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14/1/12 Maxime Tandonnet
        Du sang et des larmes pour retrouver notre
                          honneur de Français !

On va penser que je suis naïf ou que je n’y connais rien. Tant pis, je dis ce que je ressens.

Une agence financière américaine vient de « dégrader la note de la France », qui perd son AAA ! Concert d’indignation de toute la classe politique contre le gouvernement, des oppositions de droite comme de gauche qui exploitent l’effet d’aubaine : « humiliation », « désastre », catastrophe », etc. Sans parler des experts…Que n’entendons-nous pas sur les ondes radio depuis ce matin ?

Si nous étions un pays fort et sûr de lui, il devrait bien se trouver quelqu’un pour dire : « La France considère comme nul et non avenu le jugement d’une officine étrangère non élue , dépourvue de toute légitimité démocratique, sans aucune compétence reconnue par la République française ». Ne sommes-nous pas la cinquième puissance industrielle du monde, la troisième puissance nucléaire, l’un des premiers pôles de l’histoire de la civilisation ? Hélas, je n’ai rien entendu de tel…

Nous payons aujourd’hui, il faut bien le dire, le prix de trente ans de déficits et d’endettement. Une nation ne peut pas être à la fois indépendante et endettée. Donc, nous payons trente ans de laxisme du prix de notre indépendance nationale.

L’humiliation, ce n’est pas de perdre une bonne note comme le mauvais élève de la classe, c’est de s’incliner ainsi devant le jugement d’une agence financière sans légitimité démocratique.

Je me demande souvent ce que penseraient nos ancêtres qui ont tellement souffert et sont morts dans les tranchées de 1914-1918 ou dans la Résistance en 1940-1944 pour préserver notre indépendance et notre fierté nationales s’ils nous voyaient aujourd’hui.

Si j’étais un grand chef politique, je dirais : « Maintenant, on va se retrousser les manches, se remettre au boulot, et à n’importe quel prix, au prix de l’effort, au prix du sang et des larmes s’il le faut, mettre fin aux déficits, à la dette, pour retrouver, dans les cinq ans, notre indépendance nationale. Et notre honneur de Français. »

Maxime Tandonnet

 

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