www.claudereichman.com |
A la une |
16/2/11 | Michel de Poncins |
L’arnaque du solaire ! Voici encore une belle arnaque publique dont nous lisons tous les jours les détails dans les journaux. Le pouvoir tire à hue et à dia dans l'énergie solaire, qui est une icône de choix dans la mensongère religion écologique. Un jour, il appuie le solaire de toutes ses forces, et le même jour il lui tape dessus. Panneaux photovoltaïques et éoliennes sont tour à tour entrainés dans la sarabande, avec l'effet de ruine coutumier des actions publiques virevoltant dans le désordre. En plus, la ruine, comme on va le voir, n'est pas pour tous ! Jean-Louis Borloo, grand architecte du solaire pour le malheur des Français, a incité massivement par des crédits d'impôt à l'installation sur les toits de ces horribles panneaux. L'électricité est rachetée par EDF. C'est un engagement à long terme qui fait supporter par tous les consommateurs des surcoûts invraisemblables. Comme nous l'avions prévu, un tel engagement est sans aucune valeur, comme tant d'autres promesses publiques. En effet, Borloo a décidé soudain de lutter contre les effets d'aubaine, car selon lui les investisseurs veulent trop s'enrichir. Pour la deuxième fois en 6 mois, le pouvoir a donc baissé de 12 % le prix de rachat de l'électricité. Cela veut dire que les agriculteurs et les propriétaires d'immeubles qui avaient, sur la parole de commerciaux talentueux, fait des calculs légitimes pour s'enrichir avec le solaire en seront pour leurs frais. Imaginons le sort de ceux qui, effet de levier aidant, se sont endettés avec, ô malheur, des taux variables : la ruine peut être non partielle mais vraiment totale. Saluons au passage la haine officielle contre les spéculateurs : ces gens au pouvoir ignorent que tout investissement est une spéculation normale dans le cadre d'un calcul sur l'avenir. Le 28 janvier 2011, EDF annonce le projet d'une centrale photovoltaïque de 700 hectares dans le Gard en 2013 : nous revoici dans la politique pro-solaire ! Du coup, l'on frémit devant ce projet qui, malgré toutes dénégations, réduira encore les surfaces agricoles. Comme c'est EDF qui utilisera le courant, la ruine probable sera camouflée inévitablement dans des comptes où personne ne voit clair. Le moratoire Le président de la République vient de rencontrer à la télévision de supposés représentants des Français triés sur le volet, cela pour une conversation préparée dans tous les détails pendant huit jours. Il a versé des larmes publiques sur le départ des usines hors de France : son propre interventionnisme, au hasard de son bon plaisir, est l'une des causes majeures du départ des usines ! Parallèlement, l'État annonce la construction de 600 éoliennes en mer
pour 10 milliards d'euros. Il fait miroiter la création d'emplois, mais
personne ne peut calculer les déperditions d'emplois venant, par suite des
impôts nécessaires, de cet investissement gigantesque. Très probablement ces
déperditions sont supérieures aux faux emplois qui seront créés. Faudra-t-il
démonter un jour ces éoliennes maritimes ? Rappelons la terrible menace qui
pèse sur les éoliennes terrestres, dont la destruction future sera non
seulement coûteuse mais peut-être impossible. Au centre se trouve le réchauffement climatique et sa provenance supposée des activités humaines. Rappelons que Vaclav Klaus, président tchèque, fut président de l'Europe pendant six mois. C'est un savant qui a examiné en détail les études concernant le prétendu réchauffement et son rattachement au C02. Il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie. La lutte contre le CO2 est devenu un des commandements de la nouvelle religion. Des calculs, avec une précision impressionnante autant que ridicule, prétendent mesurer l'impact de toute action humaine sur ce CO2. C'est ainsi que les grands-prêtres de la religion affirment que le solaire réduit le CO2, ce que personne ne sait véritablement : certains prétendent même valablement que c'est le contraire. Le réchauffement bénéficie d'une autre chimère parallèle et antérieure :
celle du monopole des « écolos » sur la gestion de la nature. Ces
personnages ont acquis d'une façon surprenante un statut particulier sous le
prétexte mensonger qu'ils seraient seuls à aimer la nature. Terrorisant les
pouvoirs publics dans tous les pays, ils se sont saisis des autres chimères,
et ce, d'ailleurs, avec beaucoup d'incohérences. C'est par eux que le
solaire est présenté comme faisant partie du « verdissement » obligatoire de
l'économie. Michel de Poncins |