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Communiqué du 28 novembre 2004 du MLPS
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28/11//04 |
M. L. P. S. Communiqué du 28 novembre 2004 Une ordonnance de Jacques Chirac met fin à la controverse : la Sécurité sociale n'a plus de monopole Le Président de la République doit mettre fin aux
fonctions de MM Douste-Blazy, Bertrand et Gaymard, coupables de refuser l'application des
lois de la République
Tel est le texte qui figure à l'article 1, 10e, b), de l'ordonnance n° 2004- 1201 du 12 novembre 2004 parue au Journal officiel de la République française n° 266 du 16 novembre 2004, et signée par le Président de la République, Jacques Chirac, le Premier ministre, Jean-Pierre Raffarin, le Ministre d'Etat, ministre de l'économie, des finances et de l'industrie, Nicolas Sarkozy, le ministre de la santé et de la protection sociale, Philippe Douste-Blazy. Cette ordonnance comporte les visas suivants : Il est ainsi démontré, de la manière la plus explicite et éclatante qui soit que
les sociétés d'assurances, les mutuelles et les institutions de prévoyance font
ensemble partie du secteur des assurances dans lequel elles sont en concurrence. Cette ordonnance vient donc mettre un terme définitif à l'abondant contentieux qui a vu pendant dix ans les autorités politiques et administratives et l'institution judiciaire nier aux citoyens français les droits à la liberté de la protection sociale qu'ils tiennent notamment des directives 92/49/CEE et 92/96/CEE, transposées dans le droit national par les lois n° 94-5 du 4 janvier 1994, n° 94-678 du 8 août 1994 et par l'ordonnance n° 2001-350 du 19 avril 2001 ratifiée par la loi n° 2001-624 du 17 juillet 2001. Il appartient à présent au président de la République de donner les instructions nécessaires au gouvernement pour que l'état de droit soit, à cet égard, rétabli en France, et de mettre fin aux fonctions de M. Philippe Douste-Blazy, ministre de la santé et de la protection sociale, et de M. Xavier Bertrand, secrétaire d'Etat à l'assurance maladie, qui, par leur communiqué commun du 22 octobre 2004, se sont rendus coupables d'un grave mensonge niant la fin du monopole de la Sécurité sociale, et à celles de M. Hervé Gaymard, ministre de l'agriculture, qui, par lettre officielle du 26 août 2004, a indiqué qu'il refuse d'appliquer les lois de la République établissant la liberté de la protection sociale. |