La biodiversité : une chimère en folie ! 
	 
	La biodiversité rentre par la grande porte avec le retour de Jean-Louis 
	Borloo. Cet ancien ministre a fait un grand mal à l'économie française par 
	le truchement des deux Grenelles de l'environnement. Ces parlottes, dont le 
	coût ne sera jamais évalué, ont soumis par la voie légale d'immenses parties 
	de la vie nationale au bon vouloir de la secte des écolos. 
	 
	Le Grenelle de l'environnement est un ensemble de rencontres politiques 
	organisées en septembre et octobre 2007 visant à prendre des décisions à 
	long terme en matière d'environnement et de développement durable. En 
	particulier, il fallait pour restaurer la biodiversité mettre en place une 
	trame verte et bleue, ainsi que des schémas régionaux de cohérence 
	écologique, tout en diminuant les émissions de gaz à effet de serre et en 
	améliorant l’efficience énergétique. Cette définition inextricable montre 
	que la biodiversité est au carrefour de diverses autres chimères tout aussi 
	destructrices. 
	 
	L'émission Thalassa du 9 mars 2012 nous parlait d'un « drame » en Polynésie 
	au sujet des tortues, espèce protégée. Les « vilains » habitants braconnent 
	les tortues dont ils raffolent et qui font la fortune des restaurants. Cette 
	pêche est une tradition séculaire. Six mois de prison menacent désormais les 
	honnêtes pêcheurs dont le seul tort est de gagner leur vie en faisant la 
	joie de leurs clients. 
	 
	Le 17 mars, l'Islande est jugée « digne » d'entrer dans l’Union européenne 
	(UE). Elle ne pourra que perdre son âme sans rien y gagner vraiment. Cette 
	UE exige que les Islandais renoncent à la chasse à la baleine, espèce 
	protégée. Les Islandais plaident que c'est chez eux une coutume ancestrale 
	et, qu’en plus, la chair de la baleine est délicieuse et se vend jusqu'au 
	Japon. Attendons de voir comment se terminera le bras de fer. Si les 
	Islandais capitulent, il faudra virer les pêcheurs à l'aide sociale. 
	 
	Nous apprenons très récemment que les papillons sont menacés. Les écolos 
	sont adroits. En attirant l'attention sur la disparition éventuelle de 
	certaines espèces de papillons, ils touchent un point sensible : qui n'aime 
	pas les papillons et leur charmant manège ? 
	La secte se prend pour Dieu et rien ne lui est impossible. En France et 
	ailleurs il existe partout des personnes payées pour compter les oiseaux. 
	C'est un travail fort sympathique qui se passe dans la nature et évite de 
	s'ennuyer dans un bureau. Ce dénombrement est très compliqué : pour compter 
	l'impossible, il faut du matériel et des consultants qui travaillent à la 
	méthode. Une fois le matériel créé et la méthode bâtie, des formateurs 
	surviennent : que de marchés juteux !
	L’inventaire impossible 
	 
	La liste des espèces protégées est impossible à faire, tant les textes sont 
	nombreux, touffus et influencés par des accords internationaux. Cette liste 
	augmente sans cesse, au hasard des appétits des uns et des autres. 
	 
	L'arme de la terreur est manipulée sans vergogne. Les dauphins du Mékong 
	meurent. En 2050 les requins auront disparu. Les albatros, splendides 
	oiseaux océaniques dont l'envergure peut atteindre jusqu'à 3,50 mètres, sont 
	très menacés. Tous les experts annoncent que la population mondiale du tigre 
	a chuté de 95 %, seuls 4000 spécimens résistants vivent encore dans la 
	nature. 
	 
	Quel est l'objectif ? Faut-il reconstituer les espèces telles qu'elles 
	étaient en 1900 ? C’est une histoire incertaine. Faut-il protéger les 
	espèces telles qu’elles sont en mars 2012 ? Faut-il protéger la totalité des 
	espèces ? Nous nous trouvons devant une tâche évidemment sans limite, car le 
	Créateur a disposé des centaines de millions d'espèces dont une toute petite 
	partie, simplement, est connue : le début de l'exploration des abysses 
	sous-marins nous découvre par exemple des horizons infinis. 
	 
