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21/4/14 | Claude Reichman |
Pourquoi notre premier
concert de casseroles est destiné aux médias ! Le Mouvement des Casseroles donnera son premier grand concert le samedi 26 avril devant le siège du Conseil supérieur de l’audiovisuel (CSA). Ce n’est évidemment pas par hasard. Nous sommes convaincus que la France ne serait pas dans sa situation catastrophique actuelle si les médias jouaient leur rôle. Certes la responsabilité principale du désastre français incombe aux politiciens de tous bords, dont la médiocrité n’a d’égale que la cupidité et l’égoïsme. Mais ils n’auraient pu se livrer à ces dérives scandaleuses si les médias les avaient dénoncées avec vigueur. Il n’y a pas de démocratie dans le monde moderne sans une information complète et honnête. Pourtant, sur le papier, les citoyens ont des garanties. Le CSA a pour mission « de veiller au respect du pluralisme politique et à l’honnêteté de l’information ». Qui peut dire que le pluralisme politique et l’honnêteté de l’information sont respectés par les médias en France ? Sur les radios, dans les télévisions, on entend toujours les mêmes. Une trentaine de journalistes et de politiciens représentent à eux seuls l’opinion publique. Et comme par hasard ils sont tous partisans du collectivisme, à l’exception de deux ou trois qui font semblant d’être libéraux. Et pendant ce temps les Français, à plus de 80 %, exigent une diminution des impôts et des charges, c’est-à-dire de l’utilisation collective de l’argent gagné par ceux qui travaillent. Mais personne ne les entend. Pire : on se moque d’eux, les qualifiant de « populistes », de « poujadistes », quand ce n’est pas de « fascistes » ! En fait la caste dominante déteste le peuple. Elle trouve qu’il pue. Eh bien laissez-moi vous dire que le peuple en est arrivé à détester la caste dominante. Et que tout cela va se terminer très mal si l’on ne remplace pas rapidement cette camarilla pourrie jusqu’aux moelles par des dirigeants compétents, désintéressés et issus du peuple. Certains nous diront qu’il suffit d’attendre les élections. Lesquelles ?
Avez-vous jamais vu les élections, au cours du dernier demi-siècle, amener
au pouvoir, en France, d’authentiques représentants du peuple ? Ils ne
peuvent même pas se présenter, les politiciens en place se réservant le
bénéfice du financement public et interdisant tout financement privé
significatif. Jamais la formule « élections, piège à cons » n’a été aussi
appropriée, même si l’invention en revient à des gauchistes qui fustigeaient
ainsi la démocratie, dont ils ne voulaient pas, lui préférant le pouvoir des
minorités agissantes. D’un certain point de vue, ils ont gagné, car par qui
sommes-nous gouvernés sinon par une minorité certes peu agissante pour le
bien commun, mais frénétique quand il s’agit de défendre le sien ! Il faut désormais que les Français poussent à la démission tous ceux qui
ont failli. Les allées du pouvoir sont pleines d’Aquilino Morelle de droite
et de gauche, tous sans principes, tous avides d’argent, tous méprisant la
sueur du peuple qui leur fournit le luxe dans lequel ils se vautrent.
Dehors, dehors, dehors ! Tous dehors. Place au peuple. La révolution est
marche ! Au son des casseroles !
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