L’échec de Rio est une victoire de la liberté !
Les médias se lamentent sur l'échec de la conférence de Rio, censée marquer
le vingtième anniversaire du premier sommet de la terre. Elle réunissait
moins de participants que les parlottes antérieures. Selon la vulgate
officielle, la planète serait en danger et faute d'accord international le
danger perdurerait. En fait il n'y a pas eu d'accord, sinon à minima.
Réjouissons-nous de cet échec qui éloigne le vrai danger, à savoir les
progrès d'un pouvoir dictatorial mondialiste.
L’idéologie
La chimère du réchauffement climatique affirme qu'il y a un réchauffement et
qu'il est dû aux activités humaines et non au soleil ou autres
manifestations de la nature. Cette double affirmation est contraire aux
faits. Des milliers de savants américains ont envoyé une pétition à Obama
pour le mettre en garde contre les erreurs ainsi formulées et les
conséquences dévastatrices qu'elles pourraient avoir pour l'économie
américaine. Obama, d'ailleurs, n'est pas venu à Rio, ni Angela Merkel.
Vaclav Klaus, président tchèque, qui fut président de l'Europe pendant six
mois, est un savant et a examiné les études concernant le prétendu
réchauffement et son rattachement au CO2 élevé au rang d'ennemi public
numéro un. Il a montré dans plusieurs livres que c'était pure fantaisie !
Il est vrai que des savants fort honorables se sont engagés inversement à
lutter contre le réchauffement. Comme dans d'autres chimères, des forces
puissantes agissent pour la consolider.
Une chimère reposant sur un pur mensonge au départ peut se consolider au fur
et à mesure du temps, jusqu'à devenir du béton. Nul, alors, ne se soucie
plus d'aller aux sources pour vérifier. Les personnes qui tirent avantage de
la chimère du prétendu réchauffement sont très nombreuses. Il n’est pas
possible de faire une carrière paisible dans un domaine scientifique, quel
qu'il soit, si l'on marque du scepticisme vis-à-vis du réchauffement
climatique et de ses causes humaines : les éditeurs se dérobent et les
postes intéressants vous échappent.
Un grand nombre de firmes importantes se sont engouffrées dans l'occasion.
Des sociétés ont un directeur du « développement durable ». Elles
investissent dans la promotion de leur action dans ce domaine et prétendent
faire des produits « durables » ou « éco-responsables », personne ne
s'avisant de l'absence de signification de ces termes. Il serait
inimaginable que ces sociétés se mettent brusquement à semer le doute sur la
solidité de l'édifice. La presse aussi est invitée au festin, par le canal
de la publicité.
Des Danois s'étaient vantés, lors de la réunion de Copenhague, de prendre
des douches très brèves pour sauver la planète (sic) : comme la douche était
brève, ils n'avaient pas le temps de réfléchir à l'ineptie de leur propre
comportement !
L’historique
De nombreuses parlottes internationales eurent lieu autour de l'imposture :
Copenhague, Kyoto, Cancun et Durban, celle-ci avec 194 pays représentés.
En fait, aucun pays n'est vraiment enthousiaste.
Les pays émergents, comme la Chine, l'Inde et le Brésil, sont très réticents
à s'engager dans un accord international et accusent les pays développés de
vouloir cruellement les freiner. Les États-Unis ne font pas partie du
protocole de Kyoto, puisqu'ils sont les seuls à ne pas l'avoir ratifié : ils
veulent seulement s'engager dans un accord global si tous les pays du monde
s'y engagent de la même façon, ce qui est impossible. Le Canada et le Japon,
qui sont très liés aux États-Unis, ne veulent pas s'en différencier. A la
clôture de la conférence de Durban, le Canada s'est retiré spectaculairement
du protocole de Kyoto.
Chaque réunion est l'occasion de belles vacances dans des lieux prestigieux
pour les milliers de participants, transportés à grand renfort de CO2, aux
frais des contribuables du monde entier.
Le mondialisme
A l'abri de la chimère, les efforts pour l'installation d'un pouvoir
totalitaire mondial sont manifestes. Avant Rio, l'ONU a affirmé que c'était
pour la communauté internationale « une opportunité historique », permettant
de définir « des voies plus sûres » pour s'acheminer « vers un monde plus
propre, plus écologique et plus prospère pour tous ». C'était les termes du
secrétaire général adjoint des Nations Unies aux affaires économiques et
sociales, Sha Zukang, lors d'une conférence de presse au siège de l'ONU, à
New York.
Il a rappelé que les États membres de l'ONU s'étaient entendus par une
résolution de l'Assemblée générale sur les trois objectifs prioritaires de
Rio 2012 : renouveler l'engagement politique international en faveur du
développement durable, évaluer les progrès réalisés et les lacunes qui
persistent dans la mise en œuvre des engagements préalablement convenus, et
relever les nouveaux défis qui ont émergé.
Les forces travaillant à l'extension de la chimère sont considérables. Il
existe une Conférence des Nations unies sur les changements climatiques qui
est au centre de l'édifice. Le groupe d'experts intergouvernemental sur
l'évolution du climat (GIEC) est un poids lourd bourré d'argent. Il s'est
fait prendre il y a deux ans dans un trafic de données. La France compte un
ambassadeur en charge des négociations sur le changement climatique (sic).
Il serait étonnant qu'il n'ait pas des collègues dans d'autres pays.
Derrière toute ces manigances, c'est bien l'installation d'un pouvoir
totalitaire mondial qui est visé, avec l'ONU au centre de la toile. Ce
n'est, certes, qu'un des aspects de ce mouvement, mais il est déterminant.
Les effets sont dévastateurs. Les coûts gigantesques engagés dans la chimère
dépassent l'imagination. Il s'ajoute les dégâts occasionnés par les
interventions étatiques. En effet, tous les États, même plus ou moins
réticents, sont poussés par la propagande à agir dans le sens de la chimère
mondiale.
La seule façon de réagir aux changements du climat, s'ils existent, est de
créer de la richesse. Cette richesse permet aux gens de s'adapter et elle ne
peut se créer que dans la liberté.
L'échec de Rio est en quelque sorte une victoire de la liberté.
Michel de Poncins
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