Le drame effroyable de l’Airbus de la Germanwings nous bouleverse et impose à nos esprits une image que rien ne peut chasser. Car cet avion inexorablement conduit vers la catastrophe, c’est aussi la France depuis quatre décennies.

Depuis 1974, les cinq présidents qui ont piloté la République ont tous appuyé sur une commande unique : celle qui augmente les impôts et les charges. Sous ce poids sans cesse augmenté, l’économie française est descendue lentement vers le sol et aujourd’hui l’écrasement est proche.

Quelle est la raison de cette politique suicidaire ? Les cinq pilotes étaient tous des malades mentaux. Prisonniers du système communiste qui s’est incrusté en France en 1945 et qui n’a jamais interrompu sa prolifération cancéreuse, ils n’ont pas essayé de raisonner en êtres libres et responsables et ont sombré dans un délire politique qui leur faisait croire que le peuple voulait à tout prix conserver ce système. Ils ont donc donné au Moloch toute la chair humaine qu’il voulait dévorer, et ce qui devait arriver n’a pas manqué de se produire : malgré des millions de victimes – chômeurs, pauvres, entrepreneurs ruinés, jeunesse désespérée – le Moloch a de plus en plus faim et la France connaît un désastre économique et social sans précédent.

Or les Français n’ont jamais voulu ce système monstrueux. On le leur a imposé sans jamais leur demander leur avis. Il poussait ses tentacules partout, envahissait tous les espaces, en chassait tout occupant libre, annihilait toute initiative visant à le faire reculer, réorganisait à sa manière toute la vie du pays, jusqu’à régner en maître absolu sur une République vidée de sa substance, privée de liberté et de fraternité, mais réduite à une égalité devenue symbole de pauvreté et dont toute la nomenklatura politique s’exonérait complètement.

Si les Français ne réagissent pas immédiatement, la catastrophe ne pourra être évitée. Que faut-il faire ? Chasser du poste de pilotage son actuel occupant et ne pas le remplacer par un de ses semblables. La France doit sortir du communisme. Cela demande un président qui aura l’aval des Français pour ramener les dépenses publiques, les impôts et les charges au niveau des pays qui réussissent. Une vraie campagne doit avoir lieu en France sur ce thème essentiel. L’enjeu est assez simple : il faut dépenser 250 milliards d’euros de moins. Cela représente une baisse de 20 % des dépenses de l’Etat, des collectivités territoriales et de la Sécurité sociale. Toute famille française peut vivre en réduisant par nécessité ses dépenses de 20 %. Les entités publiques le peuvent aussi, car c’est une exigence vitale.

Aujourd’hui, la France s’abandonne, comme le disait le général de Gaulle. Il ne tient qu’à elle de retrouver ses vertus, et au premier rang d’entre elles le courage. Le courage de voir la réalité en face, celui de l’affronter au lieu de la fuir, de changer sans peur tout ce qui doit être changé et d’offrir un avenir à sa jeunesse qui se morfond dans un pays où elle n’a pas sa place.

« Si vous placez des gens retors au-dessus des hommes intègres, le peuple cessera de vous soutenir », disait Confucius. C’est bien là tout le malheur de la France. Des gens retors la gouvernent depuis quatre décennies et le peuple a cessé de les soutenir. Le journal Le Monde a commandé un sondage qui révèle que 88 % des Français rejettent catégoriquement les partis politiques. Tous les ingrédients d’une révolution sont réunis, il ne reste plus qu’à la faire.

Claude Reichman
Porte-parole de la Révolution bleue