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27/11/21 Claude Reichman
     
     L’ordalie a rendu son verdict : les gouvernants
                               sont coupables !

L’ordalie est une épreuve dont on attend qu’elle révèle la vérité. Au Moyen Âge elle consistait à soumettre le suspect au feu ou à l’eau. A l’époque actuelle, c’est la télévision qui joue ce rôle. C’est ainsi qu’on a pu voir Nicolas Hulot sommé de justifier sa conduite à l’égard de plusieurs jeunes femmes l’accusant d’agression sexuelle et de viol. Le suspect s’est dérobé à l’épreuve, sauf pour dire qu’il était condamné d’avance, ce en quoi il a fait preuve de lucidité.

Mais il y a une ordalie que personne ne considère comme telle mais qui en est pourtant bien une. Il s’agit du covid. Ce mal est sans pitié à l’égard des obèses, qui paient là le prix de leur gloutonnerie. Il est redoutable pour les vieillards, qui voient condamnée leur obstination à vivre. Mais aussi il soumet les gouvernants à la torture. Car ils doivent à la fois laisser le peuple se soigner et le forcer à se soumettre aux soins que le pouvoir recommande. Le plus simple serait évidemment que le pouvoir recommande les soins auxquels le peuple fait confiance, mais l’autorité du gouvernement n’en sortirait pas aussi grandie que ne le ferait un combat réussi contre l’épidémie.

Le coronavirus se joue des gouvernants du monde. Comme tous les virus, il varie, et ses nouveaux avatars sont généralement plus agressifs que les précédents. Du coup l’unique barrière élevée par le pouvoir, à savoir le vaccin, se révèle moins efficace qu’espéré. Si bien que l’apparition, quelque part dans le monde, d’un variant inattendu plonge les gouvernements dans l’angoisse et que la Bourse chavire.

Les peuples réagissent très mal à cette situation. Partout, il y a des manifestations qui tournent parfois à l’émeute, et l’on voit même des contrées aussi paisibles que les Pays Bas s’enflammer au point que la police tire à balles réelles sur les manifestants. Alors là, l’observateur lucide et doté de sang froid ne peut que dire : Il y a quelque chose qui ne va pas !

Cette simple remarque est considérée par les partisans des gouvernements comme une déclaration de guerre. On a même entendu le président italien, M. Draghi, déclarer que les réfractaires au vaccin « ne font pas partie de notre société » !

Je voudrais rappeler aux admirateurs du regretté Pierre Dac et de son complice Francis Blanche l’hilarant feuilleton radiophonique « Malheur aux barbus » dont ils furent les auteurs et qui fit la joie des Français dans les années 1950. La secte des Babus figurait parmi leurs trouvailles. Elle avait un hymne dont chaque mot résonne aujourd’hui à nos oreilles endolories par les insupportables propos de tous les sectaires du monde :

« Tout le monde y pue, il sent la charogne,
Y a que le Grand Babu qui sent l’eau de Cologne,
Tout le monde il pue, y fait mal au cœur,
Y a que le Grand Babu qui a la bonne odeur ».

Etes-vous un Babu ? Si oui, quel bon choix ! Sinon, allez en enfer ! Un feuilleton radiophonique loufoque est devenu réalité. Notre civilisation n’a pas lieu d’en être fière.

En France, c’est officiel depuis de longs mois, on ne peut pas soigner le covid, et la seule chance de salut réside dans le vaccin. Or voilà que le vaccin, qui permet d’éviter les cas graves mais ne freine pas la contamination, se voit remis en cause dans la fonction que lui avait assignée le gouvernement : arrêter l’épidémie. Du coup, le doute et la peur s’installent au sein du pouvoir : le peuple va-t-il encore accepter de se soumettre ?

Au nom de la paix civile, nous demandons instamment au gouvernement de renoncer à l’inflation vaccinale, de réserver le vaccin aux personnes menacées par l’âge et les comorbidités, et de confier le combat contre le covid aux 100 000 médecins généralistes français, dont la compétence et la lucidité sont indiscutables, à charge pour eux de prescrire le traitement de leur choix, dans le strict respect du serment d’Hippocrate.

L’ordalie du covid a rendu son verdict. Les gouvernants sont coupables de l’échec de leur stratégie. Ils ne seront pas mis à mort, mais chassés du pouvoir, ce qui pour eux revient à peu près au même. Mais pour nous, ce sera un vrai soulagement. Car pour être franc et direct, on ne peut plus les voir !

Claude Reichman




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