Oui à la proposition d’Henri Dumas !
Avec l’épidémie du coronavirus, la France connaît son chemin de croix.
Chaque épisode est marqué par l’incapacité de l’Etat à jouer son rôle,
qui est avant tout de protéger le pays et ses citoyens.
Nous en sommes à présent à l’épisode de la vaccination, qui est un
échec de plus. Car ce sont moins les vaccins qui manquent que les
vaccinateurs. Certes ils sont en nombre plus que suffisant, mais ils
reçoivent des ordres si contradictoires des autorités sanitaires que
plus personne ne sait ce qu’il doit faire.
L’épidémie se poursuit donc et l’on n’aperçoit pas le moment où l’on
pourra reprendre une vie normale … et commencer à réparer les terribles
dégâts subis par l’économie.
Il est temps que des voix s’élèvent pour appeler à la désignation de
nouveaux dirigeants de notre pays, à commencer par le premier d’entre
eux.
M. Macron n’a jamais compris le véritable état du pays. Il a cru que
quelques pirouettes technocratiques le remettraient en ordre de marche,
alors que plus rien ne fonctionnait dans les rouages de l’Etat et que
celui-ci faisait payer une fortune aux citoyens pour son exécrable
service.
Henri Dumas a pris cette semaine l’initiative de créer un nouveau
parti politique qui aura pour rôle de trouver un candidat à l’élection
présidentielle de 2022 afin d’y incarner nos droits fondamentaux à la
sécurité, à la justice et au marché.
J’avais moi-même lancé un appel dans ce sens le 27 février dernier.
C’est dire que je soutiens sans réserve l’initiative d’Henri Dumas.
Nous savons tous qu’il ne suffit pas d’un bon président pour
redresser notre pays, mais cela reste fondamental dans une démocratie
marquée par l’élection de celui-ci au suffrage universel. Et même si
celui (ou celle) que nous soutiendrons n’est pas élu, il aura affirmé
les idées du renouveau et préparé l’avenir.
Beaucoup de Français, et Henri Dumas lui-même, pensent qu’une
insurrection se justifierait, mais on sait que la violence aboutit plus
souvent au chaos qu’à des réformes. Si violences il doit y avoir, elles
seront le résultat d’un enchaînement d’erreurs du pouvoir et d’une
exaspération des citoyens beaucoup plus que d’un mouvement planifié.
Henri Dumas propose le nom de Fédération de la France Réelle (FFR).
On pourrait en imaginer beaucoup d’autres, mais celui-là est aussi
valable que n’importe lequel et l’important est d’en avoir un. Alors va
pour la FFR !
Notre action devra viser à la simplicité, c’est-à-dire au respect de
nos droits fondamentaux. Parmi les réformes que nous devrons mettre en
œuvre, il en est une qui sera décisive et qui permettra aux Français de
ne pas être frappé du harcèlement législatif qu’ils subissent en
permanence. Elle consistera à limiter l’activité parlementaire à une
session unique de trois mois par an. Ce sera largement suffisant pour
gouverner un pays qui a besoin de liberté plus que de toute autre chose.
Je n’irai pas plus loin dans les propositions, tant je suis certain
que tout le bien que nous souhaitons à la France s’inscrit sans
difficulté dans le triptyque sécurité- justice-marché.
Le pire serait de ne pas essayer. Abandonner le terrain à la sinistre
cohorte qui l’occupe depuis des décennies serait se condamner à
ressembler aux pays du bloc soviétique où le seul plaisir qui restait à
leurs malheureux habitants était la vodka jusqu’à l’abrutissement. Nous
n’en sommes plus très loin en France, tant l’Etat abuse de son pouvoir à
la faveur de l’épidémie. Honte à moi : je viens de découvrir que les
résidents des Ehpad n’avaient depuis un an pas le droit de sortir. Si
cela m’avait jusqu’à présent échappé, ce n’est pas que je sois
inattentif à la vie de mon pays, c’est que le gouvernement et les médias
n’en avaient que peu parlé. Il est vrai que personne ne pouvait être
fier d’un pays qui en est arrivé à mettre en prison les vieillards !
Eh bien, cela finalement ne m’étonne pas. J’ai passé les trente
dernières années à alerter l’opinion sur les méfaits du système de
retraite par répartition, qui allait finir pas priver de pensions tous
ceux qui ont eu la malchance de naître dans un pays où la natalité et
l’activité ne suffisaient plus à garantir les besoins de ceux à qui on
avait généreusement attribué des droits qu’on savait ne pas pouvoir
honorer. Le drame est là. Et l’enfermement des personnes âgées est le
châtiment infligé à ceux qui n’ont pas réussi à enfermer en prison les
gouvernants irresponsables et criminels qui les mettaient dans cette
situation.
« Les civilisations ne meurent pas assassinées, elles se suicident. »
La célèbre phrase d’Arnold Toynbee est celle qui peut le mieux guider
notre action. Nous ne voulons pas le pouvoir. Nous voulons que la France
vive !
Claude Reichman