L'émergence du Mouvement des Libérés 
		annonce la disparition prochaine de la Sécurité sociale et de la
		                        
		Cinquième RépubliqueLa visite du portail de la 
		Sécurité sociale amène l'internaute à la page ''Comité d'histoire de la 
		sécurité sociale'', avec un article du 30 novembre 2016 : 
		''La sociale''. Un film de Gilles Perret
		''A VOIR La Sociale, de Benjamin Perret Un film engagé qui raconte la 
		naissance de la sécurité sociale, met en lumière des acteurs oubliés et 
		rend justice à une utopie toujours en marche, et dont bénéficient 65 
		millions de Français.''
		
		65 millions de Français bénéficieraient d'une utopie toujours en marche 
		depuis 1945 et défendue par un film engagé. Admettons, dirait Bigard. 
		Admettons.
		
		Consultons le dictionnaire de l'Académie française.
		
		Engagé :
		''Qui, par ses écrits et ses actes, témoigne d'un engagement 
		politique ou idéologique. Un écrivain engagé. La littérature engagée.''
		
		La Sécurité sociale a besoin d'artistes engagés pour justifier de son 
		existence et de son utilité.
		
		Au cas où, depuis 1945 et parmi ces 65 millions, des Français ou des 
		artistes non engagés douteraient encore des bienfaits de la Sécurité 
		sociale, il est utile de les rééduquer par des artistes engagés rendant 
		justice à cette ''utopie toujours en marche''.
		
		Utopie :
		''Plan imaginaire de gouvernement pour une société future idéale, qui 
		réaliserait le bonheur de chacun. Système de conceptions idéalistes des 
		rapports entre l'homme et la société, qui s'oppose à la réalité présente 
		et travaille à sa modification. Idées qui participent à la conception 
		générale d'une société future idéale à construire, généralement jugées 
		chimériques car ne tenant pas compte des réalités. Ce qui appartient au 
		domaine du rêve, de l'irréalisable.''
		
		La Sécurité sociale reconnaît publiquement être une utopie toujours en 
		marche depuis sa création en 1945 et défendue par des artistes 
		''engagés'', c'est-à-dire proches du parti communiste.
		
		Mais toute utopie se fracasse tôt ou tard au contact de la réalité, 
		ainsi l'URSSAF, pardon, l'URSS a disparu après 69 ans. De même leur 
		Sécurité sociale disparaîtra bientôt au contact d'une réalité économique 
		et humaine devenue intenable : augmentation du coût du travail, 
		encouragement à l'assistanat et à l'immigration, démotivation ou 
		expatriation des personnes qualifiées et laborieuses, chômage et 
		appauvrissement pour de plus en plus de Français, affaiblissement de la 
		France avec toutes ses conséquences nationales et internationales.
		
		Ceux qui réclament la simple application de directives européennes 
		transposées dans le droit français se libèrent certes du monopole 
		illégal de la Sécurité sociale, mais surtout de l'utopie communiste 
		qu'elle représente.
		
		Mais si les Libérés ne combattent que pour la liberté de choisir son 
		assurance maladie ou son assurance retraite, il est possible que ce 
		mouvement ne s'arrête pas là.
		
		''La sécurité sociale est un pilier de la République'', a déclaré 
		François Hollande, Président de la République, célébrant le 70ème 
		anniversaire de la Sécurité sociale le 6 octobre 2015.
		
		Plus de deux siècles après 1789, et alors que figure partout en France 
		la triade républicaine LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ, des Français de plus 
		en plus nombreux luttent pour une liberté pourtant inscrite dans 
		la loi. Et depuis des années ils sont systématiquement déboutés au 
		nom du peuple français par les tribunaux de la 
		République-LIBERTÉ-ÉGALITÉ-FRATERNITÉ, quels que soient leurs arguments.
		
		''Pas de liberté pour les ennemis de la liberté'', répétait en 1793 
		Saint-Just, membre du Comité de Salut Public.
		
		La liberté proclamée partout par la République française serait-elle 
		aussi une utopie ?
		
		Mais qu'en est-il de l'égalité et de la fraternité ?
		                      
		L'égalité ?
		                       
		Il ne peut y avoir de liberté s'il y a égalité.
		                      
		Et s'il y a liberté, il n'y a pas d'égalité.
		                      
		Liberté et égalité sont antinomiques.
		
		Que fait un cheval si on tire sur ses rênes et lui donne des coups de 
		cravache ?
		Il rue et désarçonne son cavalier.
		
		Contrairement à une idée largement admise chez les Français, l'égalité 
		n'est pas le bâton de maréchal posé dans chaque berceau. L'égalité se 
		réalise bien plus facilement si elle consiste en un nivellement par le 
		bas.
		
		Le mot ÉGALITÉ constitue à lui seul depuis plus de deux siècles un appel 
		à la révolution permanente, un appel permanent à la lutte des classes et 
		au nivellement par le bas.
		
		La fraternité ?
		
		Accueillir, nourrir, loger, soigner, aider, instruire des myriades de 
		clandestins, en très grande partie sans aucune qualification, venus de 
		toute la planète, renommés sans-papiers puis migrants et à 
		présent réfugiés ?
		
		La République Française accorderait-elle aux Français la liberté de 
		refuser l'impôt au titre de l'égalité avec leurs frères réfugiés qui en 
		sont dispensés ?
		
		Sur le site de la Présidence de la République, on peut lire :
		
		''Héritage du siècle des Lumières, la devise " Liberté, Égalité, 
		Fraternité " est invoquée pour la première fois lors de la Révolution 
		française. Souvent remise en cause, elle finit par s'imposer sous la 
		IIIème République. Elle est inscrite dans la constitution de 1958 et 
		fait aujourd'hui partie de notre patrimoine national … Elle figure dans 
		les constitutions de 1946 et 1958 et fait aujourd'hui partie intégrante 
		de notre patrimoine national. On la trouve sur des objets de grande 
		diffusion comme les pièces de monnaie ou les timbres.'' (https://www.elysee.fr/la-presidence/liberte-egalite-fraternite/)
		
		Les révolutionnaires de 1793 arboraient ''LIBERTÉ ÉGALITÉ FRATERNITÉ OU 
		LA MORT''.
		
		L'émergence des Libérés annonce certes la disparition prochaine de la 
		Sécurité sociale, mais aussi des partis et régimes qui l'ont créée et 
		soutenue depuis 1945. Si la Cinquième République continue à réprimer les 
		Libérés comme elle le fait depuis des années, elle n'y survivra pas.
		
		Luttant pour leur liberté, les Libérés démontrent aux Français qu'un 
		régime reposant sur cette triade républicaine est une utopie.
		
		''Ce qui appartient au domaine du rêve, de l'irréalisable.''
		
		Il leur appartiendra de saisir le pouvoir laissé vacant par la chute de 
		la République, puis de prendre rapidement toutes les mesures énergiques 
		pour remédier enfin aux très graves problèmes de la France.
		
		Tout cela n'a que trop duré. 
		Victor Saint-Gétorix