L’ONU, monstre inutile et ruineux ! 
	 
	La taxe Tobin revient dans l'actualité. L'idée de taxer les transactions 
	financières est née à l'ONU. Il fallait « terrasser » la pauvreté en 
	amassant de l'argent pour le redistribuer. Si un jour le projet se réalise, 
	malgré de formidables oppositions, l'argent ne parviendra pas aux pauvres et 
	se perdra dans les bureaucraties intermédiaires. 
	 
	La crise aide à comprendre ce qu'est l'ONU. Cette crise, même si certains 
	semblent y échapper, se traduit par l'écroulement de la croissance en 
	Europe, avec des taux de chômage inhabituels. De plus, là où la croissance 
	se manifeste, comme dans certains pays d'Asie et d'Afrique, les effluves du 
	malaise européen se font sentir. 
	 
	Les politiques et les prédateurs publics font croire que la crise est une 
	donnée exogène venue là par hasard ou par l'effet d'un libéralisme « sauvage 
	» encouragé par de « méchants » capitalistes. Personne n'y pourrait rien ! 
	Les vrais responsables espèrent ainsi garder la main, en continuant à 
	exercer un pouvoir quasi totalitaire d'où ils tirent la richesse insolente 
	qui, précisément, est une des racines de la crise.
	Mondialisme et mondialisation 
	 
	L'un des mensonges diffusé par le tam-tam médiatique est la mise en 
	accusation de la mondialisation des échanges. Celle-ci ne permettrait pas de 
	lutter à armes égales avec des pays à bas salaires. Il en résulterait l'idée 
	d'un protectionnisme de « bon aloi », justifiant évidemment l'intervention 
	de l'État. 
	 
	La mondialisation est la généralisation dans le monde entier de la libre 
	circulation des biens, droit fondamental auquel les États, en bonne logique, 
	ne doivent mettre aucun obstacle, que ce soit sous forme de droits de douane 
	ou de réglementations. Ce n'est pas une nouveauté. La route de la soie, le 
	commerce des épices représentaient la mondialisation à la mesure des 
	techniques de l’époque.  
	Les opposants entretiennent une confusion avec le mondialisme. Ce dernier 
	est l'installation d'un pouvoir totalitaire dans le monde entier avec l'aide 
	de multiples relais. Il explique largement la crise et est le contraire de 
	la mondialisation. L’Union européenne (UE) et ses multiples succursales sont 
	clairement un échelon de ce mondialisme totalitaire. Les dégâts de plus en 
	plus insupportables imposés à de multiples nations par les auteurs mêmes de 
	la catastrophe incitent à regarder plus haut et nous voici, de plain pied 
	dans l'ONU, cœur du cœur de la chaudière mondialiste.  
	La naissance d’un monstre 
	 
	L'ONU est la clef de voute de l'ensemble mondialiste et se décline à son 
	tour dans une foule de bureaucraties gigantesques qui travaillent pour leur 
	compte propre en quasi indépendance : FAO, UNESCO, OMC, CITES, OMS. A côté 
	de ces vraies « seigneuries », il est une quantité d'autres « 
	bourreaucraties ». Un coup d’œil sur Google révèle leur liste épouvantable 
	et l'impossibilité absolue de les dénombrer. Elles répondent à des 
	dénominations diverses : agences, instituts, programmes, hauts 
	commissariats, fonds de ceci ou de cela, entités. Chacun des organismes a 
	des prolongements multiples : la prolifération des structures bouillonne de 
	haut en bas et aussi latéralement. 
	 
	Fondée le 24 octobre 1945, l’ONU n'avait pas du tout dans ses missions celle 
	de devenir un super gouvernement mondial. C'est ce qu'elle est pratiquement 
	devenue avec ses 191 pays adhérents. 
	 
