A poil ! C’est l’ordre des banques !
La dictature mondialiste se met en place comme une marée noire et par
ondes successives. Elle comporte divers échelons qui s'exercent avec plus ou
moins d'intensité, ses commissaires, comme l'Europe les appelle insolemment,
et ses idiots utiles. Pour la désigner, certains parlent plus sobrement du
mondialisme, qui est à bien distinguer de la mondialisation.
C'est un vrai scoop que nous allons offrir aujourd'hui à son propos. Il
est certain en effet que personne ne parle actuellement dans la presse ni
ailleurs du document que nous allons évoquer et qui
est scandaleux.
Il émane d'une des plus grandes banques internationales, qui a un
établissement en France. Elle se réfère à la troisième directive de l'Union
européenne en matière de lutte contre le blanchiment, qui a été récemment
transposée en droit français. Cette directive impose aux banques installées
en France de nouvelles obligations en matière de
connaissance de leur clientèle.
La route de la servitude est claire. La France en acceptant de perdre son
indépendance se met dans l'obligation d'inscrire dans le droit français les
directives inventées en grand nombre par les fonctionnaires
bruxellois : elle devient ainsi partie prenante de la dictature.
Le questionnaire comporte beaucoup de rubriques qui fournissent en vrac
aux employés de la banque une foule de renseignements
sur votre personne, et dont pourtant elle n'a en fait nullement besoin pour
avoir des relations avec vous. Par exemple : votre métier, le nom de votre
employeur, vos revenus dans tous les détails avec leurs origines, la liste
de certains pays où vous êtes censé vous être rendu ou non. Il est facile de
noter que le choix des pays est parfaitement arbitraire, les champions
connus du blanchiment n'étant pas dans la liste. Rappelons au passage que la
France a abandonné 500 villes à des gangs de dealers et que le blanchiment
s'y pratique avec allégresse.
Une menace très claire est incluse dans la correspondance, à savoir que
s'il n'est pas répondu avant une certaine date à toutes les informations, il
y aura des difficultés dans la gestion de votre compte.
A la réception de ce questionnaire, plusieurs attitudes sont possibles.
On peut dire « bof » et remplir le questionnaire : on en a tant vu. Les
boffistes peuvent se rassurer en constatant qu'à leur côté se trouvent les
naïfs. En tout petit caractère, il est donné certaines garanties sur
l'utilisation de ces renseignements. Mais ceux qui savent lire apprennent
que les informations peuvent être transmises à des prestataires de services
extérieurs. En Inde, de grosses firmes d'informatique pourront vendre vos
données sur le marché ! Boffistes et naïfs peuvent aussi noter que le
document ne comporte que deux pages : funeste réconfort. Les bureaucraties
publiques ne se contentent pas d'entasser les règlementations mais font
foisonner leurs imprimés : voir la déclaration de revenu qui est devenu un
vrai fouillis. Le document de la grande banque n'est qu'un début.
Il est évident que nous sommes devant une opération dictatoriale. Quatre
grandes dictatures ont traversé le XXe siècle. Plusieurs traits communs avec
ces entreprises criminelles se retrouvent dans la nouvelle dictature.
- L'indépendance totale sans aucun contrôle démocratique. A l’UE et à
l'ONU, des fonctionnaires agissent en toute indépendance sauf à tenir compte
de quelques élections convenablement trafiquées. Tout le monde se rappelle
le mépris avec lequel furent traités les peuples obtus qui avaient refusé de
répondre « oui » aux référendums sur la constitution.
- L'extension sans limite. Quand la machine à broyer est lancée, rien ne
l'arrête. La dictature mondialiste s'étend à tous les domaines de la vie,
jusqu'au camembert, au vin rosé et à la chasse à la
baleine.
- Les relais de pouvoir. La dictature présente s'exerce non seulement par
l'ONU mais aussi par une foule d'organisations annexes qui travaillent pour
leur compte propre : FAO, UNESCO, OMC, CITES, OMS. Quant à l'Union
européenne, c'est le même phénomène. Il y a par exemple une dame qui est
commissaire (sic) pour le climat : afin de lutter contre le soleil, elle
fait beaucoup parler d'elle à l'abri du dogme mensonger du réchauffement et
a pour seul objectif d'essayer de protéger son job.
- L'immensité de la richesse des dictateurs est connue. En Russie
communiste, il y avait les magasins spéciaux. La richesse des onucrates et
eurocrates est légendaire et explique en partie l'extension indéfinie de la
dictature, tant les intérêts se fédèrent pour l'étendre.
- Le jeu des intérêts particuliers. C'est là qu'interviennent les idiots
utiles, dont la banque en question. Elle ouvre la sarabande et prend une
longueur d'avance sur ses concurrentes grâce à la formidable base de données
qu'elle va constituer avec les boffistes et les naïfs.
- De bons prétextes pour justifier la dictature, l'enfer étant pavé de
bonnes intentions. Le blanchiment tombe à point. Il y aussi la biodiversité
ou une pandémie qui, par chance, peut arriver.
- Le maintien et la poursuite du socialisme dans le monde entier, et
c'est une autre ressemblance avec les grandes
dictatures du XXe siècle. Le socialisme est plus
virulent que jamais et extraordinairement envahissant, cela malgré
quelques avancées vers la liberté économique. Un socialiste, DSK, se
trouve aujourd’hui à la tête du FMI. Un colonel du
défunt KGB gouverne une partie appréciable du monde. Le socialisme mondial
est à la fois l'effet et le moyen du pouvoir dictatorial auquel, but
suprême, s'alimente la richesse personnelle de leurs dirigeants.
- L'idée de bâtir un homme nouveau, ce qui est une offensive contre Dieu.
Cet aspect semble certes absent du document de la banque. D'autres branches
de la dictature s'en occupent activement : voir tout ce qui concerne
l'éducation.
Les effets de la dictature sont terrifiants : destruction des nations,
paupérisation par les impôts et les réglementations, faim dans le monde par
la destruction de la paysannerie, extension de la corruption dont l'ONU est
un centre connu.
Une première grande banque internationale ayant accepté de jouer le rôle
des idiots utiles, il est clair que les autres seront amenées à s'aligner,
ne serait-ce que pour des raisons concurrentielles, et puis ensuite toutes
les banques jusqu'aux plus petites. Nous ne pourrons plus avoir de relations
avec aucune banque sans nous dépouiller de nos vêtements à l'entrée, plus
rien de notre vie ne lui étant caché.
Que pouvons-nous faire devant une telle marée noire ? Informer le public et
résister au maximum, en se rappelant que toute dictature finit un jour par
s'écraser sous son propre poids.
On peut aussi relire la Bible et se souvenir que la tour de Babel a été
détruite.
Michel de Poncins
|