercices physiques, véritable source d'équilibre, est devenu une nécessité absolue pour chaque Européen qui évitera ainsi tous les malheurs de la "graisse en stock".

François R.

 

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