	Cette extension « diabolique » s'explique par l'un des principes de base des 
	organisations publiques : « Une organisation publique, quelle qu'elle soit, 
	a très vite pour objectif non officiel et non avoué de croître sans limite 
	et cela pour la pleine satisfaction notamment financière de ses membres. » 
	 
	L'ONU, théoriquement reine de l'ensemble, n'exerce que très rarement un 
	contrôle et c'est pour cela qu'il est légitime d'avancer que le travail se 
	fait en une quasi indépendance. Il existe des passerelles, ce qui 
	complexifie l'ensemble, avec parfois des quasi « ambassadeurs » entre les 
	structures. 
	 
	Des organisations transversales existent, telle la Fédération mondiale des 
	collectivités locales créée pour discuter avec l'ONU en vue de « promouvoir 
	un développement humain durable », expression sans signification 
	intelligente. 
	 
	Sans fin, depuis environ une soixantaine d'années, ces organismes 
	progressent résolument et sûrement en nombre et en puissance : filiales, 
	bureaux, effectifs, salaires et avantages mirobolants enflent comme un 
	ouragan.  
	La pauvreté 
	 
	Comment ce bouillonnement propage-t-il la pauvreté dans le monde, d'une 
	façon si visible que les responsables eux-mêmes s'en aperçoivent ? 
	 
	Citons d'abord les coûts faramineux de ce cirque mondial. Personne ne 
	connaît le total des budgets. Aux coûts propres il faut ajouter les coûts à 
	l'intérieur des pays adhérents de l'ONU. Qui pourrait évaluer les frais des 
	élus et fonctionnaires tout affairés à entretenir les contacts avec la 
	merveilleuse et scintillante toile d'araignée ? 
	 
	Les coûts s'envolent d'autant plus que maints postes artificiels ou 
	structures inutiles sont créés uniquement pour faire plaisir à tel ou tel. 
	Les règlementations multiples contribuent aussi à la pauvreté. La corruption 
	qui règne à l'ONU est connue. Malgré ce rôle de l'ONU dans l'extension de la 
	pauvreté, cela ne l'empêche pas de faire croire qu'elle s'en préoccupe. 
	 
	En 2000, une parlotte internationale avait eu lieu sous son égide avec 160 
	chefs d'État. L’objectif était de résoudre le problème de la pauvreté dans 
	le monde. New-York était bouchée du soir au matin par leurs somptueux 
	cortèges, et c'était précisément le bal des responsables de la pauvreté. 
	Plusieurs des grands bourreaux de la planète étaient là et personne n’était 
	gêné de leur serrer la main, au cours des innombrables fêtes où le champagne 
	coulait largement à la santé des pauvres pour orner la parlotte !  
	L’idéologie 
	 
	Le pouvoir totalitaire mondial propage aussi les pires orientations de notre 
	époque, qui sont financièrement soutenues par le déversement de fonds 
	publics. 
	 
	Le prétendu réchauffement climatique avec ses supposées origines humaines 
	fait partie du credo onusien. Il en découle l'idée folle que les hommes 
	seraient de trop. Les attaques contre la famille s'ensuivent normalement, 
	accompagnées de la culture de mort. La parité hommes-femmes complète le 
	tableau avec, dernière nouveauté, l'idéologie du « genre ». Pour promouvoir 
	cette parité une « super » agence a été créée.  
	Un champignon atomique 
	 
	L'objectif principal de l'ONU était de faire régner la paix et c'est raté : 
	personne ne peut faire le décompte des guerres passées ou en cours sous le 
	règne onusien. En revanche, l'ONU est devenue un genre de champignon 
	atomique dominant la planète entière et l'empoisonnant de diverses façons. 
	 
	Pour libérer le peuple français, un gouvernement responsable dénoncerait 
	patiemment un grand nombre de traités qui nous asservissent. 
	 
	Ce gouvernement n'est pas en vue. Si par miracle il survenait, son exemple 
	pourrait faire éventuellement tache d'huile et dissiper le champignon.  
	Souvenons-nous que les empires, quelle que soit leur nature, se sont 
	toujours écroulés. 
	 
	Michel de Poncins  
	 
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