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6/4/24 Claude Reichman
     

 

        Il faut se débarrasser de la classe politique !

Tous les jours un jeune est tué par d’autres jeunes. Tous les jours le même cérémonial se déroule sur les chaînes d’infos. Les mêmes chroniqueurs répètent que c’est inadmissible. Puis rentrent chez eux contents de la mission accomplie et défrayés convenablement. Tous les jours le président de la République se déplace quelque part et lance une ou deux phrases que les journalistes répèteront à l’envi. Tous les jours les Français se demandent comment tout cela va finir.

On sait très bien comment tout cela va finir. Par une partition du pays, les meilleurs quartiers n’accueillant que des Français dits de souche, les autres des gens issus de l’immigration. L’Etat ne fera plus régner sa loi que dans les bons quartiers, les autres seront abandonnés aux bandes et aux mafias. Seuls seront surpris de cette évolution ceux qui ne savent pas que le mélange des populations ne peut se faire qu’à petites doses. En France, et en Europe, on a fait tout ce qu’il fallait pour en arriver là. L’Union européenne a une doctrine migratoire très accueillante, arguant du fait que la population originelle vieillit et qu’il faut lui injecter du sang neuf, ce qui est complètement irresponsable car les nouveaux arrivants ne sont ni européens, ni chrétiens et qu’ils arrivent avec leurs mœurs et leur religion.

Plutôt que de débattre du racisme et de la xénophobie, il faudrait réfléchir à la meilleure façon de réagir à la situation ainsi créée, qui fait, par exemple, qu’il y a en France vingt millions de personnes d’origine musulmane, soit près du tiers de la population, et qu’on ne peut pas faire comme s’ils n’étaient pas là. Et comme on n’arrive pas à tous les intégrer, la première mesure de bon sens serait de réduire l’immigration drastiquement afin de ne pas ajouter des problèmes aux problèmes.

La deuxième mesure serait de redonner à la société française un dynamisme lui permettant d’accueillir tous les jeunes gens de façon à cimenter la population au lieu de la fractionner. La France s’est figée dans l’assistance sous l’effet de la Sécurité sociale. Or celle-ci n’a été qu’un épisode du développement français, marqué par le passage de l’agriculture à l’industrie. Aujourd’hui, la France n’a plus aucun besoin de la Sécurité sociale, puisque les systèmes d’assurance rendent des services équivalents à moindre coût et à responsabilité individuelle. Il n’est plus nécessaire - depuis longtemps - de soumettre les entreprises françaises et les travailleurs indépendants aux bataillons de choc de l’Urssaf, qui les empêchent de vivre et de travailler. Il leur suffit de développer leurs affaires avec dynamisme et sérénité et de payer leurs salariés normalement. La paix sociale reviendra aussitôt, tant il est naturel à l’homme de consentir des efforts et d’en vivre.

De tels propos sont de bon sens. Curieusement, le bon sens n’a plus cours dans la société politique française. Celle-ci a été pervertie par sa mise sous tutelle par la technocratie qui lui bourre le mou en permanence de phrases creuses tirées d’un manuel de savoir vivre administratif. Celui ou celle qui ne parle pas comme cela n’a aucune chance en politique. Il ressemble à un analphabète, alors qu’il est la seule personne cultivée de la société. En fait, il pourrait s’imposer aisément tant le peuple est en accord avec lui. Mais il y a un barrage féroce pour lui fermer le chemin. L’enjeu est tout simplement le pouvoir. On a vu ce barrage à l’œuvre au moment de l’épidémie de covid. La France a bien failli devenir raoultienne. En fait le Pr Raoult n’avait aucune ambition politique. Il voulait soigner les Français. Face à lui, il y avait des petits hommes gris qui voulaient les commander. Ils ont préféré les condamner à mort faute d’un bon traitement plutôt que de les laisser sous la coulpe du bon professeur, qui ne demandait qu’à vivre en paix au milieu de ses patients, comme tout bon docteur. Le pouvoir pourrit tout ce qu’il touche. On l’a encore vu cette fois.

La situation de la France n’a rien de désespéré. Ce qui l’est, c’est sa classe dirigeante. Elle est faite de fonctionnaires et d’arrivistes dont l’alliance produit le pire mélange qui se soit jamais trouvé à la tête du pays. La logique – et l’histoire – veulent que ces gens soient balayés. Ils s’accrochent à mort, parce que pour eux ne plus commander c’est mourir. Mais les arapèdes n’ont jamais eu un grand destin dans l’ordre animal. Les dirigeants français connaîtront forcément un sort funeste. Ce jour sera celui de la libération, la deuxième depuis 1945. Mais là, toutes les vieilles lunes apparaîtront pour ce qu’elles sont : des sorcières ridées et édentées. Et haineuses. Comme le disait Shakespeare, « l’enfer est vide, tous les démons sont ici. »

Vraiment, il faut se débarrasser de la classe dirigeante française. La voie des élections est la seule qui soit démocratique. Il faut donc la recommander. Et porter ses suffrages sur les bonnes personnes. On est souvent déçu, mais il viendra un jour où on ne le sera pas. Certains, dans le mauvais camp, appellent ce jour le grand soir. Nous, nous l’appelons le beau matin. Le soleil se lèvera et nous ferons route avec lui. En pleine lumière.

Claude Reichman


 

             

 

          

          






 

               

 

         

 

 



    

     

                     

 


           

     

         

  


            

           
 


                       












 

             

                


 

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