	En outre, des découvertes permanentes trompent les statistiques déjà fausses 
	par nature. Il ne restait plus, paraît-il, que 50 000 à 60 000 orang-outangs 
	vivant à l'état sauvage, 80 % en Indonésie et 20 % en Malaisie. Or une 
	colonie de plusieurs milliers d'individus fut découverte à l'est de Bornéo.
	 
	La ruine pour tous 
	 
	Les immenses sommes d'argent dérobées par la force fiscale aux peuples bien 
	conditionnés en vue de financer ce cirque mondialiste génèrent de la 
	pauvreté par une succession de mécanismes bien connus. 
	 
	S’y ajoutent des dégâts collatéraux pour faire plaisir à des membres de la 
	secte plus actifs que d'autres. Le coût du TGV pour Marseille a été majoré à 
	l’époque pour protéger un unique couple d’aigles de Bonnelli, dont, au 
	demeurant, il n’est pas sûr que la trace ait été retrouvée. A cette fin, le 
	trajet a été modifié et le chantier fut interrompu à plusieurs reprises. Il 
	a fallu aussi complaire aux castors et, notons bien la précision, aux 
	pélobates cultripèdes qui sont, comme tout le monde ne le sait sans doute 
	pas, de rarissimes crapauds. 
	 
	Puis arrive l'effet habituellement destructeur des règlementations 
	publiques, telle Natura 2000. C'est une directive européenne qui, depuis 
	1992, établit partout des zones rurales où aucune activité n’est autorisée, 
	sauf accord des « boureaucrates » de Bruxelles. Le prétexte est de défendre 
	précisément cette biodiversité. La France a proposé 800 zones représentant 5 
	% du territoire. A ce titre des camarades des chauves-souris ont voulu sévir 
	dans une commune parce qu’un quart des chauves-souris prétendues rares 
	avaient élu domicile dans une caverne se trouvant sur son territoire !  
	Quelle est l’issue ? 
	 
	Dans toutes les situations même les plus néfastes et les plus ridicules, il 
	existe des solutions. La secte des écolos est, certes, forte et elle 
	s'appuie sur d'immenses intérêts représentés par la collection de ministres 
	de tous pays. Le Programme des Nations Unies pour l'Environnement (PNUE) est 
	au centre du dispositif et rêve de chiffrer la valeur des écosystèmes afin 
	que les décisions étatiques les prennent en compte. Cela veut dire que la 
	bataille engagée est rude. 
	 
	Pour échapper à la ruine, il faudrait reconnaître et diffuser sans cesse que 
	l'homme n’est pas capable de diriger les espèces et qu'il doit simplement, 
	dans le cadre de sa raison, voisiner avec ces espèces telles qu'elles sont, 
	tout en en tirant d’ailleurs le meilleur parti. 
	Le libre jeu du droit de propriété et son corollaire la liberté des contrats 
	apportent une solution. Elle doit s'accompagner de la dénonciation de 
	certains traités internationaux.  
	 
	Ceux qui aiment particulièrement les chauves-souris ou les tigres, ou les 
	vipères peuvent très bien s'organiser à leur propre échelle dans le cadre du 
	droit naturel et sans nuire aux autres. De même les plus grands et plus 
	beaux animaux peuvent être exploités librement avec parfois la création de 
	fonds d'investissement. Si ces animaux risquent de disparaître, leur valeur 
	augmentera et les propriétaires légitimes prendront les mesures adéquates. 
	 
	Il est important en terminant de constater que la quasi-totalité de la 
	population aime la nature et peut fort bien s'en occuper dans la liberté et 
	la variété des situations. Seuls les serviteurs de la chimère peuvent être 
	considérés comme des ennemis objectifs de la nature puisqu'ils veulent 
	l'asservir à leur propre pouvoir, tout en empêchant les autres de s’en 
	occuper. 
	 
	Michel de Poncins 
	 
	 
	 
	
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