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31/3/10 Ivan Rioufol
Le Conseil d'Etat préfère la burqa à la                    soupe au cochon !

Le Conseil d'Etat n'a pas pris la mesure du défi que représente pour notre démocratie le port de la burqa. Comme le voile islamique, ce vêtement féminin se veut le signe d'une allégeance à une idéologie totalitaire qui ne se reconnaît que dans la charia, intrinsèquement incompatible avec les valeurs de l'Occident.

Or cette évidence est ignorée dans l'avis, prudentissime, de la haute juridiction qui écarte une interdiction générale du voile intégral, en le considérant comme l'effet d'une banale "pratique religieuse" relevant de la liberté individuelle et protégée par une conception très laxiste de la laïcité. Certes, l'avis admet que le visage dissimulé peut parfois porter atteinte, en quelques lieux, à l'ordre public, mais il ne voit pas où est le problème quand cette monstruosité est portée dans les rues. Relire Montesquieu : "La servitude commence toujours par le sommeil".

A quoi joue le Conseil d'Etat ? Les islamistes, qui testent les capacités de résistance de la République et de ses institutions, ne peuvent que se féliciter de sa pusillanimité. Déjà en 1989, il avait émis des réserves sur l'interdiction du voile à l'école. Son aveuglement est d'autant plus troublant qu'il n'avait pas hésité, en 2007, à considérer que la distribution de "soupes au cochon" constituait, elle, un trouble à l'ordre public justifiant son interdiction.

La burqa, symbole de provocation sectaire et de refus de vivre ensemble, est un trouble permanent à l'ordre public qui devrait autoriser son interdiction totale. Je note d'ailleurs que la Belgique s'apprête, ce mercredi, à proposer de proscrire cet accoutrement y compris dans les rues. Reste à espérer que les parlementaires français sauront sauver l'honneur.

Ivan Rioufol

 

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